L'UE s'engage à surmonter le veto hongrois pour aider l'Ukraine

Cette photographie prise le 15 décembre 2023 montre des drapeaux ukrainiens et de l'Union européenne sur la place européenne du centre-ville de Kiev, au milieu de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
Cette photographie prise le 15 décembre 2023 montre des drapeaux ukrainiens et de l'Union européenne sur la place européenne du centre-ville de Kiev, au milieu de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
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Publié le Samedi 16 décembre 2023

L'UE s'engage à surmonter le veto hongrois pour aider l'Ukraine

  • Les dirigeants européens se sont engagés vendredi à soutenir l'Ukraine, que la Hongrie de Viktor Orban confirme ou non son veto à une aide de 50 milliards d'euros
  • Le dirigeant hongrois, plus proche allié de la Russie en Europe, est resté inflexible en refusant tout argent supplémentaire à l'Ukraine en guerre, lors d'une nuit entière de négociations

BRUXELLES: Les dirigeants européens se sont engagés vendredi à soutenir l'Ukraine, que la Hongrie de Viktor Orban confirme ou non son veto à une aide de 50 milliards d'euros lors d'un nouveau sommet début 2024.

"D'ici là, nous utiliserons le temps pour nous assurer d'avoir, quoi qu'il arrive, une solution opérationnelle lors de ce sommet", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le dirigeant hongrois, plus proche allié de la Russie en Europe, est resté inflexible en refusant tout argent supplémentaire à l'Ukraine en guerre, lors d'une nuit entière de négociations.

Face à cette impasse, les dirigeants européens ont convenu de se retrouver l'an prochain, lors d'un nouveau sommet, dans l'espoir d'un accord à 27. Mais s'ils devaient échouer, ils se sont néanmoins engagées à la soutenir, y compris à 26.

"Nous travaillons très dur, bien sûr, pour parvenir à un accord entre les 27 États membres. Mais je pense qu'il est également nécessaire de travailler sur des alternatives potentielles afin de disposer d'une solution opérationnelle au cas où un accord à 27 ne serait pas possible", a précisé Mme von der Leyen.

"Je suis raisonnablement optimiste" sur les chances d'un accord à 27, a déclaré de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, est allé plus loin en se disant "extrêmement confiant et optimiste" sur la capacité de l'UE à tenir ses engagements envers l'Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a appelé de son côté le dirigeant hongrois à se "comporter en Européen" et à ne pas prendre l'UE "en otage" sur l'Ukraine.

Après une longue nuit de tractations à Bruxelles, qui n'a pas permis de le faire fléchir, Viktor Orban a enfoncé le clou en conditionnant l'aide à Kiev au déblocage de la totalité des fonds européens pour son pays.

"J'ai toujours dit que si on procédait à un amendement du budget de l'UE (...), la Hongrie saisirait l'occasion pour revendiquer clairement ce qu'elle mérite. Pas la moitié, pas un quart, mais la totalité", a-t-il lancé sur la radio d'Etat.

Budapest a obtenu mercredi le déblocage de dix milliards d'euros de fonds européens, après une décision de la Commission européenne qui a provoqué la colère de certains eurodéputés. Au total, 21 milliards de fonds européens destinés à la Hongrie sont toujours gelés par l'UE, dans le cadre de différentes procédures, en raison des manquements à l'Etat de droit reprochés à Budapest.

Mais la quête d'un compromis s'annonce particulièrement difficile.

L'UE avait prévu d'accorder à l'Ukraine une aide de 50 milliards d'euros, 33 milliards de prêts et 17 milliards d'euros de dons, sur quatre ans à compter de l'an prochain.

Cette nouvelle aide est jugée cruciale à Kiev au moment où une aide américaine de plus de 60 milliards de dollars reste bloquée au Congrès en raison de réticences d'élus républicains.

Le Kremlin salue la Hongrie qui «défend» ses intérêts

Le Kremlin a estimé vendredi que la Hongrie "défendait" ses intérêts, "contrairement à de nombreux pays européens", après que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a bloqué une nouvelle aide de l'Union européenne à l'Ukraine.

"La Hongrie est un pays souverain, elle a ses intérêts. Et contrairement à de nombreux pays européens, elle défend fermement ses intérêts, ce que nous apprécions", a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov.

La Russie mène une offensive contre l'Ukraine depuis bientôt deux ans et Viktor Orban est le seul dirigeant de l'UE à avoir maintenu des liens étroits avec le Kremlin.

