Michelin va supprimer jusqu'à 2.300 postes en France, sans départs contraints

« Michelin n’abandonne pas la France » et « va réinvestir une partie des  économies réalisées dans le développement de nouvelles activité », souligne Florent Menegaux (Photo, AFP)
« Michelin n’abandonne pas la France » et « va réinvestir une partie des  économies réalisées dans le développement de nouvelles activité », souligne Florent Menegaux (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 06 janvier 2021

Michelin va supprimer jusqu'à 2.300 postes en France, sans départs contraints

  • Le groupe soumis à la concurrence des pneus à prix cassés a déjà supprimé près de 1.500 postes depuis 2017
  • Le nombre de départs site par site sera précisé dans les prochains mois

PARIS: Le groupe français Michelin, l'un des leaders mondiaux de la fabrication de pneumatiques,  a annoncé mercredi qu'il allait supprimer jusqu'à 2.300 postes en France, sans départs contraints, dans le cadre d'un « plan de simplification et de compétitivité ».  

Le pneumaticien vise « une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu'à 5% par an » pour les activités tertiaires et pour l'industrie, ce qui pourrait signifier « d'ici trois ans une réduction de postes pouvant aller jusqu'à 2.300 », sur les 21.000 que compte Michelin en France.   

Le groupe soumis à la concurrence des pneus à prix cassés a déjà supprimé près de 1.500 postes depuis 2017 dans le cadre de sa réorganisation, notamment à son siège historique de Clermont-Ferrand (centre de la France) et aux Etats-Unis. Il a également fermé les sites de La Roche sur Yon (Vendée) et Bamberg en Allemagne.   

D'ici 2024, « près de 60% des départs envisagés se feraient sur la base de départs anticipés à la retraite et le reste par des départs volontaires accompagnés », dans le cadre de ruptures conventionnelles collectives, précise Michelin dans un communiqué.    

De Clermont-Ferrand à Epinal en passant par Troyes, cette nouvelle réorganisation concerne « tous les sites français du groupe », a précisé Florent Menegaux, le président du groupe clermontois. « Michelin s’engage à recréer autant d’emplois qu’il y en aura de supprimé », a-t-il ajouté toutefois, l'entreprise prévoyant d'accompagner les territoires et d'accroître son activité dans divers domaines en parallèle de ce plan de simplification.   

Le nombre de départs site par site sera précisé dans les prochains mois: la direction du groupe souhaite ouvrir « rapidement » des négociations avec les organisations syndicales autour d'un « accord-cadre d’une durée de 3 ans ».  

Le groupe est « confronté depuis une dizaine d’années à de profondes transformations structurelles du marché mondial du pneumatique, marqué notamment par l’arrivée massive de produits à bas coûts ». Il doit donc « accompagner les évolutions stratégiques de ses activités pour préparer l’avenir. C’est le cas notamment en France où la vitalité de ses positions passe par un renforcement significatif de sa compétitivité », souligne-t-il.   

« Michelin n’abandonne pas la France » et « va réinvestir une partie des  économies réalisées dans le développement de nouvelles activité », souligne Florent Menegaux.   

Ses 15 sites industriels dans l'Hexagone se sont progressivement spécialisés dans les pneumatiques haut de gamme, agricoles, industriels, ou de compétition.   

En parallèle, Michelin poursuit « sa stratégie de localisation en France de nouvelles activités à forte valeur ajoutée », comme dans l'hydrogène, l'impression 3D, les colles ou le recyclage des déchets plastiques.  

A horizon 2030, Michelin souhaite que 30% de son chiffre d'affaires soit réalisé hors pneus. 


