USA: forte explosion à Nashville, un acte délibéré selon la police

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Publié le Vendredi 25 décembre 2020

USA: forte explosion à Nashville, un acte délibéré selon la police

  • L'explosion a eu lieu à 06H30 (12H30 GMT) en ce matin de Noël, faisant d'importants dégâts sur les façades des bâtiments environnants
  • Au moins trois personnes ont été légèrement blessées et transportées à l'hôpital, selon les pompiers cités par les médias

WASHINGTON : Un camping-car a explosé le matin de Noël dans le centre de Nashville, capitale de la musique country, un acte "délibéré" ayant causé des dégâts spectaculaires, mais qui n'a fait que trois blessés.

L'explosion a eu lieu à 06H30 (12H30 GMT) vendredi, provoquant d'importants dommages sur les façades des bâtiments environnants. Les vitres de nombreux appartements, commerces et bureaux ont été soufflées. De nombreux débris -verre, branches d'arbres, briques -jonchaient le sol, des conduites d'eau ont été percées et des véhicules garés ont été endommagés ou brûlé entièrement.

La déflagration, dans un quartier commerçant, a été ressentie à plusieurs kilomètres à la ronde.

Au moins trois personnes ont été transportées à l'hôpital souffrant de blessures légères, selon les pompiers.

"Nous pensons que c'était un acte délibéré", a affirmé dans un premier commentaire le porte-parole de la police de Nashville, Don Aaron.

Le quartier a été bouclé par les forces de l'ordre. Le FBI et l'Agence fédérale spécialisée dans les armes et les explosifs ont pris les rênes de l'enquête. Et le président, Donald Trump, "a été mis au courant" de la situation, a indiqué la Maison Blanche.

Une patrouille de police, qui avait été appelée peu avant 06H00 pour des coups de feu tirés, a remarqué le camping-car garé devant un bâtiment de la compagnie AT&T sur la 2e Avenue Nord.

Les agents ont "entendu un enregistrement" venant de l'intérieur du véhicule avertissant qu'une bombe allait exploser un quart d'heure plus tard, a expliqué en milieu de journée le chef de la police, John Drake.

La police a alors fait du porte-à-porte et diffusé des messages par hauts-parleurs appelant les résidents des immeubles environnants à évacuer avant que le véhicule explose, a-t-il ajouté.

Mobile inconnu

Plusieurs équipes cynophiles ont inspecté la zone de la déflagration toute la matinée mais n'ont pas retrouvé d'autres charges, a précisé Don Aaron.

Les pompiers ont également examiné les immeubles touchés pour une première estimation de l'étendue des dégâts et fait du porte-à-porte pour chercher d'éventuelles victimes.

Les enquêteurs n'ont fait aucune déclaration sur l'enquête en cours, mais lancé un appel public à témoins pour faire avancer les investigations.

Le mobile de cet acte est pour l'instant inconnu. "Le véhicule a explosé devant le bâtiment d'AT&T, nous ne savons pas si c'était une coïncidence ou si c'était délibéré", a indiqué le porte-parole de la police.

La police ignore également si quelqu'un se trouvait à l'intérieur du camping-car au moment de l'explosion.

Le maire de Nashville, John Cooper, a estimé que la ville avait "beaucoup de chance" qu'il y ait eu si peu de blessés malgré des dégâts "spectaculaires".

"C'est arrivé le matin de Noël, c'est dommage, mais je pense que n'importe quel autre matin aurait été bien pire" car il y aurait eu beaucoup plus de monde dans ce quartier commerçant, a-t-il expliqué.

Interrogé sur les raisons qui auraient poussé les auteurs de l'explosion à viser cette ville, il a expliqué que Nashville, temple de la musique country, était "célèbre".

"Si des gens veulent de l'attention et de la publicité, parfois ils viennent ici", a-t-il dit.

L'explosion a eu lieu à quelques encablures de la tour AT&T, un gratte-ciel emblématique de la ville surnommé "Batman Tower" en raison de sa forme.

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.