Les gagnants et les perdants du monde des affaires en 2020

Lorsque la pandémie a jeté son ombre sur le monde, les marchés boursiers mondiaux ont réagi vigoureusement, avec le S&P 500 qui a chuté de quelque 28% et le Nasdaq de 23,5%. Ce scénario s'est répété dans le monde entier (Photo, AFP/Fichier).
Lorsque la pandémie a jeté son ombre sur le monde, les marchés boursiers mondiaux ont réagi vigoureusement, avec le S&P 500 qui a chuté de quelque 28% et le Nasdaq de 23,5%. Ce scénario s'est répété dans le monde entier (Photo, AFP/Fichier).
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Publié le Jeudi 31 décembre 2020

Les gagnants et les perdants du monde des affaires en 2020

  • Lorsque la pandémie a jeté son ombre sur le monde, les marchés boursiers mondiaux ont réagi vigoureusement, avec le S&P 500 qui a chuté de quelque 28% et le Nasdaq de 23,5%
  • Les FAANG (Facebook, Amazon, Apple, Netflix et Google), qui soutiennent l'économie de confinement, sont les maîtres du jeu dans la performance boursière. Les autres gagnants sont Alibaba, Ant Group, Tencent, Nividia et PayPal.

DUBAI: Étrange ou angoissante constituent probablement des termes adéquats pour décrire 2020. Alors même que la pandémie s’agrippe à la planète, elle sert de rappel, de signe avant-coureur des troubles économiques à venir. Mais entre travail à domicile et magasinage en ligne, les entreprises et les marchés boursiers qui ont bénéficié de la nouvelle façon de faire des affaires existent bel et bien.

Une reprise en K pandémique, où certains profitent et d'autres perdent, décrit de la meilleure manière ce qui s'est passé. Nous avons assisté à un aiguillage, l'Est de Suez se remettant plus rapidement de la pandémie et connaissant même une croissance, cependant que les marchés boursiers d'Amérique du Nord, de Chine et de certains marchés déterminés atteignaient de nouveaux sommets en dépit d’un chômage croissant.

Commençons par le commencement. Lorsque la pandémie a jeté son ombre sur le monde, les marchés boursiers mondiaux ont réagi vigoureusement, avec le S&P 500 qui a chuté de quelque 28% et le Nasdaq de 23,5%. Ce scénario s'est répété dans le monde entier. Les frontières se sont fermées et le monde s'est pratiquement enfermé.

La situation était déjà assez grave dans les États membres de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), mais cela a causé d’incroyables difficultés dans de nombreuses économies émergentes ou en développement comme l'Inde, où les journaliers ont perdu leurs revenus, tout en étant forcés de retourner dans leurs lointains villages - contribuant ainsi à la propagation du virus.

Ce qui a suivi, ce sont d’importants programmes de relance à des niveaux jamais vus auparavant. La crise financière nous a appris que le milliard était le nouveau million. La Covid-19 a fait monter d'un cran l'arithmétique: le trillion est maintenant le nouveau milliard.

Le bilan de la Federal Reserve est passé de 3,9 billions de dollars à près de 7 billions de dollars, avec l’aide de pas moins de huit programmes distincts. Le Congrès américain a approuvé 2,2 billions de dollars au premier semestre de l'année, et 900 millions de dollars supplémentaires qui ont été entérinés par le président Donald Trump le 27 décembre.

La Banque Centrale européenne a approuvé 750 milliards d'euros (917 milliards de dollars) en mars, 600 milliards d'euros en juin, et 500 milliards d'euros en décembre, à travers son programme de rachats d’actifs (Pandemic emergency purchase programme). En même temps, l'UE s’est autorisée pour la première fois de son histoire à augmenter la dette d'un montant de 750 milliards d'euros dans ses livres afin d'atténuer le choc économique de la pandémie.

Le Japon a collecté au total plus de 3 billions de dollars entre les mesures fiscales et la Banque du Japon. La Chine, pays d'origine du virus, a levé environ 500 milliards de dollars en raison de son économie sortant relativement indemne de la pandémie d'ici la fin de l'année. Aux États-Unis, les taux d'intérêt ont baissé de 1,5%, oscillant désormais entre 0,25% et 0%, tout en faisant preuve de fermeté en territoire négatif en Europe et au Japon.

