La princesse Kate "extrêmement touchée" par le soutien reçu après l'annonce de son cancer Londres, Royaume-Uni

Cette photo montre les premières pages de certains journaux nationaux britanniques, dominés par des histoires sur la Britannique Catherine, princesse de Galles annonçant son diagnostic de cancer, à Amersham le 23 mars 2024.
Cette photo montre les premières pages de certains journaux nationaux britanniques, dominés par des histoires sur la Britannique Catherine, princesse de Galles annonçant son diagnostic de cancer, à Amersham le 23 mars 2024.
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Publié le Lundi 25 mars 2024

La princesse Kate "extrêmement touchée" par le soutien reçu après l'annonce de son cancer Londres, Royaume-Uni

  • La princesse et le prince de Galles ont été "extrêmement touchés" et "émus" par le soutien qu'ils ont reçu du monde entier après l'annonce vendredi du cancer de Kate
  • Après des semaines de rumeurs sur sa santé, la très populaire princesse a annoncé dans une vidéo diffusée vendredi soir être atteinte d'un cancer, dont elle n'a pas précisé la nature

LONDRES: La princesse et le prince de Galles ont été "extrêmement touchés" et "émus" par le soutien qu'ils ont reçu du monde entier après l'annonce vendredi du cancer de Kate, ont-ils dit dans un message, évoquant à nouveau leur besoin que leur vie privée soit respectée.

Après des semaines de rumeurs sur sa santé, la très populaire princesse a annoncé dans une vidéo diffusée vendredi soir être atteinte d'un cancer, dont elle n'a pas précisé la nature.

Kate, qui est âgée de 42 ans, a évoqué son "énorme choc" et expliqué avoir démarré un traitement de chimiothérapie préventive.

Six semaines plus tôt, le roi Charles III, 75 ans, a également été diagnostiqué avec un cancer.

Les messages de soutien à Kate ont afflué vendredi soir et tout le week-end de la part de dirigeants politiques, dont les présidents américain et français Joe Biden et Emmanuel Macron, de célébrités et de simples citoyens.

La vidéo de Kate, diffusée sur le compte Instagram du couple, a fait l'objet de plus de 275.000 commentaires et a été "likée" près de 5 millions de fois, entre vendredi soir et dimanche en milieu de journée.

Kate et son époux William, le prince héritier de la couronne britannique, "ont tous les deux été extrêmement touchés par les messages de sympathie (envoyés par) des personnes du Royaume-Uni, du Commonwealth et autour du monde", a fait savoir un porte-parole du palais de Kensington samedi soir.

"Ils sont extrêmement émus par la chaleur et le soutien du public", a-t-il ajouté.

Le couple est "reconnaissant du fait que le public ait compris leur demande de respect de la vie privée", est-il également dit dans ce message.

- "Avertissement poli" -

Pour la BBC, "ce message est à la fois un remerciement et un avertissement poli, dans lequel le couple explique (...) qu'il souhaite être laissé tranquille".

 L'état de santé de Kate et le silence qui a entouré sa longue convalescence après son opération abdominale mi-janvier ont donné lieu à toutes sortes de rumeurs, en particulier sur les réseaux sociaux.

Elles se sont notamment intensifiées quand William a annulé au dernier moment, le 27 février, sa présence à une cérémonie en mémoire de son parrain, le roi Constantin de Grèce, pour "raison personnelle".

Selon les médias britanniques, la décision du prince était bien liée à l'état de santé de son épouse. On ne sait pas cependant quand la princesse a été informée de sa maladie.

Les spéculations autour de la santé de la princesse ont été "les pires que j'aie jamais vus", a dit sur la BBC, Paddy Harverson, ancien porte-parole de Kate et William.

La princesse de Galles, habituellement très active, et dont le moindre déplacement donne lieu à une vaste couverture médiatique, suspend ses activités publiques pour une durée indéterminée.

Kate, William et leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis, ne seront pas présents à la traditionnelle messe de Pâques avec la famille royale.

Selon l'agence britannique PA, le prince de Galles devrait reprendre ses fonctions publiques après les vacances de Pâques et la rentrée scolaire des enfants du couple.

Dimanche, la princesse de Galles fait à nouveau la Une de la presse britannique.

Le Mail on Sunday la qualifie de "princesse du courage".

Selon le Sunday Times, Kate a écrit "chaque mot" de son message diffusé vendredi soir. Elle a estimé qu'annoncer elle-même son cancer dans une vidéo était "plus humain", selon une de ses amies citée par le journal.

Vendredi soir, le roi s'est dit "fier du courage" dont a fait preuve Kate, en révélant souffrir d'un cancer.

L'état de santé de la princesse préoccupait depuis plus de deux mois.

Le 17 janvier, le palais de Kensington avait annoncé que Kate avait subi la veille une lourde opération à l'abdomen dans une clinique londonienne. C'est à la suite de cette opération que le cancer a été découvert.


Trump a écrit au président israélien pour lui demander de gracier Netanyahu

Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
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  • "Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël
  • "Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu

JERUSALEM: Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence.

M. Herzog a reçu "ce matin" une lettre de Donald Trump, "l'invitant à envisager d'accorder une grâce" à M. Netanyahu, détaille un communiqué du bureau présidentiel, qui précise que "toute personne souhaitant obtenir une grâce présidentielle doit présenter une demande officielle".

