Dubaï interdit les rassemblements privés du Nouvel An de plus de 30 personnes

Les réunions de famille et les événements organisés pour célébrer le Nouvel An ne peuvent accueillir qu'un maximum de 30 personnes, a déclaré le Comité suprême de gestion des crises et des catastrophes de Dubaï (Getty Images/Archives).
Les réunions de famille et les événements organisés pour célébrer le Nouvel An ne peuvent accueillir qu'un maximum de 30 personnes, a déclaré le Comité suprême de gestion des crises et des catastrophes de Dubaï (Getty Images/Archives).
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Publié le Dimanche 27 décembre 2020

Dubaï interdit les rassemblements privés du Nouvel An de plus de 30 personnes

  • Les organisateurs des rassemblements sociaux privés qui enfreignent les directives seront condamnés à une amende de 50000 AED (13613 $)
  • On a également conseillé aux personnes âgées et aux personnes ayant des problèmes de santé de ne pas assister aux rassemblements sociaux

LONDRES: Les réunions familiales et les événements organisés dans des tentes et des maisons pour célébrer le Nouvel An ne peuvent accueillir qu'un maximum de 30 personnes, a déclaré samedi le Comité suprême de la gestion des crises et des catastrophes de Dubaï.

Les participants sont tenus de porter des masques faciaux en tout temps et de pratiquer la distanciation sociale et toute personne présentant des symptômes de la Covid-19 tels que la toux ou la fièvre doit s'abstenir d'assister aux rassemblements, a signalé le comité.

Les organisateurs des rassemblements sociaux privés qui enfreignent les directives seront condamnés à une amende de 50 000 AED (13 613 $) et chaque participant se verra infliger une amende de 15 000 AED.

On a également conseillé aux personnes âgées et aux personnes ayant des problèmes de santé de ne pas assister aux rassemblements sociaux.

Des inspections vont être effectuées afin d’assurer le respect des mesures, a ajouté le comité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël demande à la Syrie de «laisser tranquilles» les druzes à Soueida

L'armée israélienne "augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris". (AFP)
L'armée israélienne "augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris". (AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a exigé mercredi du pouvoir syrien qu'il "laisse tranquilles" les druzes de Soueida
  • "Comme nous l'avons clairement indiqué et averti, Israël n'abandonnera pas les druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a exigé mercredi du pouvoir syrien qu'il "laisse tranquilles" les druzes de Soueida, où cette communauté est majoritaire, et qu'il retire ses forces de cette ville du sud de la Syrie.

"Comme nous l'avons clairement indiqué et averti, Israël n'abandonnera pas les druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation" dans le sud du pays annoncée après la chute de Bachar al-Assad, a déclaré le ministre, cité par ses services. L'armée israélienne "augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris", a-t-il ajouté.

 

 


Washington exige d'Israël une enquête après la mort d'un Américain en Cisjordanie

Mohammed Asalia inspecte une voiture détruite qui a été brûlée lors d'une attaque de colons israéliens sur le village de Burqa, à l'est de Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël, le 15 juillet 2025. (AFP)
Mohammed Asalia inspecte une voiture détruite qui a été brûlée lors d'une attaque de colons israéliens sur le village de Burqa, à l'est de Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël, le 15 juillet 2025. (AFP)
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  • Saif al-Din Musalat habitait en Floride, où il était né, et s'était rendu début juin en Cisjordanie "pour passer du temps avec ses proches", selon sa famille
  • Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a annoncé vendredi dernier qu'il était mort "après avoir été violemment battu, sur l'ensemble du corps, par des colons" dans le village de Sinjil, au nord de Ramallah

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont exigé d'Israël mardi une enquête "approfondie" après le décès la semaine dernière d'un Américano-Palestinien, battu à mort par des colons israéliens en Cisjordanie occupée selon l'Autorité palestinienne.

"J'ai demandé à Israël de mener une enquête approfondie sur le meurtre de Saif Musalat, un citoyen américain qui rendait visite à sa famille à Sinjil lorsqu'il a été battu à mort", a écrit l'ambassadeur des Etats-Unis à Jérusalem, Mike Huckabee, sur le réseau X.

"Il faut que les responsables de cet acte criminel et terroriste rendent des comptes. Saif n'avait que 20 ans", a-t-il ajouté dans une rare manifestation publique de pressions des Etats-Unis sur leur allié israélien.

Saif al-Din Musalat habitait en Floride, où il était né, et s'était rendu début juin en Cisjordanie "pour passer du temps avec ses proches", selon sa famille.

Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a annoncé vendredi dernier qu'il était mort "après avoir été violemment battu, sur l'ensemble du corps, par des colons" dans le village de Sinjil, au nord de Ramallah.

Le département d'Etat avait confirmé samedi qu'un citoyen américain était décédé en Cisjordanie, et renvoyé toute question relative à une enquête vers "le gouvernement israélien".

Les autorités palestiniennes ont annoncé qu'un deuxième Palestinien de 23 ans, Mohammed Rizq Hussein al-Shalabi, était mort au cours de ces mêmes affrontements "des suites d'une blessure par balle à la poitrine".

Les violences ont flambé en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Hakeem Jeffries, chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, a également exigé une enquête de la part d'Israël, tout en appelant l'administration Trump à se montrer plus ferme à l'égard des violences en Cisjordanie.

"L'administration Trump ne peut pas continuer à fermer les yeux sur ce qui se passe en Cisjordanie si elle est vraiment déterminée à trouver une paix juste et durable entre Israël et le peuple palestinien", a-t-il affirmé mardi dans un communiqué.

La précédente administration américaine sous Joe Biden a condamné l'action des colons israéliens, sanctionnant plusieurs d'entre eux, mais le président Donald Trump a levé ces mesures dès le premier jour de son retour à la Maison Blanche.

Figure de la droite chrétienne conservatrice, l'ambassadeur américain Mike Huckabee est proche des milieux israéliens pro-colonisation.

 


Irak : de nouvelles attaques de drones touchent trois champs pétrolifères dans le Kurdistan irakien

La région autonome du Kurdistan irakien a conclu des accords lucratifs de partage de la production, qui permettent aux compagnies pétrolières internationales de récupérer rapidement leurs coûts et de partager les bénéfices entre elles et le gouvernement. (Photo d'archive AFP)
La région autonome du Kurdistan irakien a conclu des accords lucratifs de partage de la production, qui permettent aux compagnies pétrolières internationales de récupérer rapidement leurs coûts et de partager les bénéfices entre elles et le gouvernement. (Photo d'archive AFP)
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  • Ces dernières semaines, l'Irak a été le théâtre d'une série d'attaques de drones et de roquettes non revendiquées. Celles de mercredi portent à cinq le nombre de champs pétrolifères touchés dans la région en l'espace d'une semaine.
  • L'Irak est fréquemment confronté à ce type d'attaques, souvent liées à des luttes d'influence par procuration entre l'Iran, les États-Unis et leur allié Israël.

IRBIL, IRAK : Trois champs pétrolifères de la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l'Irak, ont été touchés mercredi matin par des attaques de drones chargés d'explosifs, ont annoncé les forces kurdes. Cette attaque survient au lendemain d'une attaque similaire ayant entraîné l'interruption des activités d'un champ pétrolifère.

Ces dernières semaines, l'Irak a été le théâtre d'une série d'attaques de drones et de roquettes non revendiquées. Celles de mercredi portent à cinq le nombre de champs pétrolifères touchés dans la région en l'espace d'une semaine.

« À 6 h 00 et 6 h 15 (3 h 00 et 3 h 15 GMT), deux drones chargés d'explosifs ont attaqué » le champ pétrolifère de Pechkabir, exploité par le groupe pétrolier norvégien DNO, puis, à 7 h 00 (4 h 00 GMT), un drone similaire a frappé le champ de Tawke, dans le district de Zakho, ont indiqué les services de lutte contre le terrorisme du Kurdistan.

Une autre attaque, survenue à 7 h 14 (4 h 14 GMT), a visé un champ pétrolifère géré par les États-Unis dans la province de Dohuk. Aucune victime n'a été signalée. 

Longtemps en proie à des conflits, l'Irak est fréquemment confronté à ce type d'attaques, souvent liées à des luttes d'influence par procuration entre l'Iran, les États-Unis et leur allié Israël.

Ces attaques surviennent également à un moment où les tensions entre Bagdad et Erbil concernant les exportations de pétrole s'exacerbent, un important oléoduc traversant la Turquie étant fermé depuis 2023 en raison de différends juridiques et de problèmes techniques.

Ces attaques surviennent au lendemain d'une autre attaque de drone chargée d'explosifs qui a entraîné la suspension des activités dans le champ pétrolifère de Sarsang, à Duhok, exploité par la société américaine HKN Energy.

Lundi, un drone a été abattu près de l'aéroport d'Erbil, tandis que deux autres ont touché le champ pétrolifère de Khourmala, dans la même province, causant des dégâts matériels.

Le Kurdistan irakien se présente comme une oasis de stabilité dans un Irak instable et attire les investisseurs étrangers grâce à ses liens étroits avec les États-Unis et les pays européens.