Cisjordanie: un Palestinien tué à Tulkarem au deuxième jour d'un raid israélien

Un homme récupère ses affaires alors qu'il passe devant une maison endommagée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nur Shams à Tulkarem, le 18 janvier 2024, après une opération de l'armée israélienne. (Photo, AFP)
Un homme récupère ses affaires alors qu'il passe devant une maison endommagée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nur Shams à Tulkarem, le 18 janvier 2024, après une opération de l'armée israélienne. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 18 janvier 2024

Cisjordanie: un Palestinien tué à Tulkarem au deuxième jour d'un raid israélien

  • Depuis le début de la guerre déclenchée par les attaques du Hamas dans le sud d'Israël, les forces de sécurité israéliennes ont intensifié leurs raids en Cisjordanie
  • Jeudi matin, Mohamed Faysal Daouas, 27 ans, a été tué d'une balle dans la poitrine dans le camp de Nour-Shams, en périphérie de Tulkarem

TULKAREM: Un Palestinien a été tué jeudi au deuxième jour d'un raid israélien à Tulkarem (nord-ouest) ont annoncé les autorités palestiniennes en Cisjordanie occupée où la tension est extrême depuis le début de la guerre à Gaza.

Cinq autres Palestiniens avaient été tués mercredi dans le même secteur lors de cette longue opération, qui s'est prolongée jeudi, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.

Depuis le début de la guerre déclenchée par les attaques du Hamas dans le sud d'Israël, les forces de sécurité israéliennes ont intensifié leurs raids en Cisjordanie.

Jeudi matin, Mohamed Faysal Daouas, 27 ans, a été tué d'une balle dans la poitrine dans le camp de Nour-Shams, en périphérie de Tulkarem, ont indiqué le ministère palestinien de la Santé et un responsable local, Rami Alyan, un responsable local qui a affirmé à l'AFP qu'il s'agissait d'un civil.

Interrogé sur l'opération de Nour-Shams, un porte-parole de l'armée israélienne, sans commenter la mort du jeune Palestinien, a répondu à l'AFP que lors d'une opération destinée à "dévoiler des engins explosifs dissimulés sous les routes", ses forces avaient été prises pour cibles avant de répliquer.

L'armée est entrée "après minuit" dans la nuit de mercredi à jeudi à Nour-Shams, l'un des deux camps de réfugiés de Tulkarem, et a "détruit des routes et quelques maisons", selon M. Alyan.

Dans une rue, un photographe de l'AFP a constaté la destruction totale d'une maison, tandis que plusieurs autres étaient très endommagées.

Au moins 360 Palestiniens y sont morts depuis le 7 octobre, tués par l'armée israélienne ou des colons juifs, selon le ministère palestinien de la Santé.

Jeudi, le Croissant-Rouge palestinien a annoncé avoir également pris en charge des blessés dans le secteur de Ramallah.

Le Club des prisonniers fait de son côté état d'environ 6.090 Palestiniens arrêtés depuis plus de trois mois.

Par ailleurs, dans le camp de Balata (nord) des centaines de personnes ont assisté jeudi aux funérailles d'un des cinq Palestiniens tués dans une frappe israélienne sur un véhicule mercredi matin.

Israël avait annoncé avoir éliminé "une cellule terroriste" dans ce camp de réfugiés, par une frappe aérienne sur une voiture.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, près de 24.500 personnes, en grande majorité des femmes et des mineurs, sont mortes depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza, dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas.

Elle a été déclenchée par les attaques dans le sud d'Israël du mouvement islamiste palestinien qui ont provoqué la mort, côté israélien, de 1.140 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir des données officielles israéliennes.


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.