Dirigeants et têtes couronnées à Brunei pour célébrer le mariage du prince Abdul Mateen

Le prince Abdul Mateen et Sa Majesté Anisha Rosnah lors de leur réception de mariage à Istana Nurul Iman, à Bandar Seri Begawan, la capitale du Brunei, le 14 janvier 2024 (Photo, AFP).
Le prince Abdul Mateen et Sa Majesté Anisha Rosnah lors de leur réception de mariage à Istana Nurul Iman, à Bandar Seri Begawan, la capitale du Brunei, le 14 janvier 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 14 janvier 2024

Dirigeants et têtes couronnées à Brunei pour célébrer le mariage du prince Abdul Mateen

  • Abdul Mateen est le 10e enfant du sultan Hassanal Bolkiah, 77 ans, l'un des plus anciens dirigeants en place au monde
  • Abdul Mateen, 32 ans et son épouse Yang Mulia Anisha Rosnah, roturière de 29 ans et petite-fille de l'un des conseillers du sultan

BANDAR SERI BEGAWAN: Les somptueuses célébrations du mariage du prince Abdul Mateen ont atteint leur apogée dimanche dans le sultanat de Brunei, petit et riche Etat pétrolier au nord de Bornéo, avec une cérémonie à laquelle étaient conviés de nombreux dirigeants et têtes couronnées.

Abdul Mateen, 32 ans et son épouse Yang Mulia Anisha Rosnah, roturière de 29 ans et petite-fille de l'un des conseillers du sultan, qui se sont unis jeudi, ont participé dimanche à une fastueuse cérémonie, point d'orgue de dix jours de festivités.

Le prince est apparu dans le palais Istana Nurul Iman dans un uniforme d'apparat et son épouse dans une longue robe blanche, arborant de nombreux bijoux.

Le couple a ensuite fait sa première apparition publique en tant que couple marié lors d'une procession à travers la capitale Bandar Seri Begawan, devant des milliers d'habitants enthousiastes.

Abdul Mateen est le 10e enfant du sultan Hassanal Bolkiah, 77 ans, l'un des plus anciens dirigeants en place au monde, à la tête de la monarchie depuis l'abdication de son père en 1967.

Parmi les 5.000 invités figurent des représentants des familles royales de Jordanie, d'Arabie saoudite, de Bahreïn et du Bhoutan.

Plusieurs dirigeants régionaux étaient également présents, à savoir le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, le président indonésien Joko Widodo et le président philippin Ferdinand Marcos Jr.

"C'est une très grande célébration", a confié à l'AFP Haji Suhaimin Abas, 66 ans, banquier à la retraite, vêtu d'un costume traditionnel et l'un des membres de l'élite de son pays ayant reçu une invitation.

«Moment unique dans la vie»

La célébration de dimanche constituait le point culminant de dix jours de faste dans ce petit pays dont la richesse provient presque entièrement de ses énormes réserves de pétrole et de gaz.

Diplômé de la prestigieuse Académie royale militaire britannique de Sandhurst, officier dans les forces armées de Brunei et pilote d'hélicoptère, le prince a reçu ses invités en compagnie de son épouse lors d'une cérémonie millimétrée au cœur de l'Istana Nurul Iman, un vaste palais qui ne compte pas moins de 1.788 pièces.

Le couple a ensuite pris place à l'arrière d'une Rolls-Royce à toit ouvrant, saluant les habitants de la capitale, où le portrait des jeunes mariés orne rues et façades d'immeubles depuis des jours.

Dans une atmosphère de fête, sous le soleil, des milliers d'habitants, à qui des glaces gratuites étaient offertes, avaient pris position plusieurs heures avant le passage du couple royal.

"Je suis impatiente. C'est un moment unique dans une vie", a confié Norliha Mohamad Din, institutrice de 37 ans.

"Je vois le prince Mateen depuis qu'il est petit. Je suis très heureuse pour lui. C'est une façon pour moi de montrer mon attachement à la famille royale, a-t-elle ajouté".

En tant que 10e enfant et quatrième fils du sultan, il est peu probable qu'Abdul Mateen accède un jour au trône.

Mais le prince joue un rôle croissant dans la diplomatie internationale du royaume. Il a ainsi accompagné son père aux funérailles de la reine Elizabeth II et lors du sacre de Charles III et de la reine Camilla en mai dernier.

Joueur de polo au look de jeune premier, le prince est également très présent sur les réseaux sociaux.


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com