Avec une patinoire au Palais-Royal, la mode happening d'AMI et Alexandre Mattiussi

Des gens patinent sur une patinoire devant le Palais Royal pendant la saison précédant Noël, à Paris, le 19 décembre 2023. (Photo de Dimitar DILKOFF / AFP)
Des gens patinent sur une patinoire devant le Palais Royal pendant la saison précédant Noël, à Paris, le 19 décembre 2023. (Photo de Dimitar DILKOFF / AFP)
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Publié le Mercredi 20 décembre 2023

Avec une patinoire au Palais-Royal, la mode happening d'AMI et Alexandre Mattiussi

  • Au Palais-Royal, la patinoire se situe opportunément face à la boutique éphémère AMI ouverte en décembre pour vendre une collection festive unisexe aux couleurs blanc-argenté de l'hiver
  • L'accès est gratuit, sur réservation, jusqu'à la fin de l'année

PARIS: Patiner au Palais-Royal, au coeur de Paris, et se laisser tenter par une collection capsule: à la veille de Noël, le dernier projet insolite d'Alexandre Mattiussi, créateur de la marque AMI, est à l'image de sa représentation de la mode, hors des sentiers battus.

"La mode est au centre de mon histoire, mais pas que", déclare à l'AFP le styliste de 38 ans, qui a inauguré vendredi une patinoire dans la Cour d'honneur du Palais-Royal, à deux pas du Louvre, l'un des lieux touristiques les plus prisés de la capitale, un mois avant la Fashion week homme.

Une vision qui attire de nombreuses vedettes du cinéma mais aussi des sportifs.

Catherine Deneuve est l'ambassadrice d'un sac à main AMI. Audrey Tautou, Isabelle Adjani, Laetitia Casta ou Charlotte Rampling défilent pour la maison. Quand ce n'est pas Vincent Cassel qui ouvre un défilé et qu'on retrouve après sur la piste de danse d'une after-party.

En septembre, juste avant la Coupe du monde de rugby en France, Alexandre Mattiussi a aussi lancé avec le capitaine des Bleus, Antoine Dupont, une collection capsule siglée du 9, son chiffre fétiche et le numéro du maillot de l'athlète. "Un plaisir personnel" pour ce dernier, permettant de "sortir des sentiers battus".

Au Palais-Royal, la patinoire se situe opportunément face à la boutique éphémère AMI ouverte en décembre pour vendre une collection festive unisexe aux couleurs blanc-argenté de l'hiver: de 160 euros pour un bonnet à 1 300 pour une doudoune et 560 pour le pull fétiche AMI, au logo composé d'un A surmonté d'un coeur.

L'accès est gratuit, sur réservation, jusqu'à la fin de l'année.

Alexandre Mattiussi dit vouloir offrir aux Parisiens des moments de magie qu'il a lui-même vécus à cet endroit.

Paris, "c'est une ville que j'adore, qui m'a accueilli à 25 ans. Le Palais-Royal, c'est un endroit que j'ai toujours visité. Je me baladais, je rêvais ici en imaginant mon avenir", dit-il.

"J'adore Noël, j'ai un fantasme pour la magie de Noël. J'ai grandi en Normandie, je rêvais de neige, de bonhomme de neige, de ski, d'arbre de Noël géant. La patinoire est une occasion de créer un moment unique".

«Rencontres»

"La mode, c'est aussi un endroit où l'on crée des liens, on fait des rencontres, on crée des conversations. Pour moi, c'est très important de ne pas rester que dans le rôle de celui qui dessine des vêtements", poursuit le styliste, qui a précédemment tourné la distanciation imposée par la Covid en spectacle (ses mannequins marchaient sur les quais de Seine alors que les invités regardaient depuis un bateau).

D'ailleurs, "quand je dessine, je ne pense qu'aux autres qui vont les porter. Donc c'est un art de vivre, une façon de voir le monde et faire les choses avec générosité".

Lancée en 2011, AMI était au début une marque masculine prisée par de jeunes Parisiens branchés.

La mode "pragmatique" et facile à porter d'Alexandre Mattiussi s'est féminisée et glamourisée ces dernières années, Sophie Marceau ou Rossy de Palma optant pour ses tenues sur le tapis rouge du Festival de Cannes.

L'arrivée de la ligne femme s'est faite "naturellement", plusieurs amies de ses clients et actrices optant pour ce côté masculin cool et puissant.

"Je pense à ce que les femmes soient bien dans leur peau, qu'elles se sentent belles et, parfois, dans un confort. Je suis très pragmatique mais j'aime les choses belles et élégantes qui durent", détaille le créateur, qui propose des costumes ou manteaux +oversize+ pour lui et elle, mais aussi paillettes, boas et dos nus.

Et comment fait-il pour réunir autour de sa marque toutes ces personnalités ?

"Je leur demande tout simplement, avec mon sourire, ma joie, ma bonne humeur", répond-il. Une attitude rare dans le milieu de la mode.

"J'aime toujours à dire que les amis d'amis sont mes amis. Je suis quelqu'un d'indépendant mais pas un solitaire, j'aime être au centre d'une famille, d'un groupe, d'une bande", conclut-il.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.