Le monde se prépare à entrer en 2024

Des feux d'artifice explosent au-dessus du Sydney Harbour Bridge et de l'Opéra de Sydney (à gauche) lors des célébrations du Nouvel An à Sydney, le 1er janvier 2024 (Photo, AFP).
Des feux d'artifice explosent au-dessus du Sydney Harbour Bridge et de l'Opéra de Sydney (à gauche) lors des célébrations du Nouvel An à Sydney, le 1er janvier 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 31 décembre 2023

Le monde se prépare à entrer en 2024

  • À Sydney, autoproclamée «capitale mondiale du Nouvel An», plus d'un million de fêtards ont envahi l'estran du port
  • Dans la ville de Gaza, réduite à l'état de ruines, il ne reste guère d'endroits pour célébrer le Nouvel an

Sydney: Des foules de fêtards ont commencé à faire leurs adieux à la turbulente année 2023, la plus chaude jamais enregistrée, marquée par l'essor de l'intelligence artificielle, la crise climatique et les sanglantes guerres à Gaza et en Ukraine.

La population mondiale – qui dépasse aujourd'hui les huit milliards – s'apprête à commencer la nouvelle année, avec l'espoir de mettre un terme au coût élevé de la vie et aux conflits mondiaux.

À Sydney, autoproclamée "capitale mondiale du Nouvel An", plus d'un million de fêtards ont envahi l'estran du port, les autorités municipales et la police avertissant que tous les points de vue étaient occupés.

Les gens se sont rassemblés sur des sites emblématiques de la ville, défiant un temps inhabituellement humide, et n'ont pas été déçus lorsque le Harbour Bridge et d'autres points de repère ont été illuminés et colorés par huit tonnes de feux d'artifice.

La pyrotechnie a également illuminé le ciel d'Auckland, de Hong Kong, de Bangkok ou de Manille.

Des baigneurs nudistes portant des bonnets de Père Noël ont pataugé dans les eaux douces de la Méditerranée dans le sud de la France, tandis que des fêtards ont mangé des brochettes de viande et dansé dans les rues lors des traditionnelles célébrations de fin d'année à Thessalonique, en Grèce.

Au cours des 12 derniers mois, le monde a été submergé par la vague rose de la "Barbie mania", a connu une prolifération d'outils d'intelligence artificielle sans précédent et la première greffe mondiale d'un œil entier.

Désastres climatiques

L'Inde est devenue le pays le plus peuplé au monde, ravissant le titre à la Chine. Elle a également été le premier pays à poser un engin spatial dans la région inexplorée du pôle Sud de la Lune.

L'année 2023 fut également l'année la plus chaude depuis le début des relevés en 1880, avec une série de désastres climatiques qui ont frappé la planète, du Pakistan à la Corne de l'Afrique en passant par le bassin amazonien.

Mais surtout, 2023 restera marquée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre – et par les implacables représailles d'Israël.

Les Nations unies estiment que près de deux millions d'habitants de Gaza ont été déplacés depuis le début du siège imposé par Israël, soit environ 85% de la population.

Dans la ville de Gaza, réduite à l'état de ruines, il ne reste guère d'endroits pour célébrer le Nouvel an.

"Ce fut une année noire et pleine de tragédies", a déclaré Abed Akkawi, qui a fui la ville avec sa femme et ses trois enfants.

Cet homme de 37 ans, qui vit désormais dans un camp des Nations unies à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, raconte avoir perdu son frère mais il s'accroche à de maigres espoirs pour 2024.

La fin de la guerre

"Si Dieu le veut, cette guerre prendra fin, la nouvelle année sera meilleure et nous pourrons retourner dans nos maisons et les reconstruire, ou juste vivre dans une tente sur les décombres", confie-t-il à l'AFP.

En Ukraine, où l'invasion russe approche de son deuxième anniversaire, défi et espoir dominent malgré une nouvelle attaque russe.

"Victoire ! Nous l'attendons et pensons que l'Ukraine va gagner", déclare Tetiana Chostka, 42 ans, tandis que les sirènes annonçant un raid aérien retentissent à Kiev. "Nous aurons tout ce que nous voulons si l'Ukraine est libre, sans Russie".

Certains, dans la Russie de Vladimir Poutine, sont las du conflit. "Au cours de la nouvelle année, j'aimerais que la guerre prenne fin, qu'il y ait un nouveau président et un retour à la vie normale", explique Zoya Karpova, décoratrice de théâtre de 55 ans et résidente de Moscou.

Mais Vladimir Poutine est lui-même resté défiant lors de son discours de la Saint-Sylvestre, jurant que la Russie "ne reculera jamais" et faisant l'éloge des troupes de première ligne.

