Le tombeau de Néferhotep, nouvelle attraction touristique à Louxor

Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Le tombeau de Néferhotep, scribe d’Amon, dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mardi 13 février 2024

Le tombeau de Néferhotep, nouvelle attraction touristique à Louxor

  • L’importance du tombeau réside dans ses inscriptions, qui illustrent les évolutions dans les pratiques funéraires
  • Les surfaces fragiles ont été nettoyées au moyen de la technologie laser, redonnant ainsi de la clarté aux peintures murales et aux hiéroglyphes

LE CAIRE: L’Égypte a ouvert le tombeau restauré de Néferhotep, le scribe d’Amon, en tant que nouvelle attraction touristique à Louxor.

Datant de la 18e dynastie, entre 1550 et 1292 av. J.-C., à l’époque du roi Ay (1327 à 1323 av. J.-C.), la chambre funéraire a nécessité plus de deux décennies de travaux minutieux pour retrouver son état d’origine.

Mostafa Waziry, secrétaire général du Conseil suprême égyptien des antiquités, a inauguré le tombeau dans la région d’Al-Khokha, sur la rive ouest de Louxor, après l’achèvement des travaux de restauration par une mission argentine affiliée à l’université de Buenos Aires et dirigée par Violeta Pereyra sous la supervision du Conseil.

La cérémonie d’ouverture s’est également déroulée en présence de l’émissaire de l’Argentine au Caire et d’autres représentants du pays sud-américain.

M. Waziry souligne que ce tombeau constitue une nouvelle destination touristique importante parmi les attractions de Louxor avec son éventail de scènes et d’inscriptions peintes détaillées et colorées.

Mohammed Abdel-Badie, chef de l’Administration centrale pour les antiquités de Haute-Égypte, déclare que Néferhotep faisait partie des hommes d’État de haut rang de son époque et qu’il détenait plusieurs titres, dont celui de scribe d’Amon.

Il note que l’importance du tombeau réside dans ses inscriptions, qui illustrent les évolutions dans les pratiques funéraires survenues après la période de changement religieux d’Amarna, lorsque la capitale s’est déplacée du nord de l’Égypte vers le sud.

Le tombeau contient également une statue du propriétaire du cimetière et de son épouse, Meritamun, qui chantait pour le dieu Amon.

Fathi Yassin, directeur général des antiquités de Haute-Égypte, déclare que le projet de restauration et d’entretien des tombes avait commencé en 2000.

Des experts de l’université de Buenos Aires ont enregistré et étudié les textes contenus dans la tombe avant d’entamer les travaux. Les travaux de restauration proprement dits ont commencé en 2013, lorsqu’une équipe d’archéologues allemands a nettoyé les peintures murales de la tombe et réparé les pierres endommagées ainsi que les couches de couleur sur les inscriptions.

M. Yassin souligne que la structure architecturale des chambres funéraires inférieures du tombeau avait été conçue sur un axe longitudinal et disposée d’est en ouest, évoquant la régénération du défunt et la trajectoire quotidienne du soleil.

Les surfaces fragiles ont été nettoyées au moyen de la technologie laser, redonnant ainsi de la clarté aux peintures murales et aux hiéroglyphes.

Mme Pereyra a remercié le Conseil égyptien pour sa coopération pendant la période de restauration.

Dans un communiqué, le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités déclare: «Cette inauguration marque l’ajout d’une nouvelle destination touristique majeure aux monuments de Louxor en Cisjordanie, au moment où un grand nombre de touristes affluent pendant la saison touristique hivernale.»

«Présentant une multitude de scènes et d’inscriptions magnifiquement peintes, le tombeau offre aux visiteurs un aperçu captivant et détaillé de l’Histoire de l’Égypte antique.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

Short Url
  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Short Url
  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
(SPA)
Short Url
  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com