Le Maroc s’engage dans des réformes socio-économiques

Le roi Mohammed VI (c) accompagné de son fils, le prince héritier Moulay Hassan (cd), lors d'une réunion avec le conseiller présidentiel américain Jared Kushner (2e g) et le conseiller à la sécurité nationale israélienne Meir Ben Shabbat (g) au Palais Royal de Rabat, le 22 décembre 2020. (Document photo publié par le Palais Royal du Maroc/AFP)
Le roi Mohammed VI (c) accompagné de son fils, le prince héritier Moulay Hassan (cd), lors d'une réunion avec le conseiller présidentiel américain Jared Kushner (2e g) et le conseiller à la sécurité nationale israélienne Meir Ben Shabbat (g) au Palais Royal de Rabat, le 22 décembre 2020. (Document photo publié par le Palais Royal du Maroc/AFP)
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Publié le Vendredi 01 janvier 2021

Le Maroc s’engage dans des réformes socio-économiques

  • Sur instructions royales, les chantiers des réformes du système social, de la généralisation de la couverture sociale et de la relance économique post-pandémie devraient être enclenchés, au Maroc, dès le mois de janvier 2021
  • Selon les chiffres officiels, près de 6 millions de marocains, sans couverture sociale, attendent la généralisation de la couverture sociale que prévoit la réforme du Registre social unifié

PARIS: Sur instructions royales, les chantiers des réformes du système social, de la généralisation de la couverture sociale et de la relance économique post-pandémie devraient être enclenchés, au Maroc, dès le mois de janvier 2021.

Lors de son discours à la nation, à l’occasion du 21e anniversaire de son accession au trône, le 29 juillet dernier, le roi Mohammed VI a appelé les membres du gouvernement à reformer le système socio-économique du pays. À cette occasion, le souverain a indiqué que la pandémie de la Covid-19 a permis de constater les insuffisances du système de protection sociale, notamment pour les populations les plus vulnérables, voire en situation de grande précarité.

Pour y remédier, le monarque a annoncé la mise en place de la généralisation de la couverture sociale, ainsi que la mise en œuvre d’un programme permettant de réformer le système social. «Le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains», annonce-t-il ainsi lors de son discours. «Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (RSU).»

En effet, selon les chiffres officiels, près de 6 millions de marocains, sans couverture sociale, attendent la généralisation de la couverture sociale que prévoit la réforme du Registre social unifié. Le programme d’action spécifique, consacré à la mise en œuvre de ces réformes, prévoit une généralisation progressive, qui sera mise en place à partir du mois de janvier 2021. L’assurance maladie obligatoire (AMO) et l’octroi des allocations familiales figurent parmi les mesures prioritaires. Puis viendront les indemnités pour perte d’emploi et la réforme du système de retraite.

Concernant la pandémie de la Covid-19, le roi a fait part de sa préoccupation et de son attention à l’égard des citoyens pendant cette période de crise sanitaire. Il a salué leur esprit de solidarité et responsabilité dans tous les domaines. Le souverain du royaume chérifien a notamment loué «le sens de la discipline, le niveau de conscience et la réactivité dont ont fait preuve les citoyens et toutes les forces de nation au cours de cette période».

Le volet social, pierre angulaire des réformes, soutenu par la Banque mondiale

Depuis plusieurs années, la Banque mondiale accompagne le Maroc dans le chantier des reformes sociales, notamment dans le déploiement du Registre national de la population et d’un Registre social unifié (RNP/RSU). Des programmes qui permettent d’optimiser l’identification de la population bénéficiaire des aides sociales.

«La question du développement inclusif, c’est-à-dire celle d’une meilleure protection des populations vulnérables et du renforcement de leur résilience, fait partie de notre mandat en tant qu’institution de développement», explique Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, dans un entretien accordé à un site d’information marocain. «Depuis le début de cette crise, la Banque mondiale s’est mobilisée aux côtés du gouvernement pour répondre au mieux aux priorités sociales et économiques émergentes et pour tenter d’atténuer l’impact de cette crise, notamment sur les catégories les plus vulnérables de la population», précise le spécialiste.

En effet, le 3 du mois courant, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un prêt de 400 millions de dollars en faveur du royaume chérifien. Selon le communiqué publié sur le site de l’institution, ces fonds, inscrits dans le programme de réformes engagé par le gouvernement, serviront à soutenir le système de protection sociale.  «Le Maroc, qui a réagi de manière rapide et décisive pour aider les plus vulnérables face à la pandémie de Covid-19, accélère désormais ses réformes pour renforcer son système de protection sociale; une initiative que la Banque mondiale est fière de soutenir», affirme Jesko Hentschel dans une déclaration faite à la presse.

Un système social solide

Plus concrètement, la première phase de la réforme, qui s’étendra de 2021 à 2023, sera consacrée au déploiement de l’AMO et des allocations familiales. Quant à la seconde phase, qui s’étalera de 2024 à 2025, elle concernera la généralisation de la retraite et l’indemnisation pour perte d’emploi. «Le programme repose sur une approche à court et à moyen termes, visant à atténuer l’impact de la crise sur de vastes pans de la population, tout en accompagnant les efforts du pays pour bâtir un système de protection sociale solide, fait savoir, de son côté, Mahdi Barouni, économiste senior à la Banque mondiale. Cela passe par une remise à plat concertée des programmes de protection sociale qui a pour but d’aligner leurs objectifs et de les rendre plus efficaces.»

