Mauvaise journée pour les ambitions lunaires américaines

La fusée lunaire sans pilote Artemis I décolle de la rampe de lancement 39B du Kennedy Space Center de la NASA à Cap Canaveral, en Floride, le 16 novembre 2022. (Photo, AFP)
La fusée lunaire sans pilote Artemis I décolle de la rampe de lancement 39B du Kennedy Space Center de la NASA à Cap Canaveral, en Floride, le 16 novembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 10 janvier 2024

Mauvaise journée pour les ambitions lunaires américaines

  • La start-up américaine Astrobotic a d'abord annoncé que son alunisseur, nommé Peregrine et qui expérimentait de graves problèmes en vol depuis son décollage lundi, n'avait désormais «aucune chance» d'atterrir en douceur sur la Lune comme prévu
  • Quelques heures plus tard mardi, la Nasa a quant à elle annoncé le report de près d'un an des deux prochaines missions de son grand programme de retour sur la Lune, Artémis

WASHINGTON: Une mission robotique ratée, et deux missions avec équipage reportées: les ambitions lunaires des Etats-Unis ont pris un coup dans l'aile mardi.

La start-up américaine Astrobotic a d'abord annoncé que son alunisseur, nommé Peregrine et qui expérimentait de graves problèmes en vol depuis son décollage lundi, n'avait désormais "aucune chance" d'atterrir en douceur sur la Lune comme prévu.

Cette mission devait marquer le premier atterrissage d'un appareil américain sur la Lune depuis plus de 50 ans.

Quelques heures plus tard mardi, la Nasa a quant à elle annoncé le report de près d'un an des deux prochaines missions de son grand programme de retour sur la Lune, Artémis.

La mission Artémis 2, lors de laquelle un équipage de quatre astronautes doit faire le tour de la Lune sans y atterrir, est repoussée de fin 2024 à septembre 2025.

Ce retard est dû à davantage de vérifications de sécurité nécessaires, a expliqué la Nasa, notamment sur le bouclier thermique de la capsule dans laquelle l'équipage voyagera.

Artémis 3, qui doit elle renvoyer des astronautes sur la surface lunaire pour la première fois depuis la fin du programme Apollo, est repoussée de fin 2025 à septembre 2026.

Là, les retards de développement de deux éléments essentiels à la mission sont en cause: un alunisseur, commandé à SpaceX, et des combinaisons spatiales confiées à Axiom Space.

L'alunisseur en particulier, qui doit être une version modifiée du vaisseau Starship développé par SpaceX, est loin d'être prêt: Starship a volé deux fois en 2023, et a chaque fois, a explosé. Un nouveau test est attendu en février.

Dépendance au secteur privé

Ces mauvaises nouvelles ne manqueront pas de questionner la nouvelle stratégie de la Nasa: en encourageant le développement d'une économie lunaire, elle souhaite pouvoir se reposer sur le secteur privé, et ainsi bénéficier de services pour moins cher qu'en se chargeant elle-même du développement.

Mais cette tactique augmente aussi sa dépendance vis-à-vis de partenaires extérieurs.

La Nasa a passé contrat avec plusieurs entreprises, dont Astrobotic, pour l'envoi d'expériences et de technologies sur la Lune -- un programme baptisé CLPS. Le but est d'étudier l'environnement lunaire en vue du retour d'humains sur la surface.

Ces missions robotiques emportent certes les cargaisons d'autres clients privés, mais le financement de la Nasa est crucial. Le contrat de l'agence spatiale avec Astrobotic pour acheminer du matériel scientifique lors de cette première mission s'élevait à 108 millions de dollars.

Son échec représente donc également un revers pour la Nasa.

A cause d'une "fuite" de carburant, "il n'y a, malheureusement, aucune chance d'atterrissage en douceur sur la Lune", a écrit mardi matin Astrobotic, qui espérait devenir la première entreprise privée à réussir à se poser sur la Lune.

La compagnie a toutefois dit vouloir continuer à opérer le véhicule dans l'espace le plus longtemps possible, afin de continuer à récolter des "données précieuses" pour sa prochaine tentative d'alunissage.

Une autre entreprise américaine sélectionnée par la Nasa pour son programme CLPS, Intuitive Machines, tentera à son tour l'aventure très bientôt: elle doit décoller pour la Lune mi-février au plus tôt, avec une fusée de SpaceX.

Course mondiale

Toutes ces missions illustrent le regain d'intérêt pour la Lune, sur laquelle la Nasa veut établir une présence durable, afin de préparer le premier voyage d'un équipage vers Mars.

Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à viser notre satellite naturel: la Chine ambitionne d'y envoyer des humains d'ici 2030, et d'y construire une base.

Malgré le report d'Artémis 3 à 2026, "je ne crois vraiment pas que la Chine atterrira (sur la Lune) avant nous", a estimé mardi Bill Nelson.

A ce jour, seules quatre nations -- les Etats-Unis, l'Union soviétique, la Chine et l'Inde -- ont réussi à faire atterrir un appareil sur la Lune. Parmi elles, seuls les Etats-Unis y ont déjà envoyé des humains.

Ces dernières années, des compagnies privées israélienne et japonaise ont aussi tenté d'alunir, mais ces missions se sont soldées par des crashs.

Une mission de l'agence spatiale japonaise (Jaxa) doit également tenter d'alunir dans environ deux semaines.


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com