Cette injection massive de liquidités a permis aux marchés boursiers de s'envoler. Le S&P 500, le Nasdaq et même le Dow Jones ont finalement franchi des sommets historiques - le premier s'est apprécié de 58,4% depuis mars, et le second de 85,5%. Le Shanghai Composite et le Nikkei 225 se sont également remis des creux de mars de façon exponentielle, seuls les Européens restent à la traîne. Nous avons assisté à une «financiarisation» de l'économie, où la performance boursière s’est apparemment dissociée des taux de croissance économique négatifs dans les principales économies de l'OCDE.

Les FAANG (Facebook, Amazon, Apple, Netflix et Google), qui soutiennent l'économie de confinement, sont les maîtres du jeu dans la performance boursière. Les autres gagnants sont Alibaba, Ant Group, Tencent, Nividia et PayPal. Vers la fin de l'année, alors que les vaccins apparaissaient à l'horizon, nous avons assisté à une rotation provisoire de ces valeurs de croissance vers des titres de valeur et des valeurs cycliques.

Vers la fin de l’année, les géants technologiques ont fait l’objet d’une surveillance réglementaire accrue des deux côtés des océans Atlantique et Pacifique. Le plus gros coup pour le secteur est venu quand l’introduction d’Ant Group sur les bourses de Hong Kong et de Shanghai a été interrompue par les autorités chinoises.

Le pétrole est le produit qui reflète le drame du confinement et l’espoir plus vivement que toute autre ressource. L’indice West Texas Intermediate (WTI) est tombé à moins 40,32 dollars le baril à la mi-avril. L’OPEP+, un consortium formé des États membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leur 10 partenaires majeurs non producteurs, a contrecarré le développement en imposant des coupes de production historiques de 9,7 millions de barils par jour (b/j), qui seront ensuite réduites au nombre actuel de 7,2 millions de b/j.

Quant au prix du pétrole, il est passé à une fourchette plus confortable de 48 à 52 dollars le baril pour le Brent et de 45 à 49 dollars pour le WTI, mais cela n’aurait pas été possible sans la surveillance étroite et la réaction rapide de l’OPEP+. En ce sens, la décision du groupe de programmer des réunions ministérielles mensuelles pour s’adapter aux évolutions du marché en temps réel doit être considérée comme positive. Les choses se sont améliorées sur les marchés pétroliers, mais nous sommes loin d'être sortis de l’auberge.

Les prix du pétrole ont eu un impact important sur les budgets du Conseil de coopération du Golfe. L’Arabie saoudite a décidé de prendre la voie contracyclique en triplant la taxe sur la valeur ajoutée de 5% à 15%. Ceci dit, le gouvernement a soutenu les salaires des citoyens afin d’atténuer l’impact de la Covid-19.

Le plan de relance du Royaume représentait 6,1% du produit intérieur brut, par rapport à 29,9% à Bahreïn, 27,2% à Oman et 17,2% aux Émirats arabes unis. En effet, cela reflète l’accent mis par le gouvernement saoudien sur la gestion macroprudentielle conservatrice.

Les secteurs les plus touchés au niveau mondial étaient l’aviation, le tourisme, l’hôtellerie et la vente au détail, qui sont tous des secteurs de services à fort contact. Ces secteurs ont également perdu des millions d’emplois dans le monde. L'Association internationale du transport aérien s’attend à ce que le transport aérien ne retourne pas aux niveaux d’avant la pandémie avant 2024.

Ce sont les plus vulnérables qui ont été affectés de manière disproportionnée, aussi bien à l’intérieur des pays qu’à l’international. Les files devant les banques alimentaires aux États-Unis, en Europe et ailleurs se sont allongées, et les personnes nouvellement au chômage devaient subvenir aux besoins de leurs familles.

Les économies en voie de développement ne possédaient pas les moyens économiques nécessaires pour affronter la tempête de la pandémie. Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et le G20 ont lancé une Initiative de suspension du service de la dette pour les 73 pays les plus pauvres du monde, dont 46 ont profité jusqu’à présent. Bien que cela puisse être un soulagement bienvenu, le moratoire s’étend en partie à la dette bilatérale.

Cependant, il ne va pas aussi loin que le club de Londres, qui examine les engagements entre les créanciers du secteur privé et les pays débiteurs. Ceci revêt une importance cruciale car de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine sont profondément endettés envers les « banques stratégiques » chinoises, qui sont classées comme des institutions purement privées.

La pandémie a causé des ravages dans l’économie mondiale. Vers la fin de l’année, le FMI a lancé une prédiction de 4,4% de contraction de l’économie mondiale en 2020. La Chine est la seule grande économie à avoir connu une légère croissance de 2,1% cette année. En effet, le Centre for Economics and Business Research a annoncé qu’en raison de la pandémie, la Chine dépassera les États-Unis en tant que première économie mondiale d’ici 2028, plus tôt que prévu.