L’Arabie saoudite en route pour le Top 5 des destinations touristiques mondiales d’ici à 2040, selon les leaders du tourisme

L'accent mis sur la diversification de l'offre touristique, la réduction de la saisonnalité et le développement de la main-d'œuvre favorise l'alignement stratégique à long terme entre les secteurs public et privé, ont expliqué les experts aux participants. (Photo AN)
L'accent mis sur la diversification de l'offre touristique, la réduction de la saisonnalité et le développement de la main-d'œuvre favorise l'alignement stratégique à long terme entre les secteurs public et privé, ont expliqué les experts aux participants. (Photo AN)
Short Url
  • L'Arabie saoudite poursuit sa transformation rapide en une plaque tournante du tourisme mondial
  • Les dirigeants du secteur présents au Sommet de l'hôtellerie du futur (FHS25) à Riyad prévoient que le Royaume deviendra l'une des cinq premières destinations touristiques au monde d'ici à 2040

RIYAD : Alors que l'Arabie saoudite poursuit sa transformation rapide en une plaque tournante du tourisme mondial, les dirigeants du secteur présents au Sommet de l'hôtellerie du futur (FHS25) à Riyad prévoient que le Royaume deviendra l'une des cinq premières destinations touristiques au monde d'ici à 2040.

Les experts ont expliqué aux participants que la diversification des offres touristiques, la réduction de la saisonnalité et le développement de la main-d'œuvre sont des priorités qui favorisent l'alignement stratégique à long terme entre les secteurs public et privé.

L'Arabie saoudite cherche à stimuler ses secteurs du tourisme et de l'hôtellerie dans le cadre de l'initiative de diversification économique Vision 2030, avec un plan visant à créer 362 000 nouvelles chambres d'hôtel d'ici à la fin de la décennie pour répondre à la demande croissante.  

Ayant déjà dépassé son objectif initial de 100 millions de visiteurs, le Royaume vise désormais 150 millions par an d'ici à 2030, renforçant ainsi son ambition de devenir une destination mondiale de premier plan et consolidant le tourisme comme un pilier essentiel de la croissance économique à long terme.

S'exprimant lors d'une table ronde sur les perspectives de l'hôtellerie pour 2025-2040, Ibrahim al-Turki, président de Growth Partner, s'est penché sur la trajectoire du secteur depuis les premiers jours de planification de Vision 2030.

"Pour être honnête, je n'imaginais pas que nous serions ici aujourd'hui. De ce point de vue, je pense que l'Arabie saoudite sera l'une des cinq premières destinations en 2040," s’est-il félicité. 

M. al-Turki a souligné que pour maintenir l'élan, le Royaume doit continuer à développer des raisons valables pour que les visiteurs du monde entier choisissent l'Arabie saoudite - et pas seulement davantage de chambres d'hôtel.

« Des chambres, il y en a partout. Ce qu’il faut, c’est donner aux gens une raison de venir. En 2040, la vraie question sera : pourquoi choisir cette destination ? » a-t-il déclaré.

M. al-Turki a également souligné les progrès récents dans la résolution des problèmes de saisonnalité de longue date, citant des initiatives telles que la Saison de Riyad, la Saison de Djeddah, et de nouvelles organisations de gestion des destinations comme AlUla et la Mer Rouge.

"À La Mecque et à Médine, 70% des visiteurs venaient pendant le ramadan. Cette année, seuls 20% sont venus pendant le ramadan, le reste étant réparti sur l'ensemble de l'année", a-t-il précisé.

"C'est ainsi que l'ADR (taux journalier moyen) des hôtels augmentera. L'investissement sera meilleur, et c'est ainsi que nous gérons l'activation et la saisonnalité", a-t-il noté.

Elie Milky, vice-président du développement pour le Moyen-Orient, le Pakistan, la Grèce et Chypre chez Radisson Hotel Group, a noté que la force de l'Arabie saoudite réside dans l'étendue de sa stratégie touristique.

"L'Arabie saoudite est en train de devenir une destination mondiale couvrant le tourisme religieux, le tourisme médical, le tourisme agricole, le tourisme d'entreprise. Elle va couvrir tous les aspects du tourisme que nous connaissons aujourd'hui", a-t-il affirmé.

M. Milky s'est fait l'écho de la nécessité d'une stratégie d'offre hôtelière à grande échelle, soulignant le rôle des villes secondaires dans l'équilibre de la demande.

"Plus il y a d'hôtels de qualité dans les villes secondaires, plus il y a de visiteurs", a-t-il révélé.

Il a ajouté que Radisson s'est considérablement développé dans le Royaume avec un portefeuille de marques diversifié, comprenant de nouvelles ouvertures à Médine et des lancements à venir à La Mecque et dans la province de l'Est.

