Les événements de la Semaine de l'environnement mettent en lumière le rôle de leader de l'Arabie saoudite

Des experts et des défenseurs participent à une table ronde à l'occasion de la Semaine de l'environnement à Riyad. (Photo UNCCD)
Des experts et des défenseurs participent à une table ronde à l'occasion de la Semaine de l'environnement à Riyad. (Photo UNCCD)
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Publié le Samedi 04 mai 2024

Les événements de la Semaine de l'environnement mettent en lumière le rôle de leader de l'Arabie saoudite

  • Riyad accueille une série de discussions sur les défis posés par la sécheresse, la désertification et la dégradation des sols
  • Les pratiques agricoles non durables, le surpâturage, la déforestation et l'érosion des sols contribuent à la désertification

RIYAD : La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est connue pour son climat chaud et sec et ses faibles ressources en eau. Les conditions climatiques difficiles sont un facteur contribuant au fléau permanent de la région que sont la sécheresse, la désertification et la dégradation des sols.

Ces problèmes entraînent des déséquilibres dans les différents écosystèmes, qui nuisent particulièrement au secteur agricole et imposent des difficultés économiques aux populations locales. L'importance croissante de ce problème régional a incité l'Arabie saoudite à organiser des discussions régulières.

Cette semaine, la Semaine de l'environnement a été l'occasion de faire le point sur les défis à relever et les progrès accomplis jusqu'à présent. Les événements organisés pendant la Semaine de l'environnement ont mis en lumière le rôle de chef de file de l'Arabie saoudite en matière de préservation de l'environnement et de développement durable.

Des experts et des défenseurs participent à une table ronde à l'occasion de la Semaine de l'environnement à Riyad. (Photo UNCCD)
La désertification, processus par lequel des terres fertiles se transforment en déserts arides, est un défi important auquel sont confrontés les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. (Shutterstock)

Les écologistes ont eu l'occasion d'échanger sur une série de sujets, l'accent étant naturellement mis sur la sécheresse, la désertification et la dégradation des sols. A cette occasion, Arab News a interviewé Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification à Riyad.

« Il est devenu extrêmement difficile pour l'humanité de faire face à la fréquence des défis », a-t-il déclaré. « L'Arabie saoudite joue évidemment un rôle très important. Il ne s'agit pas d'une petite économie, c'est pourquoi la demande de soutien de la part de l'Arabie saoudite augmente également ».

Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification
Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (fourni)

Thiaw a évoqué certaines des conséquences de la dégradation des sols et de la sécheresse, telles que l'augmentation des migrations irrégulières. « On assistera probablement à une concurrence accrue pour les terres et l'eau, et donc à une augmentation des conflits », a-t-il déclaré.

La sécheresse, un problème majeur dans de nombreux pays du Moyen-Orient, a mis les ressources en eau sous pression, parallèlement à la hausse des températures. Les réserves d'eau de surface et d'eau souterraine diminuent en raison de la baisse des précipitations et de l'augmentation des taux d'évaporation.

Une photo montre le lit asséché de la rivière al-Kalal dans la ville de Badrah, près de la frontière iranienne, le 28 août 2023. La sécheresse en Irak reflète une baisse du niveau des cours d'eau en raison du manque de pluie et de la diminution des flux provenant des pays voisins en amont, l'Iran et la Turquie. (AFP)
Une photo montre le lit asséché de la rivière al-Kalal dans la ville de Badrah, près de la frontière iranienne, le 28 août 2023. La sécheresse en Irak reflète une baisse du niveau des cours d'eau en raison du manque de pluie et de la diminution des flux provenant des pays voisins en amont, l'Iran et la Turquie. (AFP)

En conséquence, les rivières et les lacs s'assèchent et les pénuries d'eau sont devenues un grave problème. De plus, pour de multiples raisons environnementales, dont la sécheresse, la région connaît de fréquentes tempêtes de sable.

« Il y a environ 50 pays qui sont des sources de tempêtes de poussière, mais il y a 150 pays qui sont touchés par ce phénomène. C'est donc devenu un problème mondial », a déclaré Thiaw, en parlant de l'impact des tempêtes de poussière d'un pays sur un autre.

« On peut citer un pays pour mettre en lumière les tempêtes de poussière, mais il s'agit d'un phénomène mondial auquel nous devons tous nous attaquer. Pour ce faire, il faut des traités mondiaux tels que la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, qui compte actuellement 197 parties. Il s'agit donc d'une institution universelle qui organise un sommet, une réunion, tous les deux ans ».