M. Netanyahu est poursuivi dans son pays pour corruption et est régulièrement entendu dans le cadre d'au moins trois procédures judiciaires, dans lesquels aucun jugement n'a encore été rendu.

"Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël, "sa contribution considérable au retour des otages, à la refonte de la situation au Moyen-Orient et à Gaza en particulier, et à la garantie de la sécurité de l'Etat d'Israël", précise le communiqué.

Aussitôt plusieurs personnalités politiques israéliennes ont réagi.

"Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu.

Une députée également d'extrême-droite mais dans l'opposition, Yulia Malinovsky, du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison" en hébreu), a de son côté suggéré que le président américain faisait cette demande dans le cadre d'un accord avec M. Netanyahu sur des sujets relatifs au cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Quant au dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, du parti centriste Yesh Atid ("il y a un futur", en hébreu), il a taclé M. Netanyahu en écrivan sur X: "rappel: la loi israélienne stipule que la première condition pour obtenir une grâce est l'aveu de culpabilité et l'expression de remords pour les actes commis".

Lors d'un discours au Parlement israélien le 13 octobre, M. Trump avait déjà suggéré qu'une grâce lui soit accordée.

"J'ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce? Ce passage n'était pas prévu dans le discours (...) Mais j'aime bien ce monsieur", avait dit le président américain dans son allocution, mettant en avant qu'il a été "l'un des plus grands" dirigeants "en temps de guerre".

 


Famine: l'ONU alerte sur «16 zones critiques» où la situation s'aggrave

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.  L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".  Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations. L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante". Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
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  • Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue
  • "Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM

ROME: Des millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient être confrontées à la famine ou au risque de famine, ont averti mercredi les deux organes de l'ONU dédiés à l'alimentation et à l'agriculture, dans un contexte tendu par la limitation des financements.

Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue.

"Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM, tous deux basés à Rome, dans un communiqué commun.

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.

L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".

Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh.

"Nous sommes au bord d'une catastrophe alimentaire totalement évitable qui menace de provoquer une famine généralisée dans de nombreux pays", a mis en garde Cindy McCain, directrice générale du PAM, citée dans le communiqué, ajoutant que "ne pas agir maintenant ne fera qu'aggraver l'instabilité".

Le financement de l'aide humanitaire est "dangereusement insuffisant", alerte également le rapport, précisant que sur les 29 milliards de dollars nécessaires pour venir en aide aux populations vulnérables, seuls 10,5 milliards ont été reçus, précipitant notamment l'aide alimentaire aux réfugiés "au bord de la rupture".

Le PAM indique avoir réduit son assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées en raison des coupes budgétaires et suspendu les programmes d'alimentation scolaire dans certains pays.

La FAO prévient de son côté que les efforts pour protéger les moyens de subsistance agricoles sont menacés et alerte sur la nécessité d'un financement urgent pour les semences et les services de santé animale.

"La prévention de la famine n’est pas seulement un devoir moral – c’est un investissement judicieux pour la paix et la stabilité à long terme", a rappelé le directeur général de la FAO, Qu Dongyu.

 


UE: quatre pays bénéficiaires de l'aide à la répartition des migrants

Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
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  • La Commission européenne propose de relocaliser au moins 30.000 demandeurs d’asile depuis l’Italie, l’Espagne, la Grèce et Chypre vers d’autres États membres pour alléger la pression migratoire sur ces pays
  • Les 27 pays de l’UE doivent désormais négocier : chaque État devra soit accueillir des migrants, soit verser 20.000 € par personne — un débat déjà tendu entre pays réticents

BRUXELLES: La Commission européenne a annoncé mardi que l'Italie, l'Espagne, la Grèce et Chypre devraient recevoir de l'aide pour répartir ailleurs au moins 30.000 demandeurs d'asile et ainsi alléger la "pression migratoire" pesant sur ces pays.

Cette annonce va ouvrir des négociations délicates entre les 27 États membres de l'Union européenne (UE), dont nombre d'entre eux se montrent réticents à l'idée d'en accueillir.

L'UE a adopté en 2024 une réforme de sa politique sur la migration et l'asile, qui va bientôt entrer en vigueur.

L'élément clé est un nouveau système de "solidarité" visant à aider les pays méditerranéens considérés par Bruxelles comme étant sous "pression migratoire".

Les autres pays devront soit accueillir une partie des demandeurs d'asile en provenance de ces pays, soit leur verser une aide financière de 20.000 euros par migrant.

Les États membres ont cherché à influencer la décision de la Commission, ce qui a retardé son annonce d'un mois.

"La Grèce et Chypre subissent une forte pression migratoire du fait du niveau disproportionné des arrivées au cours de l'année écoulée", a déclaré mardi la Commission dans un communiqué.

"L'Espagne et l'Italie subissent également une forte pression migratoire du fait d'un nombre disproportionné d'arrivées à la suite d'opérations de sauvetage et de recherche en mer durant la même période", a-t-elle ajouté.

Cette annonce servira de base aux négociations entre États membres sur le nombre supplémentaire de demandeurs d'asile que chacun est disposé à accueillir, ou le montant de l'aide financière qu'il est prêt à apporter.

Certains pays ont déjà assuré qu'ils n'accueilleraient personne dans le cadre de ce dispositif et qu'ils se limiteraient à verser de l'argent.

Au moins 30.000 migrants devront être "relocalisés" chaque année dans le cadre du nouveau système. Le nombre définitif reste à déterminer, et la décision de qui ira où doit être prise d'ici fin décembre.