Pour soutenir la croissance à long terme, M. Milky a également souligné l'importance du développement de la main-d'œuvre.

« Le talent est un défi, non seulement en Arabie saoudite, mais aussi dans le monde entier. Plus de 40% de nos talents sont saoudiens - hommes et femmes saoudiens - et avec notre bureau régional à Riyad, le taux de saoudification est de 60% », a-t-il indiqué. 

M. Milky a conclu en mettant en avant les efforts déployés pour former les ressortissants saoudiens à des postes de direction, notamment à travers des partenariats public-privé et des initiatives commerciales responsables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les projets phares de la transformation de l'Arabie saoudite au cœur du forum saoudo-américain 

Lors du forum d'investissement américano-saoudien qui s'est tenu mardi à Riyad, un panel animé par le rédacteur en chef d'Arab News, Faisal J. Abbas (à gauche), a discuté de la manière dont les mégaprojets redessinent l'image du Royaume dans le monde. (Photo AN/Basheer Saleh)
Lors du forum d'investissement américano-saoudien qui s'est tenu mardi à Riyad, un panel animé par le rédacteur en chef d'Arab News, Faisal J. Abbas (à gauche), a discuté de la manière dont les mégaprojets redessinent l'image du Royaume dans le monde. (Photo AN/Basheer Saleh)
Short Url
  • Lorsque la Vision 2030 de l'Arabie saoudite portera ses fruits, dans cinq ans seulement, le tourisme sera aussi important pour l'économie du Royaume que le pétrole l'est aujourd'hui
  • C'est ce qu'a prédit Ahmed al-Khateeb, ministre du Tourisme, lors d'une table ronde organisée dans le cadre du Forum d'investissement américano-saoudien

RIYAD: Un peu plus de dix ans après le lancement d’Uber à Riyad, le service de covoiturage via smartphone s’est largement déployé à travers le Royaume. Lors d’un panel tenu au Forum d’investissement saoudo-américain à Riyad, le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, a souligné que l’Arabie saoudite figure désormais parmi les marchés connaissant la croissance la plus rapide pour l’entreprise.

À ce jour, quelque 140 000 Saoudiens conduisent via la plateforme, desservant près de 4 millions d’utilisateurs dans 20 villes du Royaume.

M. Khosrowshahi a également annoncé que la société se prépare à franchir une nouvelle étape technologique: l’introduction prochaine de véhicules autonomes dans les rues saoudiennes.

«Vous verrez des véhicules autonomes en Arabie saoudite cette année», a déclaré M. Khosrowshahi au panel mardi. «C'est un sujet sur lequel nous nous concentrons beaucoup.»

arabie saoudite
Le président américain Donald Trump consulte les plans de Diriyah en Arabie saoudite lors de sa visite d'État. (AFP)

Il a déclaré que les véhicules seraient beaucoup plus sûrs pour les passagers et les autres usagers de la route.

«La technologie autonome représente pour nous un potentiel considérable», a déclaré Dara Khosrowshahi. «D’abord, elle promet des routes plus sûres: un véhicule autonome ne se laisse pas distraire, n’envoie pas de messages en conduisant… C’est un conducteur qui ne cesse d’apprendre, en s’appuyant sur les millions de kilomètres parcourus à travers le monde.»

À terme, a-t-il ajouté, «les véhicules autonomes ne seront pas seulement plus sûrs, ils offriront aussi un mode de transport plus abordable». Il a précisé qu’Uber collabore actuellement avec 18 partenaires spécialisés afin de garantir une introduction progressive et sécurisée de cette technologie.

Lors d’une autre session du forum, animée par Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d’Arab News, les échanges ont porté sur les mégaprojets emblématiques qui redéfinissent l’image du Royaume à l’échelle mondiale et marquent une nouvelle étape dans son ambitieuse transformation nationale.

arabie saoudite
Le Mukaab, un gratte-ciel cubique en cours de développement dans le centre de Riyad. (New Murabba)

La transformation de Diriyah, le berceau de l'Arabie saoudite, en une destination culturelle, historique et de loisirs d'importance mondiale, est l'un des projets qui contribuent à la modernisation et à la diversification envisagées par la Vision 2030.