D’ici la fin de l’année prochaine, les économies avancées devraient perdre plus de plume que prévu avant la pandémie, avec 4,7%, tandis que les économies émergentes devraient être touchées par 8,1%. À long terme, cela se traduit par une réduction de la croissance 3,5% dans les économies développées et de 5,5% dans les économies en voie de développement.

Avec l’arrivée des vaccins, nous pouvons espérer la fin des mesures de confinement et des restrictions, mais pas tout de suite, parce que nous sommes loin de l’immunité collective. Entretemps, la pandémie laisse un impact indélébile sur l’économie mondiale. Comme toujours, il y a des gagnants et des perdants. Malheureusement, les plus faibles parmi les faibles font partie des perdants, comme toujours.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les problèmes de Boeing éclaboussent aussi le régulateur aérien FAA

Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA), très critiqué après le crash de deux avions Boeing en 2019 et 2018, semble une nouvelle fois pris dans le tourbillon des problèmes de qualité qui gangrènent le constructeur américain (Photo, AFP).
Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA), très critiqué après le crash de deux avions Boeing en 2019 et 2018, semble une nouvelle fois pris dans le tourbillon des problèmes de qualité qui gangrènent le constructeur américain (Photo, AFP).
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  • La FAA, qui a vu se succéder quatre patrons depuis août 2019, n'est pas parvenue à l'esquiver
  • L'avionneur cumule, depuis début 2023, des problèmes de production, liés à un contrôle qualité déficient

NEW YORK: Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA), très critiqué après le crash de deux avions Boeing en 2019 et en 2018, semble de nouveau être entraîné dans le maelström des problèmes de qualité du constructeur américain.

Visé par moult enquêtes et audits aux Etats-Unis et à l'étranger, Boeing rappelle à l'envi qu'il travaille "en toute transparence et sous la supervision de la FAA".

L'avionneur cumule, depuis début 2023, des problèmes de production, liés à un contrôle qualité déficient, affectant son avion-vedette, le 737 MAX, et le 787 Dreamliner.

La perte en vol d'une porte-bouchon le 5 janvier sur un avion neuf d'Alaska Airlines a initié un jeu de dominos ayant déjà provoqué la chute de plusieurs responsables de Boeing --dont son patron Dave Calhoun, dont le départ est prévu fin 2024-- et la limitation de sa production de 737 MAX.

La FAA, qui a vu se succéder quatre patrons depuis août 2019, n'est pas parvenue à l'esquiver.

Le sénateur démocrate Richard Blumenthal, président d'une commission d'enquête sur la sécurité des Boeing, estime que "la FAA doit également rendre des comptes".

Après l'incident de janvier, le régulateur a dispatché des inspecteurs dans les usines et a donné 90 jours au constructeur pour élaborer un "plan d'action complet" visant à remédier aux nombreux problèmes de non-conformité identifiés.

Amélioration

"Je pense que la FAA fait du mieux qu'elle peut, qu'elle a grandement amélioré sa surveillance de Boeing depuis les deux accidents" du 737 MAX 8, qui ont fait 346 morts, souligne à l'AFP Jeff Guzzetti, consultant en sécurité aérienne ayant travaillé pour la FAA et l'agence d'enquête NTSB.

"Mais, effectivement, elle n'a pas repéré les problèmes de production de Boeing", constate-t-il, soulignant que depuis plusieurs décennies le dispositif de surveillance repose sur un "auto-contrôle" des fabricants.

En effet, faute de moyens financiers et humains suffisants, la FAA délègue à des employés des constructeurs --qu'elle a préalablement approuvés-- le soin de contrôler la conformité et la qualité des avions.

"Il y a conflit d'intérêts", estime Hassan Shahidi, président de la Fondation pour la sécurité du transport aérien. Le système "doit évoluer pour que la FAA ait une responsabilité plus directe de la supervision".

A l'instar de Jeff Guzzetti, il constate un accroissement de la surveillance mais estime que le régulateur doit envoyer "davantage" de ses propres inspecteurs et réduire encore la délégation d'autorité.

"Cela va prendre du temps, et nécessiter de la vigilance" d'ici là, poursuit M. Shahidi.

L'organisme est "sur la bonne voie" en termes de réorganisation, estime Richard Aboulafia, directeur du cabinet de conseil AeroDynamic Advisory. "Il n'y a rien qui ne puisse être corrigé avec une supervision et des ressources supplémentaires".