Depuis le début du conflit, Moscou mise sur la lassitude occidentale et toute hésitation des alliés de Kiev conforte la Russie dans l'idée que son pari sera gagnant.

Dmitri Peskov a également estimé qu'une entrée de l'Ukraine et de la Moldavie "déstabiliserait" l'Union européenne car ces pays n'en "remplissent pas les critères", au lendemain de l'ouverture de négociations d'adhésion.

Dmitri Peskov a estimé qu'il s'agissait uniquement d'une "décision politique" et d'une façon pour l'UE de montrer son "soutien".

Pas dans la salle

Les dirigeants européens avaient pourtant réussi quelques heures plus tôt à se mettre d'accord sur l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine.

M. Orban avait cette fois accepté de s'abstenir, quittant même la salle, pour ne pas avoir à endosser une décision qu'il n'a cessé de juger désastreuse pour l'avenir de l'UE.

Dans une vidéo publiée sur Facebook, Viktor Orban a ensuite expliqué que son pays ne voulait pas "partager la responsabilité" de ce choix "insensé" des 26 autres Etats.

"C'est une victoire pour l'Ukraine, pour toute l'Europe, une victoire qui motive, inspire et rend plus fort", a en revanche lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Si le processus sera long, la symbolique est forte pour ce pays en guerre depuis le 24 février 2022, date du début de l'invasion russe.

Signal d'encouragement

Volodymyr Zelensky attendait, tout comme des millions d'Ukrainiens, un signal d'encouragement des Européens, au moment où les signaux négatifs venus de Washington se multiplient.

Depuis des semaines les nuages s'accumulent au-dessus de l'Ukraine: sa contre-offensive militaire n'a pas produit de percée décisive et l'aide occidentale, indispensable à l'effort de guerre, est bloquée.

L'UE a également décidé d'accorder le statut de pays candidat à la Géorgie et d'ouvrir, sous conditions, des négociations d'adhésion avec la Bosnie-Herzégovine.

En revanche, à nouveau désunie, l'UE n'est pas parvenue à trouver un accord sur une déclaration commune sur la situation au Moyen-Orient,

Il y a une majorité de pays européens soutenant un cessez-le-feu à Gaza, "mais pas d'unanimité", a reconnu le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.


Rubio promet un soutien "indéfectible" à Israël, avant une visite à Doha

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitent le Mur occidental, le lieu de prière le plus sacré du judaïsme, dans la vieille ville de Jérusalem. (AP)
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitent le Mur occidental, le lieu de prière le plus sacré du judaïsme, dans la vieille ville de Jérusalem. (AP)
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  • En visite à Jérusalem, le secrétaire d’État Marco Rubio a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza
  • Alors que les offensives israéliennes se poursuivent, causant de lourdes pertes civiles à Gaza, les critiques internationales s’intensifient

Jérusalem: Le secrétaire d'Etat Marco Rubio a promis lundi à Jérusalem le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à la veille d'un déplacement à Doha.

Durant la visite de M. Rubio, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile locale faisant état d'au moins 49 morts, dont des enfants.

Lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, cette offensive a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.

Le déplacement de M. Rubio a coïncidé avec un sommet arabo-islamique à Doha, quelques jours après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.

"Les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur, mais cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé", a déclaré M. Rubio après une rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser", a-t-il ajouté.

M. Rubio se rend mardi au Qatar, en route pour Londres, afin de "réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l'attaque israélienne", selon le département d'Etat.

La frappe aérienne au Qatar, un médiateur entre Israël et le Hamas, a contrarié le président Donald Trump.

"Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents", a-t-il dit dimanche.

Malgré cette critique, M. Netanyahu a estimé que M. Trump était "le plus grand ami" qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.

- "Animaux barbares" -

Au sommet de Doha, l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s'en est prix à Israël, l'accusant de "vouloir faire échouer les négociations" en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre.

Un communiqué final du sommet a appelé "tous les Etats à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël", alors que les six monarchies du Golfe ont appelé les Etats-Unis à "user de leur influence" pour contenir Israël.

A Jérusalem, M. Rubio s'est montré pessimiste quant à la possibilité d'une solution "diplomatique" à Gaza, qualifiant le Hamas d'"animaux barbares".

"Même si nous souhaitons vivement qu'il existe un moyen pacifique et diplomatique pour mettre fin (à la guerre) -et nous continuerons à explorer cette voie-, nous devons également nous préparer à la possibilité que cela ne se produise pas", a-t-il dit.

M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l'Arabie saoudite le 22 septembre à l'ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d'un Etat de Palestine, au côté d'Israël.

Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s'oppose fermement à la création d'un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.

Les Etats-Unis sont également hostiles à cette démarche, qui selon M. Rubio, a "enhardi" le Hamas.

En soirée, le secrétaire d'Etat a rencontré à Jérusalem des familles d'otages, selon un responsable du département d'Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée israélienne.

- "Un corps sans âme" -

Dans le territoire palestinien, la Défense civile a indiqué que plus de la moitié des 49 Palestiniens tués l'avaient été à Gaza-ville, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.

Compte-tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

L'armée israélienne, qui présente Gaza-ville comme l'un des derniers bastions du Hamas dans le territoire palestinien, y a détruit plusieurs tours d'habitation en accusant le Hamas de s'y cacher.

Les Palestiniens continuent de fuir, en grand nombre, la ville et ses environs, qui comptaient un million d'habitants selon l'ONU.

"Je me sens comme un corps sans âme", dit Susan Annan, une Palestinienne qui habitait dans l'une de tours détruites. "Nous avons quitté notre maison avec seulement nos vêtements. Nous n'avons rien pu emporter."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L'ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.


La flottille pour Gaza quitte la Tunisie, direction le territoire palestinien

Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
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  • Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place
  • Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser"

BIZERTE: Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire.

"Nous essayons d'envoyer un message à la population de Gaza, (de lui dire) que le monde ne l'a pas oubliée", a dit à l'AFP la militante écologiste suédoise Greta Thunberg avant d'embarquer dans le port de Bizerte, dans le nord de la Tunisie.

"Lorsque nos gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités, nous n'avons pas d'autre choix que de prendre les choses en main", a-t-elle ajouté.

Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place.

Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser", "nous partons par solidarité, dignité et pour la justice".

Les embarcations arrivées d'Espagne s'étaient transférées à Bizerte après un séjour mouvementé à Sidi Bou Saïd, près de Tunis.

La "Global Sumud Flotilla", accueillie par des rassemblements de soutien, a indiqué que deux de ses bateaux avaient été visés par des attaques de drones deux nuits de suite la semaine passée, publiant des vidéos à l'appui. Après la deuxième annonce, les autorités tunisiennes ont dénoncé "une agression préméditée" et dit mener une enquête.

L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan qui, comme Greta Thunberg, avait été détenue à bord du "Madleen" lors d'une précédente traversée vers Gaza, a dit à l'AFP redouter "bien entendu" de nouvelles attaques, ajoutant: "on se prépare aux différents scénarios".

Selon elle, les personnalités les plus en vue - dont l'actrice française Adèle Haenel - ont été réparties entre les deux plus gros bateaux de coordination "de manière à équilibrer et (ne) pas concentrer toutes les personnalités visibles dans un seul et même bateau".

Le départ de Tunisie a été repoussé à plusieurs reprises en raison de motifs de sécurité, de retard dans les préparatifs pour certains bateaux et de la météo.

La Global Sumud Flotilla ("sumud" signifie "résilience" en arabe), qui comprend aussi des embarcations parties ces derniers jours de Corse (France), Sicile (Italie) et Grèce, avait initialement prévu d'atteindre le territoire palestinien à la mi-septembre, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.

 


Les ministres du Groupe E3 condamnent les frappes israéliennes à Doha

Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
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  • Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza
  • Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas

PARIS: Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni ont condamné, dans une déclaration conjointe, les frappes israéliennes ayant visé Doha le 9 septembre. Ils estiment que ces attaques constituent une violation de la souveraineté du Qatar et représentent un risque d’escalade supplémentaire dans la région.

Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza. « Nous appelons toutes les parties à intensifier leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat », ont-ils insisté.

Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas. Ils appellent les parties à « faire preuve de retenue » et à saisir l’opportunité de rétablir la paix.

Les ministres ont réaffirmé que la priorité devait rester la mise en place d’un cessez-le-feu permanent, la libération des otages et l’acheminement massif d’aide humanitaire à Gaza pour enrayer la famine. Ils demandent l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la ville de Gaza, dénonçant les déplacements massifs de civils, les pertes humaines et la destruction d’infrastructures vitales.

Ils exhortent par ailleurs à garantir aux Nations unies et aux ONG humanitaires un accès sûr et sans entrave à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris dans le Nord.

Enfin, le Groupe E3 a rappelé sa condamnation « sans équivoque » des crimes commis par le Hamas, qualifié de mouvement terroriste, qui doit, selon eux, « libérer immédiatement et sans condition les otages, être désarmé et écarté définitivement de la gouvernance de la bande de Gaza ».