JO-2024: la flamme cheminera de Notre-Dame de la Garde jusqu'au Vélodrome le 9 mai

Un participant tient la torche olympique lors de sa présentation sur les quais de la Seine à Paris le 25 juillet 2023, avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (Photo, AFP)
Un participant tient la torche olympique lors de sa présentation sur les quais de la Seine à Paris le 25 juillet 2023, avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 22 mars 2024

JO-2024: la flamme cheminera de Notre-Dame de la Garde jusqu'au Vélodrome le 9 mai

  • C'est le 8 mai que la flamme arrivera en France, à Marseille, à bord du trois-mâts Belem, qui aura quitté la Grèce le 26 avril
  • Le 9 mai, le relais de la flamme débutera dans la ville, sur un parcours en huit segments dont les grandes lignes étaient déjà connues

MARSEILLE: La flamme olympique traversera Marseille de Notre-Dame de la Garde au Stade Vélodrome le jeudi 9 mai, au lendemain de son arrivée dans la ville, et l'un des porteurs sera l'ex-joueur de l'OM Eric Di Méco, a annoncé vendredi la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

C'est le 8 mai que la flamme arrivera en France, à Marseille, à bord du trois-mâts Belem, qui aura quitté la Grèce le 26 avril. Le 9 mai, le relais de la flamme débutera dans la ville, sur un parcours en huit segments dont les grandes lignes étaient déjà connues.

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) a précisé vendredi lors d'une conférence de presse que le relais commencerait à 8H30 à Notre-Dame de la Garde, la basilique qui surplombe Marseille et en est l'un des plus fameux symboles.

La flamme passera ensuite devant plusieurs lieux emblématiques de la ville, comme le Palais du Pharo, le Parc Borély, les lettres +MARSEILLE+ à l'entrée nord de la ville ou le Palais Longchamp. Le relais doit se terminer devant le Stade Vélodrome vers 19H30.

Le symbole des JO traversera ensuite toute la France pour arriver à Paris le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux, le 26 juillet. Tout au long de son parcours, elle sera portée par quelque 10.000 relayeurs.

En région Paca, outre Marseille le 9 mai, la flamme traversera le Var le 10 mai, les Alpes-de-Haute-Provence le 11 mai, les Bouches-du-Rhône le 12 mai, les Alpes-Maritimes le 18 juin et le Vaucluse le 19 juin, avec notamment un passage sur le Mont Ventoux.

La région a également révélé vendredi les noms de certains des relayeurs qu'elle a choisis, notamment le skieur Cyprien Sarrazin, auteur cet hiver d'un superbe doublé en descente à Kitzbühel, et l'ancien footballeur Eric Di Méco.

"Je ne suis pas issu d'un sport olympique et j'ai rêvé à tout dans ma vie, sauf à porter la flamme olympique. Alors à mon grand âge, me retrouver à porter la flamme et participer un peu aux Jeux, surtout ici à Marseille, c'est cool", a réagi l'ancien latéral gauche de l'OM et de l'équipe de France.

"Je vais essayer avec mes vieilles jambes de ne pas tomber, et j'ai beaucoup d'arthrose. Mais je m'entraîne tous les dimanches sur la corniche, à courir le bras levé", a aussi plaisanté le vainqueur de la Ligue des Champions 1993 avec l'OM.

 


Macron fustige les «bourgeois des centres-villes» qui financent «parfois» le narcotrafic

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  • Emmanuel Macron a également insisté sur "la nécessité d'avoir une approche interministérielle du très local à l'international"
  • La question est au centre du débat public depuis l'assassinat jeudi à Marseille de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic

PARIS: Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi lors du Conseil des ministres que ce sont "parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants", selon des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon lors de son compte-rendu.

Le chef de l'État a appuyé "l'importance d'une politique de prévention et de sensibilisation puisque, je reprends ses mots, +c'est parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants+", a précisé Maud Bregeon, ajoutant: "on ne peut pas déplorer d'un côté les morts et de l'autre continuer à consommer le soir en rentrant du travail".

Emmanuel Macron a également insisté sur "la nécessité d'avoir une approche interministérielle du très local à l'international". La question est au centre du débat public depuis l'assassinat jeudi à Marseille de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic.

