«Oppenheimer» en tête des nominations aux Oscars, coup d'éclat pour «Anatomie d'une chute»

Robert Downey Jr. participe aux Critics Choice Awards 2024 le 14 janvier 2024 à Santa Monica, Californie (Photo de Presley Ann / Getty Images via AFP).
Robert Downey Jr. participe aux Critics Choice Awards 2024 le 14 janvier 2024 à Santa Monica, Californie (Photo de Presley Ann / Getty Images via AFP).
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Publié le Mardi 23 janvier 2024

«Oppenheimer» en tête des nominations aux Oscars, coup d'éclat pour «Anatomie d'une chute»

  • Déjà auréolé de cinq Golden Globes, «Oppenheimer», portrait du père de la bombe atomique réalisé par Christopher Nolan, a confirmé sa position de force avec 13 nominations pour les Oscars
  • La 96e cérémonie des Oscars aura lieu le 10 mars, après une année marquée par la grève historique des acteurs et scénaristes d'Hollywood

LOS ANGELES: Nouveau succès pour "Oppenheimer", demi-déception pour "Barbie", et coup d'éclat pour "Anatomie d'une chute": les nominations pour les Oscars ont mis en avant mardi des films très attendus, tout en réservant quelques surprises.

Déjà auréolé de cinq Golden Globes, "Oppenheimer", portrait du père de la bombe atomique réalisé par Christopher Nolan, a confirmé sa position de force avec 13 nominations pour les Oscars, qui se tiendront le 10 mars à Hollywood.

Le blockbuster estival frappe fort dans les catégories d'interprétation: Cillian Murphy qui incarne un Robert Oppenheimer rongé par les conséquences dévastatrices de sa création, est nommé, comme il était attendu, dans la catégorie du meilleur acteur.

L'acteur Robert Downey Jr, qui brille en bureaucrate conservateur, plus préoccupé par la destitution d'un Oppenheimer aux sympathies communistes que par les subtilités de la physique quantique, et Emily Blunt qui joue la femme de l'inventeur, sont tous les deux nommés dans les catégories de meilleur acteur dans un second rôle et meilleure actrice dans un second rôle.

Autre pendant du fameux duo "Barbenheimer", "Barbie cumule de son côté 8 nominations pour la cérémonie des Oscars. Mais Greta Gerwig fait figure de grande absente dans la catégorie du meilleur réalisateur, tout comme Margot Robbie, star en poupée parfaite taraudée par des pensées morbides, dans celle de la meilleure actrice.

Son acolyte Ryan Gosling, remarquable en Ken séduit par les sirènes du patriarcat, est lui nommé dans la catégorie de meilleur acteur dans un second rôle, tout comme America Ferrera pour celle de meilleure actrice dans un second rôle.

Les nommés dans les principales catégories aux Oscars

Voici les nommés dans les principales catégories pour la 96e cérémonie des Oscars, qui aura lieu à Los Angeles le 10 mars.

"Oppenheimer", le film de Christopher Nolan sur le père de la bombe atomique, mène la course aux statuettes avec 13 nominations, suivi par "Pauvres créatures" (11), de Yorgos Lanthimos, et "Killers of the Flower moon" (10), réalisé par Martin Scorsese.

Grand triomphe de 2023 au box-office, "Barbie" de Greta Gerwig, a recueilli 8 nominations.

Meilleur film

"American Fiction"

"Anatomie d'une chute"

"Barbie"

"Winter Break"

"Killers of the Flower Moon"

"Maestro"

"Oppenheimer"

"Past Lives - Nos vies d'avant"

"Pauvres créatures"

"La Zone d'intérêt"

Meilleur réalisateur

Jonathan Glazer, "La Zone d'intérêt"

Yorgos Lanthimos, "Pauvres créatures"

Christopher Nolan, "Oppenheimer"

Martin Scorsese, "Killers of the Flower Moon"

Justine Triet, "Anatomie d'une chute"

Meilleure actrice

Annette Bening, "Insubmersible"

Lily Gladstone, "Killers of the Flower Moon"

