La Russie lance un avis de recherches à l'encontre du chef du renseignement militaire ukrainien

Cette photo prise et diffusée par la Fondation Victor Pinchuk le 9 septembre 2023 montre le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Budanov participant à la 18e réunion de la stratégie européenne de Yalta "L'avenir se décide en Ukraine" à Kiev. (AFP).
Cette photo prise et diffusée par la Fondation Victor Pinchuk le 9 septembre 2023 montre le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Budanov participant à la 18e réunion de la stratégie européenne de Yalta "L'avenir se décide en Ukraine" à Kiev. (AFP).
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Publié le Jeudi 14 décembre 2023

La Russie lance un avis de recherches à l'encontre du chef du renseignement militaire ukrainien

  • Le nom de Kirill (Kyrylo en ukrainien) Boudanov, 37 ans, apparaît désormais dans la base de données du ministère russe de l'Intérieur des personnes recherchées
  • Fin novembre, l'Ukraine a affirmé soupçonner la Russie de l'empoisonnement aux métaux lourds de l'épouse de M. Boudanov, Marianna Boudanova

MOSCOU: Les autorités russes ont inclus jeudi le chef du renseignement militaire ukrainien (GUR), Kirill Boudanov, dans la liste de personnes recherchées, cette structure étant considérée comme responsable de plusieurs attaques contre la Russie.

Le nom de Kirill (Kyrylo en ukrainien) Boudanov, 37 ans, apparaît désormais dans la base de données du ministère russe de l'Intérieur des personnes recherchées pour des violations du code pénal.

La Russie dit avoir neutralisé neuf drones se dirigeant vers Moscou

La Russie a dit jeudi avoir neutralisé neuf drones ukrainiens se dirigeant vers Moscou, quelques heures avant que le président Vladimir Poutine participe dans la capitale russe à une séance de questions-réponses avec des journalistes et de citoyens.

"Une tentative du régime de Kiev de commettre une attaque terroriste avec des drones aériens contre des sites sur le territoire russe a été déjouée", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

"Neuf drones ukrainiens ont été détruits ou interceptés" au-dessus de la région de Kalouga, à 160 km de la capitale russe, et de celle de Moscou, selon la même source.

Pour sa part, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a précisé sur Telegram que deux de ces drones "se dirigeant vers Moscou" avaient été neutralisés dans le district de Naro-Fominsk, près de la capitale russe.

Selon de premières informations, la chute des débris de ces drones "n'a pas fait de dégâts, ni de blessés", a-t-il souligné.

Les autorités ne précisent pas ce qu'elles lui reprochent.

M. Boudanov, qui dirige le département du renseignement militaire au sein du ministère ukrainien de la Défense depuis 2020, est accusé par les autorités russes d'avoir organisé en octobre 2022 l'attaque qui a partiellement détruit le pont reliant la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, à la Russie.

Fin novembre, l'Ukraine a affirmé soupçonner la Russie de l'empoisonnement aux métaux lourds de l'épouse de M. Boudanov, Marianna Boudanova, qui conseille le maire de Kiev Vitali Klitschko.

Le Kremlin a rejeté ces accusations, son porte-parole Dmitri Peskov ayant assuré à la presse que "l'Ukraine accuse toujours de tout la Russie".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.