Le Mondial 2030, une consécration pour le Maroc, terre de football

Le président de la Fédération marocaine de football, Faouzi Lakjaa, s'exprime aux côtés de ses homologues espagnol et portugais (non représentés) lors d'une cérémonie de signature de la lettre d'intention, étape clé dans le processus de candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2030, à Rabat le 28 octobre 2023. (Photo par AFP)
Le président de la Fédération marocaine de football, Faouzi Lakjaa, s'exprime aux côtés de ses homologues espagnol et portugais (non représentés) lors d'une cérémonie de signature de la lettre d'intention, étape clé dans le processus de candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2030, à Rabat le 28 octobre 2023. (Photo par AFP)
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Publié le Vendredi 01 décembre 2023

Le Mondial 2030, une consécration pour le Maroc, terre de football

  • Des manifestations de joie et de fierté ont suivi sur les réseaux sociaux, les cafés et les grandes artères du royaume chérifien
  • Le BTP sera le premier bénéficiaire de cette Coupe du monde. Un chiffre d’affaires de quelque 2 milliards d’euros sera réalisé par les entreprises de ce secteur

CASABLANCA: En octobre dernier, le roi Mohammed VI, par le biais d’un communiqué du Cabinet royal, a annoncé la bonne nouvelle à son peuple: «Le comité exécutif de la Fifa a unanimement choisi le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme unique candidat pour accueillir la Coupe du monde de football en 2030», peut-on lire dans le communiqué. 

Des manifestations de joie et de fierté ont suivi sur les réseaux sociaux, les cafés et les grandes artères du royaume chérifien. C’est un véritable soupir de soulagement pour les millions de Marocains qui rêvaient d’assister chez eux à un Mondial, le Maroc ayant été candidat pour l’organisation de la Coupe du Monde de football à cinq reprises – en 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026. 

Symbolique

Pour le patron de la Fédération internationale de football association (Fifa), Gianni Infantino, la Coupe du monde 2030 revêtira une grande symbolique. «Deux continents – l’Afrique et l’Europe – côte à côte pour célébrer le football et véhiculer un formidable esprit de cohésion sociale et culturelle. Quel magnifique message de paix, de tolérance et d’inclusion», a-t-il ainsi lancé le 4 octobre 2023. 

Si la Fifa a retenu le dossier Maroc-Espagne-Portugal, ce n’est pas seulement parce qu’ils sont le seul candidat, mais parce que les trois pays répondent à toutes les exigences pour accueillir cet événement planétaire. Depuis l’accès au trône de Mohammed VI, le Maroc a érigé une véritable politique sportive. Des dizaines de milliards d’euros ont été mobilisés pour la construction d’infrastructures modernes, des centres de formation, des terrains de proximité dans toutes les villes du Royaume ainsi que de grands stades. 

Le comité se penche sur la modernisation des stades, mais aussi sur les multiples exigences de la Fifa pour que ces stades soient de véritables espaces de vie où l’ambiance footballistique et l’esprit de ce sport seront au rendez-vous.

Pour les trente-deux ou trente-quatre matchs qui devront se jouer au Maroc, le pays a choisi les villes de Tanger, Marrakech, Agadir, Fès, Rabat et Casablanca. Des réunions ont lieu actuellement entre le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, également président du comité Coupe du monde 2030, et toutes les parties prenantes pour que les préparatifs avancent selon l’échéancier. Le comité se penche sur la modernisation des stades, mais aussi sur les multiples exigences de la Fifa pour que ces stades soient de véritables espaces de vie où l’ambiance footballistique et l’esprit de ce sport seront au rendez-vous.

Investissements colossaux 

Des investissements colossaux sont également prévus, que ce soit au niveau des infrastructures, des transports, de l’hôtellerie ou des services publics. En tout, le pays devra débourser près de 5 milliards d’euros, selon une récente étude de Sogécapital Gestion, filiale du groupe Société Générale Maroc. Cette enveloppe englobe près de 1,7 milliard d’euros pour la construction et la rénovation des stades, le même montant pour les transports et les infrastructures, 1 milliard d’euros pour les coûts d’organisation généraux et près de 800 millions d’euros pour les dépenses relatives aux centres d’entraînement. 

Toutefois, le retour sur investissement sera beaucoup plus important, particulièrement à long terme. La destination Maroc bénéficiera d’un exceptionnel coup de pub, ne serait-ce qu’en termes de visibilité et de promotion.

Le tourisme va connaître une bonne dynamique post-Mondial qui positionnera ce secteur dans un nouveau palier de croissance. De la même façon, les chantiers qui seront lancés vont bénéficier aux secteurs clés de l’économie marocaine. Près de cent mille lits supplémentaires vont être injectés au secteur touristique marocain. Le BTP sera par ailleurs le premier bénéficiaire de cette Coupe du monde. Un chiffre d’affaires de quelque 2 milliards d’euros sera réalisé par les entreprises de ce secteur grâce aux nombreux chantiers qui seront lancés dans les prochaines semaines.


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.