WASHINGTON: Joe Biden, qui a promis de faire tout son possible pour libérer 8 citoyens américains encore retenus en otages à Gaza, a rencontré mercredi des membres de leurs familles à la Maison Blanche.
A l'issue de la rencontre, la première à s'être déroulée en personne depuis l'attaque inédite du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, le père d'un otage a assuré que la conversation avait été "formidable".
Peu après cet assaut sanglant, le démocrate de 81 ans s'était déjà entretenu par visioconférence avec les familles.
"Nous avons été confortés dans le sentiment que nous n'avons pas de meilleurs amis à Washington (...) que le président américain et son administration", a estimé Jonathan Dekel-Chen, qui tenait dans ses mains une photo de son fils Sagui Dekel-Chen, 35 ans, enlevé dans le kibboutz de Nir Oz.
Il n'a pas toutefois voulu en dire plus sur la teneur de la conversation "privée" avec Joe Biden, à laquelle a aussi participé le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
Les familles espèrent désormais un "miracle", a ajouté Liz Naftali, grand-tante de la petite Abigail, 4 ans, qui a pour sa part déjà été libérée.
Il reste huit personnes américaines retenues en otage à Gaza, selon John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, mais la Maison Blanche n'a pas donné d'assurance sur leur état de santé, ou d'informations sur leurs conditions de captivité.
Selon Israël, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien et environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Une centaine d'otages ont été libérés dans le cadre d'une trêve fin novembre en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.
Au total, il reste 135 otages à Gaza, dont certains sont morts, d'après l'armée.
Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant le territoire palestinien assiégé et menant, depuis le 27 octobre, une vaste opération terrestre. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état mercredi de 18.608 morts dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des moins de 18 ans.