 


Amiante dans les écoles: plus de 50 personnes et sept syndicats portent plainte à Marseille

Classée cancérogène, l'amiante présente des risques pour la santé principalement par inhalation, lorsque les poussières pénètrent le système respiratoire. (AFP)
Classée cancérogène, l'amiante présente des risques pour la santé principalement par inhalation, lorsque les poussières pénètrent le système respiratoire. (AFP)
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  • "La grande majorité des établissements scolaires en France, construits avant son interdiction en 1997, présentent encore à ce jour de l’amiante dans de nombreux éléments du bâti", rappelle dans un communiqué l'avocate Julie Andreu
  • Or, la vétusté de certains d'entre eux aggrave l'exposition à l'amiante et selon l'avocate, "les responsables concernés (collectivités locales) n’ont pas pris les mesures qui s’imposent"

MARSEILLE: Ils sont parents d'élèves, enseignants, agents municipaux: une cinquantaine de personnes, toutes exposées à l'amiante dans des écoles des Bouches-du-Rhône, vont déposer mercredi à Marseille une plainte contre X pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui".

Sept syndicats et trois associations de victimes de l'amiante sont aussi plaignants dans ce dossier, qui concerne 12 établissements scolaires, la plupart à Marseille.

"La grande majorité des établissements scolaires en France, construits avant son interdiction en 1997, présentent encore à ce jour de l’amiante dans de nombreux éléments du bâti", rappelle dans un communiqué l'avocate Julie Andreu, qui représente ces plaignants d'une douzaine d'établissements scolaires et dont la plainte va être déposée à 14h.

Or, la vétusté de certains d'entre eux aggrave l'exposition à l'amiante et selon l'avocate, "les responsables concernés (collectivités locales) n’ont pas pris les mesures qui s’imposent".

Classée cancérogène, l'amiante présente des risques pour la santé principalement par inhalation, lorsque les poussières pénètrent le système respiratoire.

"Une collègue est décédée en avril 2024 des suites d’un cancer lié à l’amiante, reconnu comme maladie professionnelle", a expliqué dans un dossier de presse le collectif stop amiante éducation, dans lequel sont réunis les syndicats et associations plaignants.

Le collectif dénonce "de nombreuses défaillances", notamment une absence d'information sur l'amiante, malgré les obligations réglementaires, ou encore une absence de protection pendant les travaux.

En mars, les syndicats enseignants avaient révélé que plus de 80% des bâtiments scolaires en France étaient potentiellement concernés par la présence d'amiante.

Un rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en 2014, prévoit que d’ici 2050, 50.000 à 75.000 décès par cancer du poumon dus à l’amiante aient lieu, auxquels s’ajoutent jusqu'à 25.000 décès par mésothéliome (un autre type de cancer).

 


Assassinat de Mehdi Kessaci: «Non, je ne me tairai pas» face au narcotrafic, dit son frère dans une tribune au Monde

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  • "Je dirai et répéterai que mon frère Mehdi est mort pour rien. Je dirai la violence du narcotrafic"
  • "On me parle de crime d’avertissement. Mais un crime n'est jamais un avertissement"

PARIS: "Non, je ne me tairai pas" face au narcotrafic, a déclaré mercredi dans une tribune publiée dans le journal Le Monde Amine Kessaci, le frère de Mehdi, abattu jeudi à Marseille par deux personnes à moto.

"Je dirai et répéterai que mon frère Mehdi est mort pour rien. Je dirai la violence du narcotrafic", a également écrit le militant écologiste de 22 ans, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme. En 2020, cette famille de six enfants avait déjà été endeuillée par l'assassinat d'un autre de ses frères, Brahim, 22 ans, dont le corps avait été retrouvé carbonisé dans un véhicule.

"On me parle de crime d’avertissement. Mais un crime n'est jamais un avertissement", a encore déclaré Amine Kessaci, qui a enterré mardi son frère Mehdi. "Voici ce que font les trafiquants : ils tentent d’annihiler toute résistance, de briser toute volonté, de tuer dans l’œuf tout embryon de révolte pour étendre leur pouvoir sur nos vies", a-t-il ajouté.

La protection policière qui lui a été accordée ne l'a pas été à ses proches, a souligné le militant écologiste de 22 ans. "Pourtant, qui ignorait que ma famille avait déjà payé un tribut de sang? Comment ne pas savoir que ma famille pouvait être touchée ?", s'est-il interrogé.

"Face à un tel ennemi, l’Etat doit prendre la mesure de ce qu'il se passe et comprendre qu'une lutte à mort est engagée", a-t-il encore prévenu.

"Il est temps d’agir, par exemple de faire revenir les services publics dans les quartiers, de lutter contre l’échec scolaire qui fournit aux trafiquants une main-d’œuvre soumise, de doter les enquêteurs et les forces de police des moyens dont ils ont besoin, de renforcer, de soutenir réellement les familles de victimes du narcotrafic. Nous comptons nos morts, mais que fait l’Etat ?"

Medhi Kessaci, 20 ans, a été assassiné jeudi à Marseille près d'une salle de concert par deux hommes à moto, activement recherchées, un "crime d'intimidation" et "un assassinat d'avertissement" pour les autorités.