Financements «records»

Ces financements dépendent directement du Congrès. Hasard du calendrier, le Sénat a adopté jeudi la loi de financement pour cinq ans de la FAA, lui octroyant une enveloppe "record".

Ce texte "fournit à la FAA la stabilité dont elle a besoin pour accomplir sa mission première --faire progresser la sécurité aérienne", a déclaré jeudi la sénatrice démocrate Maria Cantwell, présidente de la Commission sur le Commerce et le Transport.

Selon elle, le régulateur doit incarner la "norme de référence en matière de sécurité" et cette loi, qui doit passer par la Chambre des représentants, va "booster" ses inspections dans les usines.

La pénurie de personnel qualifié, du mécanicien à l'ingénieur, a été aggravée par la pandémie et affecte toute la filière aérienne (chaîne d'approvisionnement, production, maintenance).

Et la FAA ne fait guère le poids face aux industriels, avec ses salaires et conditions bien moins alléchants.

"C'est un gros problème de recruter et de conserver les techniciens talentueux, même pour Boeing", souligne M. Guzzetti.

L'enquête sur les deux crashes a démontré que Boeing avait sciemment dissimulé à la FAA des problèmes de conception du logiciel MCAS, à l'origine des accidents, a rappelé mi-avril Joe Jacobsen, un lanceur d'alerte, devant la Commission de Richard Blumenthal.

M. Jacobsen, qui a travaillé 25 ans à la FAA après onze ans chez Boeing, a estimé que le régulateur était "trop captif" du constructeur.

Le régulateur est rattaché au ministère des Transports, dont l'inspecteur général (OIG) mène depuis juin 2022 un audit sur la supervision par la FAA de la production du 737 et du 787 --le rapport final est attendu cet été.

L'OIG avait conclu en 2021 que les "faiblesses" dans la certification et la délégation d'autorité avaient nui à la supervision du 737 MAX 8.


L’Arabie saoudite dévoilera sa feuille de route pour transformer le secteur de l’aviation en une industrie générant 2 milliards de dollars

La feuille de route soutiendra les propriétaires d’avions privés, l’Arabie saoudite cherchant à devenir un centre d’affaires. (Shutterstock)
La feuille de route soutiendra les propriétaires d’avions privés, l’Arabie saoudite cherchant à devenir un centre d’affaires. (Shutterstock)
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  • Le FAF 2024 réunira à Riyad des responsables de l’aviation de plus de cent pays, notamment des ministres, des régulateurs, des constructeurs, des compagnies aériennes et des aéroports
  • L’Arabie saoudite a revu à la hausse son objectif touristique pour 2030, le faisant passer de 100 millions à 150 millions de visiteurs en octobre 2023

RIYAD: Une feuille de route ambitieuse décrivant comment l’Arabie saoudite compte décupler la croissance de son secteur de l’aviation pour en faire une industrie générant 2 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) sera dévoilée lors d’un événement spécial au mois de mai.

Elle couvre le marché des avions d’affaires, y compris les avions charters, privés et d’entreprise, et soutiendra le développement de l’Arabie saoudite en tant que destination touristique et d’entreprise à forte valeur ajoutée au niveau mondial.

Les détails de la feuille de route seront dévoilés lors de l’édition 2024 du Future Aviation Forum (FAF), qui réunira 5 000 leaders, notamment des investisseurs privés, des opérateurs et des prestataires de services, et qui se tiendra à Riyad du 20 au 22 mai.

Cette feuille de route a été réalisée après que l’Arabie saoudite a revu à la hausse son objectif touristique pour 2030, le faisant passer de 100 millions à 150 millions de visiteurs en octobre 2023.

Le forum sera organisé par l’Autorité générale de l'aviation civile (Gaca), dont le président, Abdelaziz al-Duailej, a expliqué: «L’aviation générale est essentielle à la croissance des secteurs à forte valeur ajoutée de l’économie saoudienne, notamment le tourisme, les affaires et les événements de divertissement».

«La feuille de route de la Gaca stimulera fortement le secteur dans le Royaume en transformant les infrastructures et les réglementations, tout en développant, promouvant et améliorant les services d’aviation générale sur le marché.»

«La Gaca attend avec impatience d’accueillir les investisseurs, les opérateurs et les prestataires de services du secteur de l’aviation générale lors du Future Aviation Forum en mai, où nous présenterons ce plan ambitieux à un public mondial.»