Sandra Hüller, "Anatomie d'une chute"

Carey Mulligan, "Maestro"

Emma Stone, "Pauvres créatures"

Meilleur acteur

Bradley Cooper, "Maestro"

Colin Domingo, "Bayard Rustin"

Paul Giamatti, "Winter Break"

Cillian Murphy, "Oppenheimer"

Jeffrey Wright, "American Fiction"

Meilleure actrice dans un second rôle

Emily Blunt, "Oppenheimer"

Danielle Brooks, "La Couleur pourpre"

America Ferrera, "Barbie"

Jodie Foster, "Insubmersible"

Da'Vine Joy Randolph, "Winter Break"

Meilleur acteur dans un second rôle

Sterling K. Brown, "American Fiction"

Robert De Niro, "Killers of the Flower Moon"

Robert Downey Jr, "Oppenheimer"

Ryan Gosling, "Barbie"

Mark Ruffalo, "Pauvres créatures"

Meilleur film international

"Moi capitaine" (Italie)

"Perfect Days" (Japon)

"Le Cercle des neiges" (Espagne)

"La Salle des profs" (Allemagne)

"La Zone d'intérêt" (Royaume-Uni)

Meilleur film d'animation

"Le Garçon et le héron"

"Elémentaire"

"Nimona"

"Mon ami robot"

"Spider-Man: Across the Spider-Verse"

Meilleur documentaire 

"Bobi Wine: The People's President"

"The Eternal Memory"

"Les Filles d'Olfa"

"Tuer un tigre"

"20 jours à Marioupol"

Films avec six nominations et plus

"Oppenheimer" (13)

"Pauvres créatures" (11)

"Killers of the Flower Moon" (10)

"Barbie" (8)

"Maestro" (7)

Anatomie d'un succès

Côté surprises, le film français "Anatomie d'une chute", Palme d'Or à Cannes, remporte 5 nominations, un succès d'autant plus tranchant que le film n'a pas été choisi par la France pour prétendre à l'Oscar du meilleur film international.

Le long-métrage de Justine Triet est nommé dans les prestigieuses catégories du meilleur film et du meilleur réalisateur, mais aussi pour l'Oscar de la meilleure actrice, avec Sandra Hüller - également à l'affiche d'un autre sérieux prétendant, "La Zone d'intérêt" - du meilleur scénario original et du meilleur montage.

Le film avait été snobé au profit de "La Passion de Dodin Bouffant" pour représenter la France, un choix qui a fait polémique et qui sonne à présent comme un échec au regard de sa non-sélection par l'Académie des Oscars.

"C'est absolument évident qu'on n'a pas envoyé le bon film aux Oscars", avait confié à l'AFP Charles Gillibert, un des membres de la commission responsable de cette décision, avant l'annonce des nominations.

Autres films encensés: le loufoque "Pauvres créatures" de Yorgos Lanthimos, déjà récompensé à la Mostra de Venise, et la fresque historique de Martin Scorsese sur des assassinats d'Amérindiens dans l'Oklahoma du début du XXe siècle, "Killers of the Flower Moon", cumulent chacun 11 et 10 nominations.

Emma Stone, avec son personnage de Frankenstein au féminin dans "Pauvres créatures", est ainsi nommée dans la catégorie meilleure actrice aux côtés de Lily Gladstone, amérindienne enrichie par le pétrole et confrontée à une série de meurtres au sein de sa tribu dans "Killers of the Flower Moon".

La 96e cérémonie des Oscars aura lieu le 10 mars, après une année marquée par la grève historique des acteurs et scénaristes d'Hollywood.


