Zendaya, ado star devenue icône touche-à-tout

L'actrice et chanteuse américaine Zendaya arrive à la première de "Dune : Part Two" au Josie Robertson Plaza at Lincoln Center le 25 février 2024 à New York. (Photo Angela Weiss AFP)
L'actrice et chanteuse américaine Zendaya arrive à la première de "Dune : Part Two" au Josie Robertson Plaza at Lincoln Center le 25 février 2024 à New York. (Photo Angela Weiss AFP)
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Publié le Samedi 11 mai 2024

Zendaya, ado star devenue icône touche-à-tout

  • A l'affiche de deux films à succès cette année, «Dune 2» et «Challengers», l'actrice, également chanteuse, mannequin, danseuse et productrice, a endossé en début de semaine le rôle de co-hôte du Met gala à New York
  • Zendaya Coleman est née en 1996 en Californie. Petite, elle souffre d'une timidité maladive, selon ses parents, tous deux enseignants

WASHINGTON : Du cinéma à la mode en passant par la musique, Zendaya semble exceller en tout. A 27 ans, l'artiste américaine est passée d'ado star à l'une des figures les plus influentes de sa génération.

A l'affiche de deux films à succès cette année, «Dune 2» et «Challengers», l'actrice, également chanteuse, mannequin, danseuse et productrice, a endossé en début de semaine le rôle de co-hôte du Met gala à New York, grand-messe de la mode et du show-biz.

Elle s'est offert pour l'occasion le privilège de faire deux entrées, avec deux looks différents. Un choix qui n'a pas manqué d'affoler la toile et a été salué par les critiques, habitués à commenter les sorties vestimentaires de celle qui est souvent qualifiée «d'icône de la mode».

Mais ses références ne s'arrêtent pas là. Zendaya devient en 2020 la plus jeune artiste sacrée meilleure actrice dans une série dramatique aux Emmy Awards, à 24 ans, pour son rôle dans «Euphoria». Cette récompense lui revient également en 2022.

Toujours pour ce rôle, elle remporte un Golden Globe en 2023. La même année, elle fait une apparition sur la scène du célèbre festival de musique Coachella, dans le désert californien.

«C'est une icône culturelle en devenir», déclarait en 2022 Denis Villeneuve, réalisateur de «Dune». «Zendaya est intemporelle, et elle peut tout faire».

- Timidité maladive -

Zendaya Coleman naît en 1996 en Californie. Petite, elle souffre d'une timidité maladive, selon ses parents, tous deux enseignants.

Sa mère cumule un deuxième emploi dans un théâtre d'Oakland. Après s'être essayée au basketball ou encore au football, c'est là que la jeune Zendaya a une révélation.

«Elle me suppliait de l'y amener», se souvenait sa mère en 2021. Sur scène, Zendaya se transforme.

Après quelques pièces de théâtre, ses parents l'accompagnent à Los Angeles pour qu'elle tente sa chance. A 14 ans, elle y décroche un rôle dans la série «Shake It Up» de Disney Channel. A 17 ans, elle sort un album.

Elle fait ensuite ses débuts au cinéma dans des longs-métrages à succès comme «The Greatest Showman» (2017), ou «Spider-Man: Homecoming» (2017), où elle rencontre Tom Holland, avec lequel elle forme aujourd'hui un couple star à l'image discrète, adoré des fans.

Puis la série «Euphoria» et le personnage de Rue, adolescente meurtrie par ses addictions, la consacre comme l'une des actrices les plus prometteuses de sa génération.

Dans le même temps, Zendaya se met en retrait de la scène musicale. En avril, elle a exprimé à demi-mot ses réticences vis-à-vis de cette industrie, mais ne ferme pas la porte à un retour: «Je sortirai peut-être une petite chanson, peut-être».

- «Version acceptable» -

Au-delà de son talent, c'est son image qui séduit. Zendaya «possède un niveau de grâce et d'authenticité qui redonne de l'espoir pour la génération à laquelle elle ouvre la voie», écrivait en 2020 le magazine de mode américain Essence.

L'actrice entretient une image d'humilité et d'engagement. Dès son passage chez Disney dans les années 2010, elle insiste pour l'inclusion d'une famille noire dans la série «Agent K.C», dans laquelle elle joue.

A 21 ans, elle fustige ouvertement les normes de beauté de l'industrie du divertissement. «Je suis la version hollywoodienne acceptable d'une fille noire», tacle celle dont la mère est blanche et le père noir.

«En tant que femme noire à la peau claire, il est important que j'utilise mon privilège, ma position, pour montrer à quel point la communauté afro-américaine est belle», poursuit-elle.

Invitée à collaborer avec le créateur Tommy Hilfiger en 2019, elle choisit un casting de mannequins noires et rend hommage à des figures afro-américaines, comme Bethann Hardison, mannequin et militante.

Zendaya joue également avec les codes de genre dans ses apparitions publiques et apparaît comme une défenseure de la communauté LGBT+.

En 2020, Michelle Obama fait appel à l'influente star - qui cumule aujourd'hui plus de 184 millions d'abonnés sur Instagram - pour inciter les jeunes Américains à s'inscrire sur les listes électorales.

Et la star touche-à-tout pourrait encore élargir sa palette: Luca Guadagnino, qui la dirige dans «Challengers», l'encourage à passer derrière la caméra. Une transition qu'elle sera capable de faire, dit-elle, quand elle aura «gagné en assurance».


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.