Ukraine: nouvel assaut russe sur Avdiïvka, attaquée «de tous les côtés»

Après l'échec des assauts blindés, l'armée russe envoie désormais ses hommes "par vagues" pour tenter d'encercler Avdiïvka, avec des pertes massives. (AFP)
Après l'échec des assauts blindés, l'armée russe envoie désormais ses hommes "par vagues" pour tenter d'encercler Avdiïvka, avec des pertes massives. (AFP)
Après l'échec des assauts blindés, l'armée russe envoie désormais ses hommes "par vagues" pour tenter d'encercler Avdiïvka, avec des pertes massives. (AFP)
Après l'échec des assauts blindés, l'armée russe envoie désormais ses hommes "par vagues" pour tenter d'encercler Avdiïvka, avec des pertes massives. (AFP)
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Publié le Vendredi 24 novembre 2023

Ukraine: nouvel assaut russe sur Avdiïvka, attaquée «de tous les côtés»

  • Depuis plus d'un mois, cette cité industrielle presque encerclée mais encore desservie par une route asphaltée, fait face aux attaques incessantes des forces de Moscou, qui cherchent à s'en emparer depuis des années
  • Les Russes veulent notamment s'emparer d'une cokerie qu'ils jugent stratégique, selon l'Ukraine

KIEV: L'armée russe a lancé sa troisième vague d'assauts depuis le 10 octobre contre la ville d'Avdiïvka, dans l'est de l'Ukraine, et bombarde systématiquement son centre, a déclaré son maire vendredi.

Depuis plus d'un mois, cette cité industrielle presque encerclée mais encore desservie par une route asphaltée, fait face aux attaques incessantes des forces de Moscou, qui cherchent à s'en emparer depuis des années.

"La troisième vague (d'assauts) a commencé", a indiqué le maire, Vitaly Barabach, à la télévision ukrainienne, faisant état d'attaques de "tous les côtés": sur ses flancs sud et nord, sur la zone industrielle ainsi que depuis Spartak, un village situé entre Avdiïvka et Donetsk, chef-lieu occupé par la Russie de la région éponyme.

Les Russes veulent notamment s'emparer d'une cokerie qu'ils jugent stratégique, selon l'Ukraine.

Avdiïvka était brièvement tombée en juillet 2014 aux mains des séparatistes prorusses armés par Moscou, avant de revenir sous contrôle ukrainien. Depuis, cette ville en grande partie détruite marque la ligne de front dans cette zone et est devenue le symbole de la résistance ukrainienne.

Les forces de Kiev sont retranchées derrière de solides fortifications. Elles ont dû céder un peu de terrain depuis un mois, mais les défenses semblent tenir jusqu'ici.

"Dans la ville, il y a 30 à 40 frappes massives par jour", a dit Vitaly Barabach.

L'armée russe utilise des bombes aériennes guidées et a récemment commencé à recourir à des bombes à sous-munitions - un armement controversé qui projette de manière aléatoire des explosifs plus petits sur une large zone -, d'après l'édile.

Le compte Telegram Rybar, proche de l'armée russe et très suivi, a lui aussi affirmé que les soldats de Moscou avaient commencé à utiliser ce type d'armes qui "permettra de détruire les offensives de l'ennemi avec encore plus de succès".

Selon le maire Vitaly Barabach, environ 1.350 personnes vivent encore à Avdiïvka, malgré les combats et les bombardements, alors que la ville comptait environ 30.000 habitants avant la guerre.

Après près de six semaines d'assaut russe, l'Ukraine assure que ses forces tiennent bon à Avdiïvka et affirme infliger des pertes très importantes aux troupes russes.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.