À l’occasion d’octobre rose, une rencontre entre science et bienveillance, à la résidence d’Arabie à Paris

 Fatima Al Ruwaily s’exprimant lors de la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Fatima Al Ruwaily s’exprimant lors de la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
 Au milieux des personnes qui ont animées la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Au milieux des personnes qui ont animées la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Octobre rose  Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris la Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris. (Photo Arlette Khouri)
Octobre rose Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris la Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris. (Photo Arlette Khouri)
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  • Parmi les invitées, la chirurgienne mammaire et endocrinienne à l’hôpital King Faisal, le Dr Wafa Al Khayyal, a pris la parole avec passion. Derrière les chiffres, elle a su mettre des visages, des parcours, des vies
  • Elle a rappelé qu’en Arabie saoudite, le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers, touchant des femmes souvent plus jeunes qu’en Europe

PARIS: La Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris s’est parée de rose : des guirlandes délicates, des bouquets pastel, des rubans légers semblaient adoucir l’automne et rappeler qu’en ce mois d’Octobre rose, la beauté pouvait aussi être un acte de résistance.

L’épouse de l’ambassadeur, Madame Fatima Al Ruwaily, a voulu cet instant à son image : chaleureux, délicat, tourné vers les autres. Elle a accueilli, avec un sourire attentif, une centaine de femmes venues écouter, partager, s’informer, mais aussi se sentir unies face à un combat qui dépasse toutes les frontières : celui contre le cancer du sein.

Dès les premiers instants, la gravité du sujet s’est trouvée enveloppée d’une tendresse spontanée, grâce aux gestes de l’hôtesse : un mot pour chacune, une main posée avec douceur, une attention portée aux moindres détails rendaient la cause plus humaine encore.

Madame Al Ruwaily a ouvert la rencontre par un mot simple et fort :

« Le cancer du sein est l’ennemi des femmes et de toute l’humanité, et le dépistage est une clé, un geste de vie. »

Elle a rappelé à quel point l’Arabie saoudite, dans le cadre de la Vision 2030, fait de la santé et de la prévention un pilier de son développement, grâce à des programmes nationaux de dépistage gratuit et accessible toute l’année, ainsi qu’à la modernisation rapide des hôpitaux.

Le Royaume – a-t-elle ajouté – se place aujourd’hui parmi les pays les plus actifs dans la lutte contre cette maladie. L’hôpital spécialisé et centre de recherche King Faisal a d’ailleurs été classé premier centre médical universitaire du Moyen-Orient et 20ᵉ au monde.

Parmi les invitées, la chirurgienne mammaire et endocrinienne à l’hôpital King Faisal, le Dr Wafa Al Khayyal, a pris la parole avec passion. Derrière les chiffres, elle a su mettre des visages, des parcours, des vies.

Elle a rappelé qu’en Arabie saoudite, le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers, touchant des femmes souvent plus jeunes qu’en Europe: « L’âge médian de nos patientes est de 34 ans, soit dix ans de moins qu’en France »,
a-t-elle précisé, soulignant l’importance de la sensibilisation.

Grâce à des campagnes nationales continues, portées par des associations comme la Zahra Breast Cancer Association, la culture du dépistage s’est profondément ancrée dans la société saoudienne.

« Nous avons brisé un tabou », a-t-elle affirmé.

Son propos, empreint de science et de compassion, a ensuite glissé vers une philosophie du soin moderne : celle d’une médecine plus humaine, plus douce, plus intelligente.

« Le cancer du sein n’est pas une condamnation à mort, car aujourd’hui nous savons guérir avec dignité ; nous comprenons la biologie et nous respectons le corps et l’identité de la femme. »

La chirurgie, assure le Dr Al Khayyal,

« n’est plus une mutilation, elle devient une reconstruction de soi. »

Cette nouvelle vision, où la technologie s’allie à la bienveillance, a trouvé un écho particulier dans le silence ému de la salle. Le message de la praticienne est clair : soigner, c’est aussi redonner confiance, beauté et pouvoir.

Ce fil de la reconstruction, le Dr Kim Defremicourt, spécialiste du cancer du sein et de la microchirurgie reconstructrice à la clinique du Parc Monceau, l’a poursuivi avec une précision mêlée de douceur.

Elle a évoqué, avec des mots simples et pédagogiques, les possibilités de reconstruction immédiate ou différée après une mastectomie, et les techniques modernes – du lambeau dorsal au lipofilling – qui redonnent volume, chaleur et, surtout, féminité.

