«Into the Inner Self»: Un dialogue entre le moi intérieur et le monde extérieur

Chaque tableau se caractérise par des formes, des symboles et des couleurs spectaculaires. (Photo fournie).
Chaque tableau se caractérise par des formes, des symboles et des couleurs spectaculaires. (Photo fournie).
Cette exposition encourage la méditation comme un moyen d’atteindre la conscience de soi. (Photo fournie).
Cette exposition encourage la méditation comme un moyen d’atteindre la conscience de soi. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 14 décembre 2023

«Into the Inner Self»: Un dialogue entre le moi intérieur et le monde extérieur

  • «Into the Inner Self» est une exploration captivante qui reflète le travail d’introspection de Jassim al-Dhamin
  • «Je cherche à provoquer ma mémoire, à la rappeler au présent puis la réimaginer sous une forme visuelle»

RIYAD: La fondation l’Art Pur, une institution culturelle créée en 1999, a abrité une exposition personnelle de l’artiste saoudien Jassim al-Dhamin du 22 novembre au 14 décembre, à Riyad, mettant ainsi en avant sa dernière œuvre.

«Into the Inner Self» est une exploration captivante qui reflète le travail d’introspection de Jassim al-Dhamin. L’artiste expérimente la profonde relation entre le moi intérieur et le monde extérieur, soulignant l’importance du dialogue entre les deux pour acquérir une compréhension plus profonde de l’existence.

L’exposition présente une collection des dernières œuvres de l’artiste, invitant les spectateurs à entreprendre leur propre voyage intérieur et à plonger dans les profondeurs de l’âme humaine.

Chaque tableau se caractérise par des formes, des symboles et des couleurs spectaculaires, créant un monde expressif qui reflète les expériences humaines et les perspectives sociétales.

Cette exposition encourage la méditation comme un moyen d’atteindre la conscience de soi, favorisant l’équilibre intérieur, la stabilité et l’épanouissement personnel.

Jassim al-Dhamin, artiste visuel, est né en 1988 sur l’île de Tarut dans le gouvernorat de Qatif, dans l’est de l’Arabie saoudite. Sa fascination pour les couleurs et le dessin dès son plus jeune âge le mène spontanément aux beaux-arts.

Il exerce son art depuis l’enfance et gagne en confiance grâce aux encouragements de ses professeurs, notamment à l’école primaire. Bien qu’il ait suivi des études en génie électrique à l’université, il n’a jamais abandonné sa passion et il s’est développé en tant qu’artiste par la recherche, l’expérimentation et la pratique continue dans son atelier.

L’artiste confie à Arab News en français: «Je cherche à reconnaître et à explorer ce moi à travers ce processus. Il s’agit d’un voyage intérieur qui me permet d’explorer, de me poser des questions éthiques et existentielles. Je cherche à exprimer mes préoccupations, mes doutes et mes rêves.»

«Ainsi, je cherche à provoquer ma mémoire, à la rappeler au présent puis la réimaginer sous une forme visuelle. Je la pratique comme une sorte de célébration; je décompose mes souvenirs, mes rêves et mes doutes, je m’en imprègne puis je triomphe lorsqu’elle prend la forme d’une image.»

Les tableaux de cet artiste donnent naissance à un univers expressif à travers l'utilisation de couleurs, de formes et de symboles. Cet ensemble reflète une contemplation profonde, cherchant à donner vie aux expériences humaines et aux idées sociales. L'artiste explore l'ambiguïté séquentielle de la mémoire, il développe un sens du présent et il établit une relation solide avec l'invisible, le tangible, et tout ce qui se situe entre ces deux perceptions.

L’artiste explique à Arab News en français: «Les formes d’expression de soi ont évolué même dans les arts contemporains. C’est important de comprendre qui nous sommes. Il est essentiel de comprendre notre identité collective avant de pouvoir saisir la sienne. L’artiste doit veiller à sa crédibilité dans l’expression de son art. Je pourrais par exemple peindre une tente en plein désert, mais je n’aime pas le désert, je n’y habite pas alors que j’aime la ville et que j’y habite.»

«Je conseille aux artistes de prêter une attention particulière à cet aspect afin qu’ils puissent être honnêtes dans leurs moyens d’expression et d’adopter une méthodologie rigoureuse en ce sens.»

Son entrée dans le monde de l'art remonte à l'année 2009, lors de sa première exposition. Ses débuts ont été marqués par sa participation à l'exposition des jeunes artistes organisée par la Société saoudienne pour la culture et les arts, où il a décroché le premier prix. Depuis, il a été présent dans de nombreuses expositions collectives en Arabie saoudite et dans les pays du Golfe. Sa première exposition individuelle, intitulée «Hope», s’est tenue en 2014, et il a été honoré du Prix d'acquisition pour l'art islamique contemporain décerné par le ministère de la Culture et de l'Information en 2012.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com