Le brut augmente pour la deuxième journée alors que les raffineries tentent de reprendre du service

Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 34 cents, soit 0,4%, passant à 83,37 dollars le baril à 10h40 (heure saoudienne). (Photo Arab News).
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 34 cents, soit 0,4%, passant à 83,37 dollars le baril à 10h40 (heure saoudienne). (Photo Arab News).
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Publié le Jeudi 22 février 2024

Le brut augmente pour la deuxième journée alors que les raffineries tentent de reprendre du service

  • Les stocks de brut ont augmenté de 7,17 millions de barils au cours de la semaine qui a pris fin le 16 février, ont indiqué, mercredi, des sources du marché citant les chiffres de l’API
  • Les stocks d’essence ont également augmenté tandis que les stocks de distillats ont diminué

SINGAPOUR: Jeudi, les prix du pétrole ont augmenté pour la deuxième journée consécutive en raison des attentes selon lesquelles la demande aux États-Unis – le plus grand consommateur de pétrole au monde – s’améliorera, alors que les raffineries tentent de reprendre du service après des pannes et que le dollar s’affaiblit, selon Reuters.

Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 34 cents, soit 0,4%, passant à 83,37 dollars le baril à 10h40 (heure saoudienne). Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate aux États-Unis ont grimpé de 37 cents, soit 0,5%, passant à 78,28 dollars le baril. (1 dollar = 0,92 euro)

«Les prix du pétrole ont résisté jusqu’à présent. Les acteurs du marché semblent vouloir de nouveau tester leur plus haut niveau de l’année après la hausse des cours de pétrole en février», a confié Yeap Jun Rong, stratège en marketing chez IG. Il ajoute que les tensions géopolitiques ont servi de soutien.

«Toutefois, les gains pourraient être en quelque sorte contenus pour l’instant, étant donné que les stocks de brut américain constitués à partir des chiffres de l’American Petroleum Institute [API] ont conduit à une attitude attentiste vis-à-vis des statistiques de l’Agence d’information sur l’énergie qui seront publiées à l’avance», a ajouté Yeap Jun Rong.

Les stocks de brut ont augmenté de 7,17 millions de barils au cours de la semaine qui a pris fin le 16 février, ont indiqué mercredi des sources du marché qui citaient les chiffres de l’API. Les stocks d’essence ont également augmenté, tandis que les stocks de distillats ont diminué.

Les stocks de brut américain ont grimpé en raison des pannes dans les grandes raffineries. Les taux d’utilisation sont à leur niveau le plus bas en deux ans, même si les usines reprennent la production.

La raffinerie BP de 435 000 barils par jour (b/j) dans l’Indiana – la plus grande du Midwest américain – recommencera à produire à plein rendement au mois de mars, selon des sources qui connaissent bien le fonctionnement de l’usine, après une panne de courant survenue le 1er février.

La raffinerie de 238 000 b/j de TotalEnergies à Port Arthur, au Texas, devrait bientôt redémarrer complètement, même si elle opère toujours de manière minimale en raison d’une panne de courant causée par les conditions météorologiques.

Les analystes s’attendaient à une augmentation à 81,5% des taux d’exploitation des raffineries américaines la semaine dernière, contre 80,6% de la capacité totale la semaine précédente, selon un sondage Reuters.

Les investisseurs surveilleront de près les données officielles de l’Agence d’information sur l’énergie des États-Unis, retardées à jeudi 19h (heure saoudienne), en raison d’un jour férié aux États-Unis.

Le brut est également soutenu par un dollar américain plus faible, ce qui rend le pétrole moins cher pour les négociants qui sont en possession d’autres devises.

L’indice du dollar, qui compare la valeur du billet vert à six devises principales, est tombé à 103,905 à 8h10 (heure saoudienne).

«La baisse du dollar pour la quatrième séance consécutive pourrait également renforcer l’intérêt pour le pétrole à court terme», conclut Yeap Jun Rong.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.

 


Genève mise sur l'excellence horlogère pour renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient

À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
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  • Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse
  • La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe

DUBAÏ: La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe. À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur.

Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse, qui représente plus de 26 milliards de francs suisses d’exportations annuelles, dont une part croissante est destinée aux Émirats arabes unis, au Qatar et à l’Arabie saoudite. Le Moyen-Orient demeure l’un des marchés les plus dynamiques pour les montres haut de gamme, soutenu par une clientèle jeune, fortunée et férue de pièces d’exception.

Pour Adrien Genier, directeur général de Genève Tourisme, l’événement constitue un levier majeur pour renforcer la visibilité et les relations commerciales de Genève :
« Le Golfe est aujourd’hui un marché stratégique pour Genève. Présenter notre savoir-faire ici, là où la demande pour le luxe et l’artisanat d’exception ne cesse de croître, permet de consolider notre attractivité économique et d’encourager de nouvelles collaborations. »

Raymond Loretan, président du GPHG, souligne l’importance de Dubaï dans l’écosystème mondial de l’horlogerie :
« La Dubai Watch Week joue un rôle clé dans le développement du marché régional. Y présenter nos créations permet de renforcer la présence suisse dans un hub économique qui façonne les tendances et les investissements du secteur du luxe. »

Genève, qui abrite des maisons prestigieuses telles que Patek Philippe, Rolex et Vacheron Constantin, combine tradition artisanale et innovation technologique pour alimenter une industrie qui représente un pilier essentiel de l’économie suisse. La ville attire également des talents et investisseurs internationaux, séduits par son écosystème horloger et son cadre économique stable.

Au-delà de son industrie phare, Genève s’appuie sur un art de vivre haut de gamme — gastronomie, nature, culture, shopping — pour renforcer son positionnement auprès des voyageurs du Golfe, dont le pouvoir d’achat et la fidélité constituent un moteur important pour le tourisme suisse.

Avec cette nouvelle édition de la Dubai Watch Week, Genève réaffirme sa volonté de renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient, un marché incontournable pour l’avenir du luxe, du tourisme et des investissements liés à l’horlogerie.