Aide à l'Ukraine : Volodymyr Zelensky en visite surprise en Allemagne

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky arrive au commandement de l'armée américaine en Europe à Wiesbaden lors d'une visite surprise en Allemagne, le 14 décembre 2023, alors que Kiev tente d 'assurer la continuité du Soutien occidental au pays en difficulté (Photo, Service de Presse Présidentiel ukrainien, AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky arrive au commandement de l'armée américaine en Europe à Wiesbaden lors d'une visite surprise en Allemagne, le 14 décembre 2023, alors que Kiev tente d 'assurer la continuité du Soutien occidental au pays en difficulté (Photo, Service de Presse Présidentiel ukrainien, AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 14 décembre 2023

Aide à l'Ukraine : Volodymyr Zelensky en visite surprise en Allemagne

  • La police allemande avait communiqué sur cette visite en fin d'après-midi, annonçant l'arrivée de M. Zelensky à l'aéroport de Francfort
  • L'Allemagne est aussi un important contributeur d'aide militaire, financière et humanitaire à l'Ukraine depuis l'invasion russe le 24 février 2022

FRANCFORT: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a effectué jeudi une visite surprise en Allemagne, au moment où Kiev presse ses alliés occidentaux de poursuivre leur aide au pays attaqué par la Russie.

"Après ma visite en Norvège, je suis arrivé au Commandement de l'armée américaine en Europe, basé à Wiesbaden, en Allemagne", a écrit le président ukrainien sur X (ex-Twitter).

La police allemande avait communiqué sur cette visite en fin d'après-midi, annonçant l'arrivée de M. Zelensky à l'aéroport de Francfort.

Les Etats-Unis ont établi en 2022 un centre de coordination pour l'aide à l'Ukraine sur la base militaire de Clay, située à Wiesbaden, dans l'ouest de l'Allemagne.

"J'ai été une fois de plus convaincu de l'excellente qualité de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Nous en avons absolument besoin pour la victoire !", a encore écrit le dirigeant ukrainien à propos de cette visite.

"Nous espérons que le Congrès américain prendra bientôt la décision cruciale de poursuivre ce soutien vital à l'Ukraine", a-t-il ajouté à propos d'une nouvelle enveloppe d'aide de 61 milliards de dollars sur laquelle la puissante institution américain peine à s'accorder.

L'Allemagne est aussi un important contributeur d'aide militaire, financière et humanitaire à l'Ukraine depuis l'invasion russe le 24 février 2022.

Jeudi, le ministère ukrainien de la Défense a annoncé avoir reçu un nouveau système américain de défense antiaérienne Patriot, fourni par Berlin, particulièrement utile face à la multiplication récente d'attaques de missiles et de drones russes contre l'Ukraine.

C'est le deuxième système Patriot livré à Kiev par l'Allemagne.

La visite en Allemagne intervient au lendemain d'un déplacement du président ukrainien à Oslo, en Norvège, où il a rencontré les dirigeants de cinq pays nordiques, qui comptent parmi les principaux donateurs de l'Ukraine dans son combat contre l'agression russe.

La contre-offensive militaire lancée en juin par l'armée ukrainienne n'ayant pas apporté les résultats espérés, M. Zelensky cherche à remobiliser ses alliés.

Elle arrive également en plein Conseil européen des 27 à Bruxelles jeudi et vendredi consacré à l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE et l'approbation d'une aide européenne de 50 milliards d'euros, sous forme de dons et de prêts, en faveur de l'Ukraine.

"Je vous demande une chose, ne trahissez pas les citoyens et leur foi dans l'Europe", a déclaré le président ukrainien dans un discours en vidéoconférence devant les chefs d'Etat et de gouvernements européens présents à ce sommet.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.