A la découverte des charmes de Sète avec le rappeur Rachid Daif 

Ville de Sète (Photo, Office de Tourisme Montpellier)
Ville de Sète (Photo, Office de Tourisme Montpellier)
Short Url
Publié le Vendredi 31 juillet 2020

A la découverte des charmes de Sète avec le rappeur Rachid Daif 

  • Pour le slameur Grand Corps Malade, « cette ville est un poème » 
  • La ville, dont est originaire le rappeur Rachid Daif, ne manque pas d’atouts

De son joli port de pêche, en centre-ville, au Mont Saint-Clair, qui offre un panorama exceptionnel jusqu’aux Pyrénées, en passant par les canaux qui quadrillent la ville, Sète ne manque pas d’atouts. Porte d’entrée de la Méditerranée, la cité occitane est bordée par l'étang de Thau, un lagon d'eau salée réputé pour son activité ostréicole. 

Poser ses valises à Sète, c’est prendre le temps de se promener le long des quais et des façades colorées pour découvrir l’art de vivre à la Sétoise. Quai de la Marine, difficile de ne pas succomber aux terrasses des nombreux restaurants spécialisés dans les fruits de mer, la brasucade de moules ou encore la rouille de seiche. Sans oublier de déguster sur le pouce une tielle, cette célèbre petite tourte garnie de poulpe épicé. 

« Cette ville est un poème »

À la criée aux poissons, à l’entrée du vieux port, le retour des pêcheurs donne lieu chaque après-midi à un spectacle pittoresque. Sous une jolie guinguette, savourez quelques huîtres de Bouzigues, accompagnées d’un verre de vin du coin. Que du bonheur… 

« Sans problèmes, je peux vous affirmer que cette ville est un poème. J’ai respiré l’air marin, senti l’odeur des coquillages. J’ai vu qu’il y avait une lumière jaune dans chacun de ces paysages. Et puis j’ai rencontré des gens qui avaient trois trucs importants. Le sourire, l’air sincère, mais surtout, ils avaient du temps. On a mangé sur le port, une table au bord du paradis. »

Ces mots sont de Fabien Marsaud alias « Grand Corps Malade ». Le slameur dionysien, alors en concert dans un village près de Sète en juillet 2018, est invité par le sétois Rachid Daif alias Demi Portion, star montante du rap conscient. À l’issue d’un repas partagé sur le port, ils décident d’enregistrer un morceau intitulé L’Addition.

« C’était la première fois qu’on se voyait, raconte Rachid Daif. Je connaissais Jean-Rachid, son producteur. On a mangé un poisson délicieux dans un petit restaurant qui ne paye pas de mine. Et au moment de payer l’addition, il m’a dit qu’on enregistrerait un titre sur ce beau moment qu’on avait passé ensemble. »

Le Théâtre de la Mer, écrin d’exception

Avec la Méditerranée en toile de fond, le Théâtre de la Mer, un amphithéâtre né des ruines de l’ancien fort Saint-Pierre, est sans doute le plus bel endroit de Sète. C’est dans cet écrin d’exception que Rachid Daif organise depuis quatre ans le Demi Festival, un événement hip-hop qui n’aura malheureusement pas lieu cet été en raison de la crise sanitaire. 

« Ce théâtre, c’est la classe, poursuit Rachid. Je suis né à Sète et j’y suis bien. C’est un petit Marseille. C’est populaire, il y a un peu de tout, toutes les origines. Nous avons grandi dans notre quartier de l’île de Thau. Comme dans toutes les villes de France, il y a toujours un petit coin, une petite Zup [Zone à urbaniser en priorité] où nos parents ne faisaient de mal à personne et essayaient de nous inculquer les bonnes valeurs. Ce n’est ni Paris ni Lyon… C’est une petite ville où j’ai tout appris. » 

De la Pointe Courte, authentique quartier de pêcheurs, au Quartier Haut où règne une ambiance propre au sud de l’Italie, celle qu’on appelle par ailleurs la Venise du Languedoc, en raison de son réseau de canaux, a de quoi faire chavirer les cœurs les plus romantiques. Entre le ballet des chalutiers, les coloris des barques catalanes et les douze kilomètres de plages de sable fin, on se prend à rêver de destinations lointaines. 

En choisissant d’y fonder sa dernière maison, Georges Brassens ne s’y était pas trompé. Sète est une ville authentique. Une cité de caractère où l’eau, omniprésente, saura vous conquérir.
 

Les artistes algériens relancent la vie culturelle en France 
Par Ali Bedrici -
Le cinéma, un pont entre les cultures
Par Hakima Bedouani -

L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Short Url
  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

View this post on Instagram

A post shared by Bella 🦋 (@bellahadid)

Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com