Jerry Inzerillo, PDG de Diriyah Company, a parlé de l'importance de préserver l'histoire du Royaume et la terre ancestrale des Al-Saoud, notamment le quartier royal d'At-Turaif, considéré comme le lieu de naissance du premier État saoudien en 1727 et inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2010.

Aujourd’hui, Diriyah est au cœur de l’un des plus vastes mégaprojets d’Arabie saoudite: une transformation de 63,2 milliards de dollars (1 dollar = 0,89 euro) visant à réinventer ce site historique de 14 kilomètres carrés en une destination mondiale dédiée au patrimoine, à la culture et à l’art de vivre.

Jerry Inzerillo, PDG de la Diriyah Gate Development Authority, a assuré que le projet progresse selon le calendrier et le budget prévus. «Cette semaine, nous avons accueilli notre trois millionième visiteur sur le site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. À ce jour, 45 000 personnes travaillent sur le projet, et nous sommes fiers de collaborer avec 83 entreprises américaines», a-t-il déclaré.

De son côté, Michael Dyke, directeur général du projet New Murabba à Riyad, a affirmé que le Mukaab – l’imposant bâtiment cubique au cœur du développement – deviendra l’un des édifices les plus emblématiques au monde.

arabie saoudite
Le ministre saoudien du Logement, Majed Al-Hogail, à gauche, et le ministre saoudien du Tourisme Ahmed al-Khateeb, au centre, s'entretiennent avec le rédacteur en chef d'Arab News Faisal J. Abbas. (Photo AN/Basheer Saleh)

«C'est l'une des plus grandes structures jamais connues», a déclaré M. Dyke, en la comparant à la MSG  Sphere de Las Vegas. Cette dernière peut accueillir près de 18 000 personnes, alors que le Mukaab sera 22 fois plus grand.

«Lorsque les gens entreront dans le Mukaab, ils pénétreront dans un autre monde, il y aura des hologrammes et une IA puissante circulera dans l'ensemble de l'installation.»

Le Mukaab sera mis en service à partir de 2030 et «lorsque les gens viendront à Riyad, ils verront quelque chose de nouveau, de différent. Il s'agira d'un autre lieu fantastique qui viendra s'ajouter aux projets extraordinaires déjà en cours dans le Royaume».

 


L'Arabie saoudite signe des accords d'une valeur de plus de 300 milliards de dollars avec les États-Unis, confirme le prince héritier

L'Arabie saoudite a signé des accords d'une valeur de plus de 300 milliards de dollars avec les États-Unis, a déclaré le prince héritier Mohammed bin Salman lors du Forum d'investissement saoudo-américain qui s'est tenu mardi à Riyad. (SPA)
L'Arabie saoudite a signé des accords d'une valeur de plus de 300 milliards de dollars avec les États-Unis, a déclaré le prince héritier Mohammed bin Salman lors du Forum d'investissement saoudo-américain qui s'est tenu mardi à Riyad. (SPA)
Short Url
  • M. Trump a qualifié le prince héritier de "grand homme sans pareil" et de "plus grand représentant de son peuple"
  • Le prince Mohammed a déclaré que le royaume envisageait des opportunités d'investissement d'une valeur de 600 milliards de dollars et espérait que ce montant atteindrait 1 milliard de dollars

RIYADH : L'Arabie saoudite a signé des accords avec les États-Unis d'une valeur de plus de 300 milliards de dollars, a déclaré le prince héritier Mohammed bin Salman lors du Forum d'investissement saoudo-américain à Riyad mardi.

Lors d'un discours prononcé à cette occasion, le prince Mohammed a déclaré que le royaume envisageait des opportunités d'investissement d'une valeur de 600 milliards de dollars, ajoutant qu'il espérait que ce montant atteindrait 1 000 milliards de dollars.

Il a fait remarquer que les États-Unis étaient l'un des principaux partenaires du programme de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite, ajoutant que les investissements conjoints constituaient l'un des piliers les plus importants de la relation économique entre les deux pays.