« La prochaine réunion se tiendra ici à Riyad en décembre 2024, où les 197 pays se réuniront au niveau des chefs d'État, des ministres et des experts, des communautés et ONG ainsi que des organisations de la société civile, pour discuter justement de cela, à savoir des conséquences de la dégradation des terres et de la sécheresse sur la vie et les moyens de subsistance des communautés. »

En outre, les experts soulignent que la sécheresse et la désertification s'influencent mutuellement.

La désertification, processus par lequel des terres fertiles se transforment en déserts arides, est un autre défi important auquel sont confrontés les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Les pratiques agricoles non durables, le surpâturage, la déforestation et l'érosion des sols sont autant de facteurs qui contribuent au problème.

Par conséquent, les terres arables disparaissent et la production alimentaire diminue, ce qui aggrave le problème de l'insécurité alimentaire. Selon Thaiaw, la désertification entraîne également le déplacement de communautés, les populations étant forcées de migrer à la recherche de zones plus hospitalières.

À l'occasion de la Semaine de l'environnement à Riyad, Elizabeth Mrema, directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement, a donné son point de vue sur la crise de la désertification à Arab News.

Elizabeth Mrema, directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement. (Fourni)
Elizabeth Mrema, directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement. (Fourni)

« En ce qui concerne l'Arabie saoudite, le pays a clairement perçu l'impact de la désertification et en a fait une priorité pour cette année. Je dis « cette année » parce que, lors de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement qui s'est tenue fin février, l'Arabie saoudite a pris la tête d'une initiative visant à lutter contre la dégradation. Cette initiative a été adoptée, et ce au niveau mondial », a expliqué Mrema.

« En outre, le mois prochain, le 5 juin, ce pays accueillera la Journée mondiale de l'environnement.

Cette journée est célébrée chaque année. Elle est mondiale car elle a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies. Cette année, c'est l'Arabie saoudite qui l'accueille ».

« Cette année, l'Arabie saoudite accueillera la conférence des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Elle se déroulera ici sur le thème « Notre terre, notre avenir », qui met à nouveau l'accent sur la terre.

En outre, la combinaison de la sécheresse et de la désertification dans une même région entraîne une dégradation des terres, ce qui aggrave encore la crise environnementale au Moyen-Orient. L'érosion des sols, la salinisation et l'épuisement des nutriments du sol sont quelques-uns des résultats de la dégradation des sols.

Alors que la productivité agricole diminue dans le monde entier, les agriculteurs sont confrontés à des défis majeurs pour assurer leur subsistance, sans compter que les problèmes environnementaux augmentent la vulnérabilité des écosystèmes, ce qui entraîne également une perte de biodiversité et un déséquilibre des écosystèmes.

« L'Arabie saoudite montre au monde qu'il s'agit d'un problème mondial.  Les initiatives prises par le gouvernement ces dernières années témoignent de son engagement à traiter ces questions », a souligné Mme Mrema.

La Journée de l'initiative verte saoudienne reflète la vision de l'Arabie saoudite et sa volonté de promouvoir une culture de la durabilité (SPA).
La Journée de l'initiative verte saoudienne reflète la vision de l'Arabie saoudite et sa volonté de promouvoir une culture de la durabilité (SPA).

« Je me penche sur la Vision 2030 saoudienne, sur les stratégies environnementales de 2018, sur l'Initiative verte saoudienne. Je me réfère à l'Initiative verte pour le Moyen-Orient, qui s'engage à atteindre un niveau régional pour planter 50 milliards d'arbres, dont 10 que l'Arabie saoudite s'est engagée à planter dans ce pays. Il ne s'agit pas de s'engager verbalement, mais de mettre en place une institution pour s'assurer que cela se produise ».

Pour relever les trois défis de la sécheresse, de la désertification et de la dégradation des sols au Moyen-Orient, il faut adopter une approche à multiples facettes. Thiaw et Mrema sont d'avis que les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales doivent collaborer pour mettre en œuvre des stratégies de gestion durable de l'eau, promouvoir des technologies d'irrigation efficaces et investir dans les sources d'énergie renouvelables.

En outre, les efforts de reboisement et la protection des habitats naturels peuvent contribuer à réduire la désertification et la dégradation des sols.