La feuille de route soutiendra les propriétaires et les bailleurs d’avions privés, ainsi que les investisseurs, les opérateurs et les prestataires de services, grâce à des investissements coordonnés dans les infrastructures et à une rationalisation de la réglementation.

Cette annonce fait suite à la suppression par la Gaca des «restrictions sur les vols à vide», c’est-à-dire lorsqu’un avion vole sans passagers ni fret à bord, et à la simplification des exigences en matière de licences économiques pour les opérateurs et les investisseurs en octobre 2023, afin de stimuler le secteur de l’aviation générale.

Le FAF 2024 réunira à Riyad des responsables de l’aviation de plus de cent pays, notamment des ministres, des régulateurs, des constructeurs, des compagnies aériennes et des aéroports.

Il a déjà été annoncé que l’Arabie saoudite dévoilera des opportunités d’investissement évaluées à plus de 100 milliards de dollars afin de mettre en œuvre son ambitieuse Stratégie d’aviation saoudienne.

Parmi les investissements qui seront annoncés lors du forum figurent des projets et des mesures d’incitation concernant les aéroports, les compagnies aériennes, les services au sol, le fret et la logistique.

Sur les 100 milliards de dollars consacrés aux investissements, plus de 50 milliards seront alloués aux aéroports et environ 40 milliards aux nouvelles commandes d’avions. En ce qui concerne les 10 milliards de dollars restants, ils seront destinés à d’autres projets. Sur ces 10 milliards de dollars, 5 milliards seront consacrés à la mise en place de zones logistiques spéciales autour des principaux aéroports de Riyad, de Djeddah et de Dammam.

Au cours de l’édition 2022 du forum, plus de cinquante accords ont été signés et des contrats d’une valeur de 2,7 milliards de dollars ont été conclus. Lors de l’événement à venir, des annonces commerciales seront faites, la feuille de route sera dévoilée et des tables rondes seront organisées avec des experts de l’aviation générale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A Paris, le CAC 40 bat son record en séance, à l'unisson des Bourses en Europe

La Bourse de Paris a battu un nouveau record en séance vendredi, à l'unisson des autres places européennes, retrouvant de la vigueur avec la reprise économique en Europe et le nouvel espoir de politiques plus souples des banques centrales. (AFP).
La Bourse de Paris a battu un nouveau record en séance vendredi, à l'unisson des autres places européennes, retrouvant de la vigueur avec la reprise économique en Europe et le nouvel espoir de politiques plus souples des banques centrales. (AFP).
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  • L'indice CAC 40 a atteint 8.256,71 points, en hausse de 0,84% vers 11H05 (09H05 GMT), dépassant son précédent record du 28 mars
  • La cote parisienne suit en cela les autres places financières en Europe: Londres repousse ses sommets presque à chaque séance depuis le 23 avril, Francfort a aussi établi un nouveau record jeudi, amélioré vendredi

PARIS: La Bourse de Paris a battu un nouveau record en séance vendredi, à l'unisson des autres places européennes, retrouvant de la vigueur avec la reprise économique en Europe et le nouvel espoir de politiques plus souples des banques centrales.

L'indice CAC 40 a atteint 8.256,71 points, en hausse de 0,84% vers 11H05 (09H05 GMT), dépassant son précédent record du 28 mars (8.253,59 points).

La cote parisienne suit en cela les autres places financières en Europe: Londres repousse ses sommets presque à chaque séance depuis le 23 avril, Francfort a aussi établi un nouveau record jeudi, amélioré vendredi.

La Bourse d'Amsterdam est aussi à un sommet, tout comme l'indice européen Stoxx600, tandis que les principaux indices italien, espagnol ou polonais sont proches de leur plus haut de l'année.

Après un mois d'avril difficile, les places boursières ont rebondi à mesure que les banques centrales donnent de nouvelles indications sur leur volonté de relâcher leur pression sur l'économie, en baissant les taux d'intérêt à court ou moyen terme.

La dynamique économique en Europe va plutôt dans le sens des investisseurs. Les indicateurs montrent une reprise de l'activité, après plusieurs trimestres où la zone euro a frôlé la récession et ou le Royaume-Uni y est tombé.

Les indicateurs d'activité en avril pour la zone euro (PMI) sont en progrès et, vendredi, l'Office national des statistiques britanniques a montré que le produit intérieur brut du pays avait progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l'année, davantage encore que les anticipations des analystes.

Les données en Chine présagent aussi d'un frémissement, de bon augure pour les entreprises phares françaises, comme le secteur du luxe.