PARIS: La semaine dernière, les indicateurs des infections respiratoires aiguës - grippe, bronchiolite et Covid-19 -, étaient globalement en hausse en médecine de ville et en milieu hospitalier, selon le bulletin hebdomadaire de Santé Publique France mercredi, qui appelle à se faire vacciner.
Toutes les régions de l’Hexagone, excepté la Corse, étaient en épidémie de bronchiolite, avec une tendance à la stabilisation de l'activité en médecine de ville, a précisé l'agence sanitaire.
La confirmation de cette tendance pourrait annoncer un passage du pic épidémique dans les semaines à venir, estime-t-elle.
La bronchiolite, causée principalement par le virus respiratoire syncytial (VRS), provoque des difficultés respiratoires chez les bébés. Généralement sans gravité, elle peut néanmoins déboucher sur des passages aux urgences et des hospitalisations.
L'an dernier, elle a ainsi été à l'origine d'une épidémie sans précédent depuis plus de dix ans, conduisant des dizaines de milliers de nourrissons à l'hôpital.
L'une des grandes questions est l'effet qu'aura un nouveau traitement préventif, le Beyfortus de Sanofi, qui a rencontré une vive adhésion des parents au point d'être victime de son succès.
La semaine dernière, l'activité liée a la Covid-19 était, elle, "en légère augmentation en médecine de ville et à l'hôpital, notamment chez les 65 ans et plus".
Les indicateurs de la grippe/syndrome grippal étaient aussi en augmentation en médecine de ville et globalement stables à l'hôpital.
"Dans ce contexte et dans la perspective des rassemblements familiaux des fêtes de fin d’année, il s’avère primordial que les personnes à risque se protègent en ayant recours à la vaccination contre la grippe saisonnière et la Covid-19 et que chacun continue d’adopter les gestes barrières", prône Santé Publique France.
Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a tweeté vendredi dernier sur X (ex-Twitter): "à la différence de celle contre le Covid, les chiffres de la vaccination contre la grippe sont médiocres. C’est désormais préoccupant. Il nous faut un sursaut. Sinon, ce sont l’hôpital et les plus fragiles qui vont payer tout cela au prix fort".