Décès de John Le Carré, maître britannique du roman d'espionnage

L'auteur à succès britannique John le Carré prononce un discours le 15 octobre 2017 à Hambourg, où il présente son nouveau livre "A Legacy Of Spies". Connu pour ses romans d'espionnage de la guerre froide, le Carré est décédé à l'âge de 89 ans (Photo, AFP).
L'auteur à succès britannique John le Carré prononce un discours le 15 octobre 2017 à Hambourg, où il présente son nouveau livre "A Legacy Of Spies". Connu pour ses romans d'espionnage de la guerre froide, le Carré est décédé à l'âge de 89 ans (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 14 décembre 2020

Décès de John Le Carré, maître britannique du roman d'espionnage

  • Le roman, vendu à plus de 20 millions d'exemplaires dans le monde, raconte l'histoire d'Alec Leamas, un agent double britannique, passé en Allemagne de l'Est
  • Dans son dernier roman, paru en octobre 2019, l'europhile John Le Carré dressait un portrait sans concessions du Premier ministre Boris Johnson dépeint en « porc ignorant » et qualifiait le Brexit de « folie ».

LONDRES: Le maître britannique du roman d'espionnage John Le Carré, qui a vendu plus de 60 millions de livres dans le monde, est décédé à l'âge de 89 ans d'une pneumonie.

« C'est avec grande tristesse que j’annonce le decès de David Cornwell, connu dans le monde sous le nom de John le Carré, suite à une courte maladie (non liée au Covid-19) en Cornouailles, la veille du 12 décembre 2020 à l’age de 89 ans. », a confirmé son agent Jonny Geller, PDG du groupe Curtis Brown, dans un communiqué publié sur le site internet de cette même agence. L'écrivain laisse derrière lui une femme et quatre fils.

« C'est avec grande tristesse que nous devons confirmer que David Cornwell - John le Carré - est décédé d'une pneumonie samedi soir après une courte bataille contre la maladie », a consolidé sa famille dans un message relayé par son agent. 

John Le Carré a écrit vingt-cinq romans et un volume de mémoires, «The Pigeon Tunnel » (2016). Il a vendu au total plus de 60 millions de livres dans le monde.

Il s'était inspiré de sa carrière d'agent secret, ruinée par l'agent double britannique Kim Philby qui avait révélé sa couverture et celle de nombreux de ses compatriotes au KGB, le poussant à démissionner du MI6.

« Nous avons perdu une grande figure de la littérature anglaise », a déclaré son agent, louant son « grand esprit », sa « gentillesse », son « humour » et son « intelligence ».

Le roi du roman d'horreur, l'américain Stephen King, a déploré sur Twitter la mort d'un  « géant littéraire » et « esprit humanitaire ». L'écrivain et historien britannique Simon Sebag Montefiore s'est dit sur le même réseau social « bouleversé » par la mort d'un  « titan de la littérature anglaise ».

« Brillant et populaire »

John Le Carré était devenu célèbre dans le monde entier après la parution de son troisième roman, « L'Espion qui venait du froid » (1964), qu'il écrivit à 30 ans, « mangé par l'ennui » que ses activités de diplomate à l'ambassade britannique de Bonn en Allemagne lui procuraient.

Le manuscrit avait été autorisé par les services secrets qui avaient conclu qu'il s'agissait d'une œuvre de « pure fiction du début à la fin », avait écrit John Le Carré en 2013 dans le quotidien The Guardian. Mais la presse avait eu une toute autre opinion, racontait-il, décidant que ce récit n'était « pas simplement authentique mais était une sorte de message révélateur venu de l'Autre Côté ».

Le roman, vendu à plus de 20 millions d'exemplaires dans le monde, raconte l'histoire d'Alec Leamas, un agent double britannique, passé en Allemagne de l'Est. Son adaptation au grand écran, avec Richard Burton dans le rôle titre, a marqué le début d'une longue collaboration avec le cinéma et la télévision. 

Le romancier Robert Harris a décrit Le Carré comme « l'un de ces auteurs qui était non seulement un écrivain brillant mais qui a aussi pénétré la culture populaire, et c'est très rare ».

 « L'espion qui venait du froid » est un « chef-d'œuvre », a déclaré Harris à la chaîne de télévision SkyNews. « C'est une histoire incroyablement captivante et très profonde, et elle a transformé l'écriture du roman d'espionnage. C'était un brillant portrait psychologique de l'espionnage, de la trahison et du déclin du pouvoir britannique. », a-t-il ajouté.

Dans son dernier roman, paru en octobre 2019, l'europhile John Le Carré dressait un portrait sans concessions du Premier ministre Boris Johnson dépeint en « porc ignorant » et qualifiait le Brexit de « folie ».


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com