Il est déjà le dirigeant russe ayant resté le plus longtemps au pouvoir depuis Joseph Staline et sera à nouveau en lice pour les élections de mars, même si peu de gens s'attendent à ce qu'elles soient totalement libres et équitables.

À Rome, le pape François a prié pour les victimes des conflits dans le monde, citant les Ukrainiens, les Palestiniens et les Israéliens, le peuple du Soudan et les "Rohingyas martyrs" en Birmanie.

"À la fin de l'année, ayez le courage de vous demander combien de vies ont été déchirées dans les conflits armés, combien de morts", a déclaré le souverain pontife, âgé de 87 ans, après la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre.

- D'importantes élections -
"Et combien de destructions, combien de souffrances, combien de pauvres ? Que ceux qui ont un intérêt dans ces conflits écoutent la voix de leur conscience".

M. Poutine est le dirigeant russe qui aura passé le plus temps au pouvoir depuis Joseph Staline et son nom figurera à nouveau sur les bulletins de vote dans les élections de mars.

Rares sont ceux qui croient à ce que le vote soit totalement libre et équitable, ou ceux qui s'attendent à ce qu'il perde.

Outre les élections russes, plus de quatre milliards de personnes au total seront appelées aux urnes notamment au Royaume-Uni, dans l'Union européenne, en Inde, en Indonésie, au Mexique, en Afrique du Sud, au Venezuela et bien sûr aux Etats-Unis, où le démocrate Joe Biden, 81 ans, et le républicain Donald Trump, 77 ans, entendent s'affronter une nouvelle fois en novembre prochain.

Président sortant, M. Biden a parfois montré des signes d'un âge avancé et même certains de ses partisans s'inquiètent des conséquences d'un nouveau mandat.

Quant à Donald Trump, confronté à plusieurs inculpations et dont au moins trois de ses procès sont censés débuter en 2024 avant la présidentielle, rien dans l'immédiat ne l'empêche de faire campagne.


Marjorie Taylor Greene qualifie la situation à Gaza de "génocide", une première chez les Républicains

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  • La députée a dénoncé « le génocide, la crise humanitaire et la famine à Gaza » comme étant « horrifiants »
  • Ses propos font suite à ceux de Donald Trump, qui a affirmé que les Palestiniens subissent une « véritable famine »

LONDRES : La représentante républicaine Marjorie Taylor Greene a qualifié la guerre menée par Israël à Gaza de « génocide », devenant ainsi la première élue de son parti à employer ce terme.

Sa déclaration a été publiée sur les réseaux sociaux, peu après que Donald Trump a contredit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ce dernier affirmant qu’« il n’y a pas de famine à Gaza ».

Greene répondait à un message de son collègue républicain Randy Fine, un fervent défenseur d’Israël, qui avait déclaré sur X : « Libérez les otages. En attendant, qu’ils crèvent de faim. (Tout cela est un mensonge de toute façon. C’est incroyable que les médias continuent à relayer la propagande terroriste musulmane.) »

Greene a répliqué : « Je n’ose imaginer ce que ressent le sixième district de Floride, dont le représentant appelle ouvertement à affamer des civils innocents et des enfants. Il est à la fois juste et facile de dire que le 7 octobre en Israël fut horrible et que tous les otages doivent être libérés — mais il en va de même du génocide, de la crise humanitaire et de la famine qui sévissent à Gaza. Qu’un représentant juif américain appelle à la poursuite de la famine d’innocents est une honte. »

Sa querelle sur les réseaux sociaux avec Randy Fine est survenue après que Donald Trump a contredit Benjamin Netanyahu, lequel avait déclaré dimanche : « Il n’y a pas de politique de famine à Gaza, et il n’y a pas de famine à Gaza. »

En visite au Royaume-Uni cette semaine pour rencontrer le Premier ministre Keir Starmer, Trump a affirmé que l’enclave palestinienne souffre d’une « véritable famine ».

Les enfants palestiniens à Gaza « ont l’air très affamés », a-t-il ajouté, précisant que les États-Unis coopéreraient avec d’autres pays pour fournir de l’aide à la population.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Londres envisage une reconnaissance de l'État de Palestine en septembre

Des manifestants pro-palestiniens se rassemblent devant Downing Street avec des casseroles et des poêles le jour où le Premier ministre Keir Starmer a rappelé le cabinet de la pause estivale pour discuter de Gaza, Londres, 29 juillet 2025. (Reuters)
Des manifestants pro-palestiniens se rassemblent devant Downing Street avec des casseroles et des poêles le jour où le Premier ministre Keir Starmer a rappelé le cabinet de la pause estivale pour discuter de Gaza, Londres, 29 juillet 2025. (Reuters)
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  • Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que son pays reconnaîtrait l'État de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d'engagements, dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza

LONDRES: Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que son pays reconnaîtrait l'État de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d'engagements, dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, une décision vigoureusement condamnée par Israël.

"Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l'État de Palestine d'ici à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, convienne d'un cessez-le-feu et s'engage dans une paix durable et à long terme, ravivant la perspective d'une solution à deux Etats", a déclaré le dirigeant travailliste.

Il demande aussi à Israël de "permettre aux Nations unies de reprendre la fourniture d'aide et de s'engager à ce qu'il n'y ait pas d'annexions en Cisjordanie".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement réagi, estimant que "Starmer récompense le terrorisme monstrueux du Hamas et punit ses victimes".

"Un Etat jihadiste à la frontière d'Israël aujourd'hui menacera la Grande-Bretagne demain. L'apaisement à l'égard des terroristes jihadistes échoue toujours. Cela échouera pour vous aussi", a écrit M. Netanyahu sur le résau social X.

- "Le moment d'agir" -

Parallèlement, Downing Street a annoncé avoir procédé à des largages d'aide humanitaire sur la bande de Gaza, menacée de "famine", selon l'ONU.

La pression s'est intensifiée ces derniers jours sur le Premier ministre britannique, après que le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi que son pays allait reconnaître un Etat palestinien à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU, devenant ainsi le premier Etat du G7 à le faire.

"J'ai toujours dit que nous reconnaîtrions un Etat palestinien comme une contribution à un véritable processus de paix, au moment où cela aurait le plus d'impact pour une solution à deux Etats. Maintenant que cette solution est menacée, c'est le moment d'agir", a poursuivi Keir Starmer à l'issue d'une réunion de son gouvernement, qu'il avait rappelé d'urgence mardi.

Il exige du Hamas la libération des otages restants  - 27 des 49 ont été déclarés morts par l'armée israélienne - ainsi que la démilitarisation totale de ce mouvement, afin qu'il "ne joue plus aucun rôle clé" dans la bande de Gaza.

Starmer s'est entretenu avec M. Netanyahu avant l'annonce, lui disant que "la situation à Gaza était intolérable", a déclaré une porte-parole de Downing Street.

"Il a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures immédiates pour lever toutes les restrictions à l'accès à l'aide", a-t-elle ajouté dans un compte rendu de l'appel.

Starmer s'est également entretenu avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a "salué" l'annonce de la reconnaissance, a noté la porte-parole.

La veille, le président américain Donald Trump s'était abstenu de toute critique à propos d'une éventuelle reconnaissance, au cours d'une conférence de presse dans son complexe de golf de Turnberry, en Ecosse.

- Solution à deux Etats -

Quand les journalistes lui avaient demandé si Keir Starmer devait céder à la pression croissante des députés britanniques et reconnaître comme Paris l'Etat de Palestine, Trump avait simplement répondu: "Je ne vais pas prendre position, ça ne me dérange pas que lui (Starmer) le fasse".

Selon le décompte de l'AFP, au moins 142 des 193 Etats membres de l'ONU, dont la France, reconnaissent l'Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.

Plus d'un tiers des députés britanniques avaient exhorté M. Starmer à emboîter le pas à M. Macron dans une lettre rendue publique vendredi.

La question n'est pas de savoir "si" l'Etat palestinien sera reconnu mais "quand", avait relevé mardi un porte-parole de Downing Street, quelques heures avant cette annonce, ajoutant que le Premier ministre cherchait une voie "durable vers une solution à deux Etats".

"Ensemble (...), nous enrayons le cycle infini de la violence et rouvrons la perspective de la paix" dans la région, a salué le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot peu après l'annonce de Keir Starmer.

Le Labour, revenu au pouvoir au Royaume-Uni il y a un an après sa victoire aux élections législatives, s'était engagé dans son programme de campagne à "reconnaître un Etat palestinien comme contribution à un processus de paix renouvelé aboutissant à une solution à deux Etats".

En mai 2024, l'Irlande, l'Espagne et la Norvège, rejointes un mois plus tard par la Slovénie, avaient déjà sauté le pas en Europe.

Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés à Gaza par Israël depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l'ONU a affirmé mardi que le "pire scénario de famine" était "en cours à Gaza" et Israël fait l'objet de pressions croissantes à l'échelle mondiale pour mettre fin à ces souffrances.


