Déluge de biopics musicaux, Amy Winehouse dernier crachin en date

La chanteuse britannique Amy Winehouse (Photo, AFP).
La chanteuse britannique Amy Winehouse (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 09 avril 2024

Déluge de biopics musicaux, Amy Winehouse dernier crachin en date

  • «Back To Black» est plutôt à ranger dans la seconde catégorie
  • Les fans de musique attendent la suite: un biopic sur Michael Jackson, interprété par son neveu Jaafar Jackson,

PARIS: "Back To Black", autour d'Amy Winehouse, qui sort bientôt sur grand écran, après le biopic sur Bob Marley et avant ceux sur Bob Dylan et Bruce Springsteen, témoigne d'un levier recherché par l'industrie musicale.

Ce long-métrage sur la chanteuse de "Rehab" paraît le 12 avril au Royaume-Uni, le 24 avril en France et le 17 mai aux USA.

L'attrait pour les musiciens du côté du 7e art semble évident. Le destin des stars de la chanson coche plusieurs cases: enfance, pour la plupart, dans un milieu modeste, succès monstre et inattendu, addictions et/ou fin tragique. Amy Winehouse est décédée en 2011, minée par les excès à 27 ans (même âge que Janis Joplin, Jimi Hendrix, etc). Bob Marley a succombé en 1981, à 36 ans, des suites d'un cancer.

"Mais il faut retourner le truc, ce n'est pas le cinéma qui est en quête de mythes, +Terminator+ a 40 ans. C'est plutôt le monde de la musique et les ayants droit qui sont à la recherche d'outils pour ramener les musiciens dans les oreilles de nouvelles générations noyées d'actualités", expose à l'AFP Sophian Fanen. Ce journaliste, co-fondateur du site d'information français Les Jours, vient de publier "Amy pour la vie" (éditions Novice).

Paramount, qui a distribué "Bob Marley, One Love", sorti le 14 février, s'est réjoui fin février du succès du film, notamment dans l'Hexagone. "Le catalogue complet de Bob Marley en France enregistre une moyenne de plus de un million de streams par jour depuis une semaine ! Le titre +Could You Be Loved+ vient d'entrer dans le Top 200 streaming 44 ans après sa sortie", savourait ainsi la société dans un communiqué. Et d'ajouter: "La France se hisse à la première place en terme de croissance streaming avec + de 45%".

«Amortir»

Belkacem Bahlouli, rédacteur en chef France du magazine Rolling Stone, souligne pour l'AFP que "Bruce Springsteen et Bob Dylan ont vendu leur catalogues et, pour ceux qui les ont acquis (respectivement pour un demi-milliard de dollars et 200 millions, selon la presse spécialisée), il faut les amortir".

"Il faut que ça +streame+ pour que ça passe à une autre génération et, la mécanique du streaming étant ce qu'elle est, on va en avoir jusqu'à plus soif", prédit Sophian Fanen, également auteur du livre-référence "Boulevard du stream" (Castor Astral).

Les biopics musicaux sont déjà en plein boom. "On en a deux par an maintenant, ça pousse comme les champignons après la pluie", glisse Belkacem Bahlouli.

Le quotidien britannique The Guardian note ainsi que "le biopic musical est un genre vaste, toujours en expansion, et il n'y pas assez de place pour tout citer".

Rolling Stone, dans son numéro de février, établit que les biopics musicaux foisonnent particulièrement "depuis une dizaine d'années, pour le meilleur et pour le pire".

«Pas de choix»

"Back To Black" est plutôt à ranger dans la seconde catégorie. Marisa Abela, l'actrice britannique qui incarne la chanteuse, n'est pas à blâmer dans ce film réalisé par Sam Taylor-Johnson, derrière la caméra pour "Cinquante nuances de Grey" et, précédemment, "Nowhere Boy", qui narrait la jeunesse de John Lennon.

"Ce qui pose problème, c'est la réhabilitation du père d'Amy Winehouse, qui passe pour un mec bien, ce qu'il avait dû être au départ, avant que le pognon ne lui monte à la tête", griffe Belkacem Bahlouli.

"Amy", documentaire marquant d'Asif Kapadia sorti en 2015, égratignait cette figure paternelle. "Le documentaire était peut-être un peu trop à charge contre le père mais le film passe totalement à côté du rôle du père. Le film ne veut blesser personne, ne fait pas de choix, ne pose aucune question", établit Sophian Fanen.

Les fans de musique attendent la suite: un biopic sur Michael Jackson, interprété par son neveu Jaafar Jackson, Bob Dylan joué par Timothée Chalamet et Bruce Springsteen, avec Jeremy Allen White (série "The Bear") pressenti dans le jean serré du "Boss".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com