"Les États-Unis sont une destination majeure pour le Fonds d'investissement public, puisqu'ils représentent environ 40 % des investissements mondiaux du Fonds", a-t-il déclaré.

Il a également déclaré que la coopération avec Washington ne se limitait pas à la coopération économique, mais s'étendait également à "l'établissement de la paix dans la région et dans le monde".

S'exprimant également lors de l'événement, le président américain Donald Trump a fait l'éloge de la transformation en cours en Arabie saoudite, qu'il a attribuée au leadership du roi Salman et du prince héritier.

M. Trump a décrit le prince héritier comme un "très grand homme sans pareil" et "le plus grand représentant de son peuple", et a souligné le rôle des Saoudiens dans le développement de leur propre pays et de la région dans son ensemble.

M. Trump a souligné la montée en puissance de Riyad en tant que centre d'affaires mondial et a fait remarquer que les recettes du Royaume dans le secteur non pétrolier avaient désormais dépassé celles du secteur pétrolier.

Il a déclaré que l'Arabie saoudite méritait des éloges pour avoir préservé sa culture et ses traditions tout en adoptant son programme de réformes Vision 2030, tourné vers l'avenir et la modernité.

Au cours de son discours, M. Trump a critiqué l'administration Biden pour avoir retiré les Houthis de la liste des organisations terroristes des États-Unis, qualifiant cette décision de grave erreur.

Il a mis en contraste les développements régionaux en déclarant : "Certains (dans le Golfe) ont fait preuve d'un manque de volonté politique : "Certains (dans le Golfe) ont transformé des déserts en fermes, tandis que l'Iran a transformé ses fermes en déserts", et il a averti que si l'Iran rejetait l'offre de Washington, les États-Unis seraient contraints d'exercer une pression maximale.

Condamnant le Hezbollah pour avoir déstabilisé la région et pillé le Liban, M. Trump a déclaré : "La plus grande et la plus destructrice de ces forces est le régime iranien, qui a causé des souffrances inimaginables en Syrie, au Liban, à Gaza, en Irak, au Yémen et au-delà."

Il a décrit le Liban comme une victime du Hezbollah et de l'Iran et a exprimé son désir d'aider le pays.

M. Trump a également salué le rôle de l'Arabie saoudite dans les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine et a affirmé le soutien des États-Unis au Royaume, affirmant qu'il avait "un grand avenir".

Plus tôt dans la journée de mardi, les deux dirigeants ont signé un accord de partenariat économique stratégique à Riyad, première étape de la visite régionale de M. Trump.

Ce partenariat comprend la signature de protocoles d'accord dans les secteurs de l'énergie, de l'exploitation minière et de la défense.

La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'agence spatiale saoudienne et la NASA.

Parmi les autres accords figurent un protocole d'accord sur les ressources minérales, un accord avec le ministère de la justice et une coopération sur les maladies infectieuses.

M. Trump est arrivé mardi en Arabie saoudite pour une tournée qu'il a qualifiée d'"historique" au Moyen-Orient, au cours de laquelle il mêlera une diplomatie urgente sur Gaza à d'importantes transactions commerciales.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a chaleureusement accueilli M. Trump lorsqu'il est descendu d'Air Force One à l'aéroport international King Khalid dans la capitale saoudienne et a donné le coup d'envoi de sa tournée au Moyen-Orient.

Les deux dirigeants se sont ensuite retirés dans un grand hall de l'aéroport de Riyad, où M. Trump et ses assistants se sont vu servir un café arabe traditionnel par des préposés à l'attente portant des ceintures d'armes de cérémonie.

Des F-15 de l'armée de l'air royale saoudienne ont fourni une escorte honorifique à Air Force One à l'approche de la capitale du royaume. M. Trump et le prince Mohammed ont également participé à un déjeuner à la cour royale, en compagnie d'invités et d'assistants.

Plus tard, le prince héritier fêtera M. Trump lors d'un dîner officiel. M. Trump doit également participer mardi à une conférence américano-saoudienne sur l'investissement.

Air Force One a décollé pour un voyage qui comprendra des visites au Qatar et aux Émirats arabes unis, et peut-être des discussions en Turquie sur la guerre en Ukraine.

* Avec AFP et AP