Le roman de Sonia Nimr, « Wondrous Journeys in Strange Lands », explore toute une vie de découvertes

« Wondrous Journeys in Strange Lands » (Les merveilleux voyages en terres étranges) de Sonia Nimr. (Fourni)
« Wondrous Journeys in Strange Lands » (Les merveilleux voyages en terres étranges) de Sonia Nimr. (Fourni)
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Publié le Lundi 28 décembre 2020

Le roman de Sonia Nimr, « Wondrous Journeys in Strange Lands », explore toute une vie de découvertes

CHICAGO : Des contreforts d'une montagne de Palestine aux rives de Tanger, se dessine l'histoire de Qamar, une exploratrice que nous découvrons dans le roman de Sonia Nimr « Wondrous Journeys in Strange Lands » (Les merveilleux voyages en terres étranges). Dans ce récit extraordinaire, traduit par Marcia Lynx Qualey, Qamar poursuit son désir de découvrir le monde, à l'instar du plus grand explorateur musulman, Ibn Battuta. Qamar ne tarde pas à comprendre que les chemins de la vie sont sinueux et semés d'embûches. Mais c'est en empruntant ces chemins qu'elle apprendra les plus grandes leçons, pourvu qu'elle réussisse à les traverser.          

Cette histoire qui commence dans un flacon de verre à Tanger retrouve ses racines en Palestine où sont nées deux sœurs jumelles, Shams et Qamar. Leur vie commence de façon étrange, tout comme leur avenir, dans un village maudit par leur père. Qamar et Shams n'ont pas d'autres amis que les pages de leur bibliothèque que leur mère a héritée de son père libraire. C'est dans les pages de ces livres que les deux sœurs vivront leurs aventures, mais aucune ne préparera Qamar à la vie qu'elle est sur le point de mener.

Pour fuir sa vie triste et maudite et le patriarcat lourd qui pèse sur le village, Qamar décide de se lancer dans une aventure en direction de Jérusalem et de Gaza, et de là vers l'Égypte. Des bandits aux princesses des grands palais en passant par les pirates qui naviguent sur les mers, la vie de Qamar connaît de nombreux tournants dans ce périple en quatre parties. Le roman de Nimr est animé et exaltant. Les histoires de Qamar, un peu comme les histoires de Shahrazade, la gardent en vie et la préparent à affronter le jour qui vient.

Le folklore contemporain de Nimr éveille chez ses lecteurs un intérêt pour l'histoire et l'exploration. Ainsi, Qamar part avec un seul livre à la main, un livre qu'elle perd et qu'elle retrouve plusieurs fois au cours de son voyage.

Avec la joie et la tragédie, et les dénouements à la fois prévus et surprenants, on découvre au cœur de l'histoire de Nimr le voyage que Qamar devra entreprendre pour devenir la femme qu'elle est destinée à être.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.