Covid-19 : le Royaume-Uni «au coeur de la tempête», la France s'y prépare

Le ministre français de la Santé et de la Solidarité, Olivier Veran, est vu sur un écran de télévision alors qu'il participe au journal télévisé du soir sur la télévision publique française France 2 le 29 décembre 2020, à Paris, au milieu de la pandémie de Covid-19, causée par le nouveau coronavirus. (AFP)
Le ministre français de la Santé et de la Solidarité, Olivier Veran, est vu sur un écran de télévision alors qu'il participe au journal télévisé du soir sur la télévision publique française France 2 le 29 décembre 2020, à Paris, au milieu de la pandémie de Covid-19, causée par le nouveau coronavirus. (AFP)
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Publié le Mercredi 30 décembre 2020

Covid-19 : le Royaume-Uni «au coeur de la tempête», la France s'y prépare

  • Le Royaume-Uni a atteint un nombre d'hospitalisations encore plus important que lors du pic de la première vague, au printemps
  • Un couvre-feu avancé de deux heures, soit à 18H00, est envisagé localement à partir du 2 janvier, a annoncé en soirée le ministre de la Santé Olivier Véran, excluant pour l'heure un nouveau confinement local ou généralisé

Le nombre de contaminations s'envole mardi en Angleterre où l'alerte est lancée sur les hôpitaux surchargés, "au coeur de la tempête", tandis qu'en France, un reprise "incontrôlée de l'épidémie" en janvier est jugée probable, amenant le gouvernement à préparer un durcissement des restrictions au niveau local. 

Le coronavirus a fait 1 775 272 morts dans le monde et contaminé plus de 81 517 140 personnes selon un comptage de l'AFP mardi, et les campagnes de vaccination prennent de la vitesse en Europe et sur le continent américain. 

"Nous revoici au cœur de la tempête avec une deuxième vague de coronavirus balayant l'Europe et ce pays", a constaté le directeur général du service public de santé (NHS) pour l'Angleterre, Simon Stevens, dans une vidéo postée sur Twitter.

Le Royaume-Uni, un des pays les plus endeuillés d'Europe (71 500 morts), a atteint mardi un record de nouveaux cas en une seule journée avec 53 135 contaminations, et le nombre d'hospitalisations est encore plus important que lors du pic de la première vague, au printemps.

Samantha Batt-Rawden, médecin en soins intensifs et présidente de la Doctor's Association, s'inquiétait sur Twitter de la situation de nombreux soignants parvenus à un "point de rupture".

En France, une "reprise incontrôlée de l'épidémie" en janvier est "probable" en raison du "surcroît de contaminations" provoqué par les fêtes de fin de d'année, a jugé le Conseil scientifique qui guide le gouvernement, dans un avis rendu public mardi. 

Aussi, le gouvernement se prépare à de nouvelles mesures dans les zones les plus touchées, notamment l'Est du pays. 

Un couvre-feu avancé de deux heures, soit à 18H00, est envisagé localement à partir du 2 janvier, a annoncé en soirée le ministre de la Santé Olivier Véran, excluant pour l'heure un nouveau confinement local ou généralisé.

Le nombre des personnes hospitalisées et des cas graves en réanimation est reparti à la hausse en France (24 645 et 2694 lundi) cependant que le nombre des nouveaux cas détectés chaque jour est de 12 000 en moyenne, loin de l'objectif des 5000 fixé par le gouvernement.

L'épidémie flambe à nouveau au Royaume Uni depuis l'identification d'un nouveau variant jusqu'à 74% plus contagieux, selon une étude.

Il est repéré dans des pays de plus en plus nombreux et sur plusieurs continents, le premier cas confirmé en Amérique latine ayant été annoncé mardi au Chili. Le variant était déjà présent dans le nord de l'Allemagne dès le mois de novembre, et pour s'en protéger, les Philippines ont décidé mardi de fermer leurs frontières à vingt pays.

- "pas la même sensation" -

En Afrique du Sud, le premier pays africain à avoir dépassé le million de contaminations, les autorités ont opté pour de nouvelles restrictions : la vente d'alcool est interdite et le port du masque désormais obligatoire alors que le couvre-feu nocturne entre en vigueur plus tôt. 

 "On a déjà perdu 50% du chiffre d’affaires avec le Covid. De nos jours l’enjeu n’est plus de faire du bénéfice, mais de rester tout simplement ouvert", commente Vassilios Holiasmeos, propriétaire de deux restaurants de Johannesburg, précisant que la vente d'alcool représente 30% du chiffre d’affaires.

Dans un pub un peu plus loin, Sean Cloete, 48 ans, vient d’avaler un burger accompagné d’une bière … sans alcool : "Même goût mais pas la même sensation!", affirme-t-il.

Avec près de 26 000 morts en novembre, et 186 000 cette année, la Russie a de son côté vu son bilan de l'épidémie multiplié par trois, après l'adoption d'une nouvelle comptabilité plus proche des normes internationales, devenant ainsi le troisième pays le plus endeuillé au monde. 

Les autorités russes, qui rechignent à confiner la population, parient sur le déploiement de leur vaccin, le Spoutnik V. Selon le maire de Moscou, 50 000 habitants de la capitale, où la mortalité liée au Covid-19 a bondi de 27% en novembre par rapport à octobre, ont déjà été vaccinés.