Quant au directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, il affirme que le financement de la Banque mondiale est aussi destiné à initier une transition vers une réforme plus profonde de la protection sociale. Jesko Hentschel qui indique que l’institution «appuie le gouvernement à travers d’autres opérations dans lesquelles le volet social reste proéminent… et stratégique pour l’avenir du pays».

Un fonds de 120 milliards de dirhams pour relancer de l’économie post-pandémie

Outre les réformes prévues dans le contexte des acquis sociaux, le roi a aussi annoncé la création d’un fonds de 120 milliards de dirhams (11 milliards d’euros) pour relancer l’économie après la pandémie de la Covid-19. Lors de son discours à la nation, le souverain marocain explique que les activités économiques, très affectées par les conséquences de la crise sanitaire mondiale de la Covid-19, seront au centre du programme des réformes qui seront mises en œuvre pendant les cinq prochaines années.

«Nous avons estimé qu’un fonds d’investissement stratégique devait être créé pour remplir une mission d’appui aux activités de production, d’accompagnement et de financement des grands projets d’investissement public-privé, dans une diversité de domaines», fait savoir le souverain, qui ajoute: «Nous devons mobiliser tous les moyens disponibles en termes de financement, de mécanismes d’incitation et de mesures de solidarité, afin de soutenir les entreprises, principalement les petites et moyennes entreprises, qui constituent le maillon clé du tissu économique national.»

Selon les chiffres annoncés par la presse marocaine, près de 5,5 millions de ménages vivent du secteur économique informel, sans aucune protection sociale; 45% d’entre eux sont issus du monde rural. Cette situation s’est amplifiée pendant la pandémie de Covid-19, qui a engendré chômage, précarité et surendettement.

En effet, le pays a également enregistré plus de 712 000 pertes d’emplois dans le secteur formel et 4 millions de travailleurs du secteur informel ont bénéficié, jusqu’au mois de juillet 2020, des aides du Comité de veille économique (CVE), avec un versement mensuel de 2000 dirhams (183 euros) aux employés des entreprises en difficulté affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS). En outre, une assistance mensuelle de 800 à 1 200 dirhams (73 à 110 euros) était destinée aux travailleurs du secteur informel, en fonction du nombre de personnes composant le foyer.

Redéfinir l’économie nationale

Cette crise «a mis en évidence un certain nombre d’insuffisances qui touchent plus particulièrement le domaine social, comme la dépendance de certains secteurs aux aléas extérieurs, la taille du secteur informel et la faiblesse des réseaux de protection sociale, notamment à l’égard des franges de la population en situation de grande précarité», affirme le Roi dans son discours. Ces constats ainsi mis en exergue, il nous appartient de saisir l’opportunité de redéfinir l’ordre des priorités, d’asseoir les bases d’une économie forte et compétitive et de construire un modèle social plus inclusif», ajoute le roi du Maroc, Mohamed VI, lors de son discours à la nation.

Le 19 octobre dernier, lors de la présentation du projet de loi de finances (PLF) 2021 aux députés, Mohamed Benchaâboun fait savoir que «la relance de l’économie nationale, la généralisation de la couverture sociale et la réforme du secteur public sont des causes qui dépassent les différends politiques et idéologiques, les positions sociales et les intérêts économiques». Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration exhorte ainsi la classe politique à se garder «de toute récupération politicienne».

Ainsi, le gouvernement marocain est appelé à engager des réflexions autour d’une redéfinition de l’économie nationale qui lui permettrait de gagner en compétitivité et en pérennité. Parmi ses priorités: la relance du tissu productif, la création d’emplois, la préservation des sources de revenus et la réforme du secteur public.

Cette dernière est nécessaire afin de «corriger les dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics» et de «renforcer leur efficacité économique et sociale», explique le roi Mohamed VI dans son discours du 21e anniversaire de son accession au trône.

De son côté, Mohamed Benchaâboun a confirmé le 11 août dernier devant la commission de la Chambre des représentants que le déploiement de cette réforme serait progressif. «La sphère publique connaîtra dès 2021 l’amorce d’une dynamique de réformes et de restructurations au profit d’une meilleure contribution à la croissance», assure-t-il.

Une loi de finances 2021 adaptée au contexte

Pour sa part, Saad Dine El Otmani, le chef du gouvernement marocain, indique lors du conseil du gouvernement qui s’est déroulé en visioconférence le 10 décembre dernier que «la loi de finances 2021 dispose d’une vision claire pour affronter la période post-pandémie. En dépit du contexte conjoncturel complexe, précise-t-il, la loi de finances s'inscrit dans le cadre du Plan intégré de relance de l'économie nationale mis en place en application des hautes orientations du roi».

De son côté, Saaïd Amzazi, ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et porte-parole du gouvernement, souligne lors d’un point de presse à l’issue du conseil des ministres que «la loi de finances 2021 constitue un mécanisme de mise en œuvre des politiques publiques et reflète les grandes priorités économiques, sociales et financières, ainsi que les grandes réformes».


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com