Les pays pauvres recevront des vaccins dans les semaines à venir, promet l'OMS

L'OMS a accordé le 31 décembre dernier sa première homologation d'urgence depuis le début de la pandémie de Covid-19 au vaccin Pfizer-BioNTech, facilitant ainsi la voie aux pays qui souhaitent utiliser rapidement le vaccin (Photo, AFP).
L'OMS a accordé le 31 décembre dernier sa première homologation d'urgence depuis le début de la pandémie de Covid-19 au vaccin Pfizer-BioNTech, facilitant ainsi la voie aux pays qui souhaitent utiliser rapidement le vaccin (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 08 janvier 2021

Les pays pauvres recevront des vaccins dans les semaines à venir, promet l'OMS

  • Covax vise à procurer assez de doses pour vacciner 20 pour cent de la population dans chacun des pays participants d'ici la fin de l'année
  • «Il y a vraiment un vaste réservoir de vaccins» potentiels, que l'OMS étudie en vue d'une éventuelle homologation dans les mois à venir

GENEVE: Les pays les plus pauvres vont commencer à recevoir leurs premières doses de vaccins contre le Covid-19 entre la fin janvier et la mi-février, a annoncé jeudi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Des campagnes de vaccination massives ont dores et déjà été lancées dans certains des pays les plus riches, dont les Etat-Unis, le Canada, les pays de l'Union européenne ou le Royaume-Uni.

Le programme Covax a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses de vaccins, et les premières doses vont commencer à arriver dans les prochaines semaines, a indiqué la responsable des vaccins à l'OMS, Kate O'Brien.

Le programme international Covax, lancé par l'OMS avec le soutien de 'Alliance pour les vaccins (Gavi), a pour objectif d'aider à assurer un accès équitable aux futurs vaccins contre le Covid-19.

Covax vise à procurer assez de doses pour vacciner 20 pour cent de la population dans chacun des pays participants d'ici la fin de l'année, le financement de ces vaccins étant assuré pour les 92 pays les plus pauvres ou un peu plus riches du monde.

Interrogé sur la date à laquelle les pays africains à faible revenus pourraient profiter de ces vaccins, Mme O'Brien a indiqué lors d'un débat organisé par l'OMS sur internet que Covax «avait accès à plus de deux milliards de doses de vaccins». «Nous commencerons à livrer ces vaccins probablement vers la fin janvier ou sinon, certainement début ou mi-février», a-t-elle ajouté.

L'OMS a accordé le 31 décembre dernier sa première homologation d'urgence depuis le début de la pandémie de Covid-19 au vaccin Pfizer-BioNTech, facilitant ainsi la voie aux pays qui souhaitent utiliser rapidement le vaccin.

Selon l'OMS, 63 candidats vaccins ont déjà fait l'objet d'essais sur l'homme et 21 d'entre eux ont atteint le stade final des essais massifs.

En outre, 172 autres candidats vaccins ont été développés en laboratoire en vue d'essais ultérieurs sur l'homme.

«Il y a vraiment un vaste réservoir de vaccins» potentiels, que l'OMS étudie en vue d'une éventuelle homologation dans les mois à venir, a souligné Mme O'Brien, ajoutant que 15 fabricants avaient déjà contacté l'OMS en proposant de produire massivement les doses.

Il est néanmoins prématuré de prédire combien de temps les personnes vaccinées seraient immunisées contre le Covid-19, a-t-elle précisé.

En ce qui concerne les nouveaux variants du virus, détectés initialement au Royaume-Uni ou en Afrique du Sud, elle a affirmé que rien ne prouvait que les vaccins actuels ne seraient pas efficaces, et ces vaccins peuvent être adaptés si nécessaire à ces variants.

Tout en soulignant que des études continuaient d'être menés sur ce point, elle a affirmé que «les changements constatés dans ces variants ne semblent pas de nature à modifier l'impact» des vaccins.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.