- Kamala Harris vaccinée - 

L'Argentine, de même que le Bélarus, a commencé mardi sa campagne avec le vaccin russe, devenant le premier pays d'Amérique latine à l'utiliser.

Dans l'UE, la campagne de vaccination qui a commencé ce week-end après le feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech, se poursuit, et la livraison de 300 millions de doses à l'Union a été confirmée mardi.

L'Espagne a reçu mardi plus de 350 000 doses du vaccin et le ministre de la Santé a espéré qu'"autour de 70%" de la population soit vaccinée à l'été prochain.

Les autorités américaines ont commencé, quant à elles, à vacciner leurs forces déployées en Corée du Sud le jour où le pays, frappé par une troisième vague, a enregistré un nombre record de morts dus au coronavirus.  

Et la vice-présidente élue Kamala Harris a reçu mardi à Washington la première des deux doses du vaccin de Moderna, appelant à cette occasion tous les Américains à se faire vacciner.

"C'est relativement indolore. Cela va très vite. C'est sûr", a-t-elle déclaré devant les caméras après avoir reçu l'injection, dans un centre médical d'un quartier comportant une grande population afro-américaine, très réticente à la vaccination.

Mais au niveau national, c'est la France qui est "championne du monde" des réfractaires au vaccin (seulement 4 Français sur 10 qui veulent y avoir recours), devant la Russie (43%) et l'Afrique du Sud (53%), selon un sondage diffusé mardi.


A l'ONU, l'enquêtrice en chef sur Gaza a encore espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés

Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
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  • Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide"
  • Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger"

GENEVE: Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés.

"La justice est lente", a affirmé l'ancienne juge sud-africaine, dans un entretien à l'AFP.

Mais "comme l'a dit (Nelson) Mandela, cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse. Je considère qu'il n'est donc pas impossible qu'il y ait des arrestations et des procès" à l'avenir, a-t-elle ajouté.

La commission d'enquête, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a établi qu'Israël commet un génocide à Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas du 7-Octobre.

Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide".

Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger".

La Cour pénale internationale (CPI) avait déjà émis des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant.

Mme Pillay reconnaît que la CPI dépend des Etats pour la mise en œuvre des mandats d'arrêt car elle n'a "ni shérif, ni forces de police".

Mais elle veut y croire, faisant une comparaison : "Je n'aurais jamais pensé que l'apartheid prendrait fin de mon vivant".

"Tellement douloureux" 

Jeune avocate d'origine indienne dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, devenue juge et Haute-Commissaire aux droits de l'homme à l'ONU (2008-2014), Mme Pillay, 83 ans, a l'art de traiter des dossiers difficiles.

Sa carrière l'a menée des cours sud-africaines, où elle a défendu les activistes anti-apartheid et obtenu des droits cruciaux pour les prisonniers politiques, au Tribunal pénal international pour le Rwanda, en passant par la CPI.

Sa mission est des plus ardues depuis qu'elle préside, depuis sa création en 2021, la commission chargée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'enquêter sur les atteintes aux droits dans les territoires palestiniens et en Israël.

Elle déplore d'avoir été qualifiée d'"antisémite" depuis et dénonce les appels sur les réseaux sociaux de ceux qui réclament que les Etats-Unis la sanctionnent, comme Washington l'a fait pour une rapporteure de l'ONU, des juges de la CPI et des ONG palestiniennes.

Mais le plus dur, pour elle et son équipe, est de visionner les vidéos provenant de Gaza.

"Nous nous inquiétons pour notre personnel. Nous les surmenons et c'est traumatisant ces vidéos", dit-elle, citant "des violences sexuelles contre les femmes" et "les médecins qui sont dénudés par l'armée".

"C'est tellement douloureux" à regarder même si "on ne peut pas comparer notre souffrance à celle de ceux qui l'ont vécue", poursuit-elle.

Alors qu'elle présidait le Tribunal pénal international pour le Rwanda, des vidéos de civils abattus ou torturés l'ont aussi "marqué à vie".

Selon elle, la comparaison entre le Rwanda et Gaza ne s'arrête pas là : "Je vois des similitudes. Ce sont les mêmes méthodes".

Du Rwanda à Gaza 

"Dans le cas du Rwanda, c'était le groupe des Tutsi qui était visé. Ici, tous les éléments de preuve montrent que c'est le groupe palestinien qui est visé", dit-elle.

Elle mentionne aussi les propos de dirigeants israéliens qui "déshumanisent" les Palestiniens en les comparant à des "animaux". Comme lors du génocide rwandais, lorsque les Tutsi étaient "traités de cafards", ce qui revient à dire qu'"il est acceptable de les tuer", dénonce-t-elle.

Mme Pillay a indiqué qu'à l'avenir la commission entendait se pencher aussi sur des crimes supposés commis par d'autres "individus", expliquant qu'une grande partie des preuves a été publiée par les soldats israéliens eux-mêmes sur les réseaux sociaux.

Elle déplore toutefois que, faute de financements, la commission n'ait pas pu encore examiner si certains Etats qui fournissent de l'armement à Israël pouvaient être considérés complices.

Un travail qu'elle laisse à son successeur. Elle quitte la commission le 3 novembre en raison de son âge et de problèmes de santé.

Avant cela, elle doit présenter un dernier rapport devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "J'ai déjà un visa", confie-t-elle.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.