Solution à deux États : déclaration commune de l’Arabie saoudite et de la France

La France et l'Arabie saoudite ont publié une déclaration commune à l'ONU mardi, appelant à un arrêt immédiat de la guerre à Gaza et établissant une feuille de route internationale détaillée pour la mise en œuvre d'une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. (X/@KSAMOFA)
La France et l'Arabie saoudite ont publié une déclaration commune à l'ONU mardi, appelant à un arrêt immédiat de la guerre à Gaza et établissant une feuille de route internationale détaillée pour la mise en œuvre d'une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. (X/@KSAMOFA)
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  • Ils appellent à la réunification de Gaza et de la Cisjordanie sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, et à ce que le Hamas abandonne le pouvoir à Gaza et rende ses armes
  • Ils évoquent l’idée d’une future « Journée de la paix » pour marquer la fin officielle du conflit et le lancement d’une coopération régionale dans le commerce, l’énergie et les infrastructures

NEW YORK : La France et l’Arabie saoudite ont publié mardi une déclaration conjointe à l’ONU appelant à une fin immédiate de la guerre à Gaza, et présentant une feuille de route internationale détaillée pour la mise en œuvre d’une solution à deux États au conflit israélo-palestinien.

Publiée à l’issue d’une conférence internationale de haut niveau à New York, co-présidée par les deux pays, la « Déclaration de New York sur le règlement pacifique de la question de la Palestine » définit un processus chronométré pour établir un État palestinien indépendant et souverain aux côtés d’Israël, avec des garanties de sécurité pour les deux parties.

La déclaration a été approuvée par un large groupe de partenaires internationaux, dont le Brésil, l’Égypte, le Japon, l’Irlande et l’UE, formant un « consensus mondial sans précédent » sur la nécessité urgente de résoudre ce conflit de longue date.

« La guerre à Gaza doit cesser maintenant », affirme la déclaration, qui condamne les attaques du Hamas contre des civils israéliens le 7 octobre 2023 et les opérations militaires israéliennes qui ont suivi, causant d’importantes pertes civiles et la destruction d’infrastructures.

Elle avertit qu’un conflit prolongé, sans voie crédible vers la paix, « constitue une grave menace pour la stabilité régionale et internationale », et appelle à la mise en œuvre immédiate d’un cessez-le-feu progressif, négocié par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, afin de mettre fin aux hostilités, assurer la libération des otages et garantir le retrait des forces israéliennes de Gaza.

La déclaration appelle aussi à la réunification de Gaza et de la Cisjordanie sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, et à ce que le Hamas renonce au pouvoir à Gaza et rende ses armes. Un comité administratif transitoire, soutenu par les partenaires internationaux, serait mis en place sous l’autorité de l’AP, appuyé par une mission de stabilisation temporaire dirigée par l’ONU pour protéger les civils et accompagner les transitions de sécurité et de gouvernance.

« Seule une solution politique peut garantir paix et sécurité », réaffirme la déclaration, qui soutient la solution à deux États basée sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale de l’État palestinien à venir.

La déclaration promet également un large soutien international à la reconstruction de Gaza, approuve un plan de reprise élaboré par l’Organisation de la coopération islamique et annonce une prochaine conférence de reconstruction à Le Caire. Elle s’engage à créer un fonds fiduciaire international dédié, réaffirme le rôle de l’UNRWA et soutient le programme de réformes de l’Autorité palestinienne.

Les récents engagements du président palestinien Mahmoud Abbas pour organiser des élections et poursuivre un État pacifique, ainsi que les réformes démocratiques et l’amélioration de la gouvernance, ont été salués.

Les signataires appellent les autorités israéliennes à cesser la construction de colonies, mettre fin à la violence des colons et prendre un engagement public clair en faveur de la solution à deux États. « Les mesures unilatérales menacent de détruire la dernière voie possible vers la paix », avertit la déclaration.

Elle lie la reconnaissance de l’État palestinien aux efforts plus larges de normalisation et d’intégration au Moyen-Orient. Elle propose d’explorer un cadre régional de sécurité, inspiré de l’ASEAN et de l’OSCE, et évoque une future « Journée de la paix » pour marquer la fin formelle du conflit et le lancement d’une coopération régionale dans le commerce, l’énergie et les infrastructures.

Les co-présidents de la conférence se sont engagés à présenter un rapport de suivi lors de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre et ont chargé les présidents des groupes de travail de mettre en place un mécanisme de suivi sous l’égide de l’Alliance mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États.

« C’est une opportunité historique », conclut la déclaration. « Le temps de l’action décisive et collective est venu — pour mettre fin à la guerre, réaliser la création d’un État palestinien et assurer paix et dignité pour les deux peuples. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com