La sensibilisation à l'importance des pratiques d'utilisation durable des terres et le soutien aux communautés touchées constituent une étape importante vers des solutions à long terme pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord et pour le monde entier.

En résumé, les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord souffrent des effets de l'intensification de la sécheresse, de la désertification et de la dégradation des sols. Une action urgente est nécessaire pour inverser cette tendance et assurer la durabilité environnementale de la région.

En adoptant des méthodes durables, en investissant dans la gestion de l'eau et en promouvant des actions de conservation, les populations de la région seront en mesure de réduire la gravité de ces défis et de s'assurer un avenir plus stable.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le métro de Riyad bat le record Guinness du plus long réseau sans conducteur

Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
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  • Le métro de Riyad comprend six lignes intégrées et 85 stations, et intègre des technologies de pointe
  • Le système de transports publics de Riyad, incluant le métro et les bus, soutient le trafic, l’économie, le développement urbain et la vie sociale de la ville

LONDRES : Le Guinness World Records a officiellement certifié le métro de Riyad comme le plus long réseau de métro sans conducteur au monde, avec 176 kilomètres, mettant en lumière les avancées rapides de l’Arabie saoudite dans le domaine des transports modernes.

Le métro de Riyad constitue un élément essentiel de l’initiative de transport public dans la capitale saoudienne. Il comporte six lignes intégrées, 85 stations, et fait appel à des technologies de pointe.

Le système fonctionne selon un modèle automatisé sans conducteur, géré par des salles de contrôle avancées garantissant des niveaux élevés de précision, de sécurité et de qualité, selon l’agence de presse saoudienne (SPA).

L'ouvrage de référence annuel indique que le métro de Riyad a été « conçu pour améliorer la mobilité urbaine, réduire les embouteillages et promouvoir la durabilité grâce à des solutions de transport respectueuses de l'environnement ».

Le réseau de transports publics de Riyad, incluant métro et bus, soutient le trafic de la ville, son économie, son développement urbain et sa vie sociale.

Cette réalisation met en avant les efforts de la Commission royale pour la ville de Riyad visant à adopter des concepts de transport urbain innovants et durables, démontrant son engagement en faveur d’infrastructures modernes qui améliorent la qualité de vie et soutiennent la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, ajoute la SPA.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie: des soldats israéliens tuent deux Palestiniens apparement en train de se rendre

Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
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  • Deux Palestiniens ont été tués lors d’une opération israélienne à Jénine, une scène filmée sous plusieurs angles: l’Autorité palestinienne parle d’« exécution sommaire », tandis qu’Israël affirme que les forces ont agi face à une menace

Jénine, Territoires palestiniens: L'armée et la police israéliennes ont annoncé jeudi examiner les circonstances dans lesquelles deux Palestiniens ont été abattus lors d'une opération conjointe de leurs forces alors qu'ils étaient apparemment en train de se rendre à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

La scène a été filmée sous plusieurs angles, notamment par un journaliste de l'AFP, dans cette ville bastion de groupes armés palestiniens.

L'Autorité palestinienne a identifié les Palestiniens tués comme Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans, dénoncé les faits comme une "exécution sommaire" et accusé les forces israéliennes de "crime de guerre documenté et complet".

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite, a dit apporter son "soutien total aux gardes-frontières et aux soldats de l'armée qui ont ouvert le feu sur des terroristes recherchés sortis d'un bâtiment à Jénine".

Des vidéos ayant largement circulé sur les médias sociaux montrent deux hommes sortir d'un bâtiment cerné par des soldats israéliens, les bras en l'air. On les voit ensuite se coucher à terre devant les soldats avant d'être redirigés vers l'intérieur du bâtiment. Des coups de feu retentissent. Les deux hommes gisent au sol.

Les images tournées par le JRI de l'AFP montrent les deux hommes sortir du bâtiment puis y rentrer avant les coups de feu. Un immeuble placé entre le journaliste et la scène obstrue une partie de l'image. On voit ensuite des soldats évacuer un cadavre.

- "Les terroristes doivent mourir !" -

Une fois la nuit tombée, un photographe de l'AFP a vu des Palestiniens nettoyer les lieux. Des flaques de sang maculaient encore le sol.

Dans un communiqué commun, l'armée et la police (dont dépend l'unité des gardes-frontières) indiquent que leurs forces ont procédé dans la soirée "à l'arrestation de deux individus recherchés pour des actes terroristes, notamment des jets d'explosifs et des tirs sur les forces de sécurité".