« Ce que nous rendons à nos patientes, c’est plus qu’une forme, c’est une part d’elles-mêmes »,
affirme-t-elle dans une intervention claire, mais surtout apaisante, car
« il ne s’agit plus de science, mais de renaissance. »

Enfin, le Dr Marie Mikayelyan, spécialiste des cancers gynécologiques à l’Hôpital américain de Paris, a replacé le débat dans une perspective plus large de santé publique.

Elle a décrit les facteurs de risque multiples – l’âge, le mode de vie, le surpoids, le tabac, les antécédents familiaux – tout en soulignant la nécessité d’une vigilance accrue.

« Le cancer du sein rajeunit, et nous devons encourager chaque femme à être actrice de sa santé, à écouter son corps et à oser consulter. »

Son message de prudence rejoignait celui des autres intervenantes : la prévention n’est pas une contrainte, c’est un acte d’amour envers soi-même.

Tout au long de la rencontre, les échanges ont alterné entre émotion et connaissance, science et douceur. Les conversations s’égrenaient autour de petites tables ornées de roses pâles, finement décorées.

Madame Fatima Al Ruwaily circulait parmi ses invitées, veillant à chacune comme une amie attentionnée plus qu’une hôtesse officielle. La délicatesse de son accueil a estompé la dureté du sujet.

La rencontre s’est prolongée par une exposition d’œuvres de l’artiste peintre Raja The Hope, et un intermède musical de la pianiste Dania Altabba et de la pianiste Rasha Risk.

Dans ce lieu habituellement dédié à la diplomatie, c’est une autre forme d’échange qui s’est invitée : celle du partage et du courage féminin.

Spécial
Octobre rose à Riyad: une «marche rose» en soutien à l'Association Skin
Par Arab News en français -
Événement
28e édition d'Octobre Rose
Par Arab News en Français -

Réimaginer le Burj Al Khazzan à Riyad : du patrimoine à la vision durable

Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Jouan Studio pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Jouan Studio pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
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  • Le Burj Al Khazzan, château d’eau emblématique de Riyad, pourrait être transformé en espace culturel et écologique en ligne avec la Vision 2030
  • Le projet, porté par le cabinet franco-japonais Stella Amae, mêle architecture najdi, innovations bioclimatiques et expérience sensorielle

RIYAD: Au cœur du parc Al-Watan, dans le quartier historique d’Al-Futah, s’élève une silhouette familière mais méconnue : le Burj Al Khazzan. Ce château d’eau, haut de 61 mètres, construit dans les années 1970 par l’architecte suédois Sune Lindström, a longtemps assuré une fonction essentielle : stocker l’eau d’une capitale en pleine expansion.

Mais aujourd’hui, alors que Riyad redéfinit son urbanisme à l’aune de la Vision 2030 et du programme Green Riyadh, le Burj s’apprête peut-être à entamer une nouvelle vie. Une vie culturelle, écologique, symbolique.

Le projet de transformation, encore au stade conceptuel, a été imaginé par Stella Amae, cabinet d’architecture franco-japonais basé à Paris et Barcelone, suite à une consultation du Public Investment Fund (PIF).

« Le Burj est un objet singulier. Il parle de patrimoine, d’eau, de mémoire collective. On veut en faire un repère vivant, un Arbre de Vie (Tree of Life)», explique Alexandre Stella, co-fondateur du studio.

Le design s’inspire du tronc du dattier, arbre emblématique de la région, et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité, créant un véritable écosystème sensoriel.

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Le design s’inspire du tronc du dattier et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. (Photo: fournie)

« On voulait une peau vivante, qui respire. Elle capterait les sons de la ville, diffuserait une lumière douce, intègrerait des nichoirs pour oiseaux… Ce ne serait pas un monument figé, mais un organisme urbain », ajoute-t-il.

Plus qu’un geste architectural, le projet ambitionne de répondre à un besoin social : créer un lieu de rencontre, de contemplation et de transmission, au cœur d’un quartier déjà riche en institutions culturelles.


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.