"Après leur sortie [du bâtiment où ils étaient cernés], des tirs ont été dirigés vers les suspects", ajoute l'armée, précisant que "l'incident est en cours d'examen".

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé dans un communiqué une "exécution de sang-froid".

"Les soldats ont agi exactement comme on l'attend", a estimé de son côté M. Ben Gvir. "Les terroristes doivent mourir!" a-t-il écrit sur son compte X.

Citant une source au sein des gardes-frontières, le journal de gauche Haaretz a indiqué qu'une enquête préliminaire mentionnait d'ores et déjà qu'un des deux hommes tués avait tenté de se relever après avoir été au sol et fait un "mouvement suspect", qui a décidé les policiers et les soldats à tirer.

- "Déshumanisation" -

"L'exécution documentée aujourd'hui est le résultat d'un processus accéléré de déshumanisation des Palestiniens et de l'abandon total de leurs droits par le régime israélien", a estimé B'Tselem, organisation israélienne de défense des droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés.

"Il est du devoir de la communauté internationale de mettre fin à l'impunité d'Israël et de traduire en justice les responsables de la planification et de l'exécution de sa politique criminelle contre le peuple palestinien", ajoute l'ONG.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël.

Elles n'ont pas cessé avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Mercredi, l'armée israélienne a annoncé le lancement d'une nouvelle opération contre les groupes armés palestinien dans le nord de la Cisjordanie.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.


Israël frappe à nouveau le sud du Liban, un an après le cessez-le-feu

L'armée israélienne a déclaré avoir mené jeudi une série de frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, la dernière en date malgré le cessez-le-feu conclu il y a un an avec le groupe militant. (X/@fadwa_aliahmad)
L'armée israélienne a déclaré avoir mené jeudi une série de frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, la dernière en date malgré le cessez-le-feu conclu il y a un an avec le groupe militant. (X/@fadwa_aliahmad)
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  • L’armée israélienne a mené de nouvelles frappes dans le sud du Liban, ciblant des infrastructures et des sites d’armes du Hezbollah, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis un an
  • Le gouvernement libanais est accusé par Israël et les États-Unis de tarder à démanteler la présence militaire du Hezbollah dans la zone frontalière, tandis que Beyrouth dément toute faute et rejette les accusations israéliennes

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir mené de nouvelles frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, au moment où elle intensifie ses attaques sur le territoire libanais malgré un cessez-le-feu avec le mouvement pro-iranien qu'elle accuse de chercher à se réarmer.

"Il y a peu, l'armée israélienne a frappé et démantelé des infrastructures terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones dans le sud du Liban", écrit l'armée dans un communiqué.

"Dans le cadre de ces frappes, l'armée a visé plusieurs sites de lancement où des armes du Hezbollah étaient stockées", ajoute le communiqué, qui précise que les frappes ont également touché des "postes militaires utilisés par des membres du Hezbollah pour mener des attaques terroristes".

L'agence de presse d'Etat libanaise ANI a annoncé une série de "raids aériens israéliens sur Al-Mahmoudiya et Al-Jarmak dans la région de Jezzine."

En vertu de l'accord de cessez-le-feu, signé il y a un an jour pour jour, l'armée libanaise doit démanteler la présence militaire du Hezbollah sur une bande d'une trentaine de kilomètres entre la frontière avec Israël et le fleuve Litani, plus au nord.

L'armée a soumis un plan au gouvernement, dans lequel elle s'engage à accomplir cette tâche titanesque, avant de procéder par étapes sur le reste du territoire libanais. Mais les Etats-Unis et Israël accusent les autorités libanaises de tarder, face à la ferme opposition du Hezbollah.

Mercredi, le ministre israélien de la Défense Israël Katz avait averti qu'il n'y aura "pas de calme" au Liban sans sécurité pour son pays.

"Nous ne permettrons aucune menace contre les habitants du nord, et une pression maximale continuera à être exercée et même s'intensifiera", a déclaré M. Katz lors d'une intervention devant le parlement israélien, avançant pour preuve "l'élimination" dimanche à Beyrouth du chef militaire du Hezbollah.

La Présidence libanaise a publié mercredi une déclaration du président Joseph Aoun qui "a rejeté les allégations israéliennes qui portent atteinte au rôle de l'armée et remettent en question son travail sur le terrain, notant que ces allégations ne reposent sur aucune preuve tangible."