Gilles Lellouche dans le grand bain de la compétition cannoise

L'acteur français Gilles Lellouche pose lors d'une séance photo à Paris le 1er mars 2022. (Photo de JOEL SAGET / AFP)
L'acteur français Gilles Lellouche pose lors d'une séance photo à Paris le 1er mars 2022. (Photo de JOEL SAGET / AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 23 mai 2024

Gilles Lellouche dans le grand bain de la compétition cannoise

  • Le film de l'acteur et réalisateur français réunit à l'écran deux chouchous du public, François Civil et Adèle Exarchopoulos
  • Le secret a été gardé sur les détails du film, présenté à l'époque du tournage par Lellouche sur ses réseaux sociaux comme "une comédie romantique musicale ultra-violente"

CANNES: Deux nouveaux venus en compétition jeudi à Cannes: six ans après le succès populaire du "Grand Bain", Gilles Lellouche est propulsé dans la course à la Palme d'or avec "L'Amour ouf", aux côtés d'une jeune cinéaste, espoir du cinéma indien.

Le film de l'acteur et réalisateur français réunit à l'écran deux chouchous du public, François Civil et Adèle Exarchopoulos.

Le secret a été gardé sur les détails du film, présenté à l'époque du tournage par Lellouche sur ses réseaux sociaux comme "une comédie romantique musicale ultra-violente".

Son affiche est dans le même ton: plein cadre, un coeur humain, magenta, dégoulinant de sang.

Le film, adapté d'un roman de l'Irlandais Neville Thompson, se déroule dans les années 1980 dans le nord de la France, et raconte l'histoire d'amour entre Jackie et Clotaire qui "grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port", selon le synopsis.

"Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c'est l'amour fou. La vie s'efforcera de les séparer mais rien n'y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur".

Un couple, deux époques: Jackie et Clotaire sont joués adultes par François Civil et Adèle Exarchopoulos, et plus jeunes par des acteurs en début de carrière, Mallory Wanecque (une jeune actrice révélée dans "Les Pires") et Malik Frikah.

Sont également annoncés au générique, Elodie Bouchez, Alain Chabat, Benoît Poelvoorde, Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi et Raphaël Quenard.

«15-30 ans»

"On passe la moitié du film avec deux acteurs pas connus", avait souligné début mai à Paris, Manuel Alduy, le directeur du cinéma de France Télévisions, qui soutient le film, lors d'une conférence de presse. En sélectionnant "l'Amour ouf", le Festival de Cannes s'adresse aussi aux plus jeunes, le coeur de cible du film "est un public de 15-30 ans", avait-il souligné.

Outre le succès populaire, avec plus de 4,2 millions de spectateurs, du "Grand Bain", où Lellouche racontait l'histoire de cinq hommes cabossés par la vie qui s'adonnent à la natation synchronisée, le réalisateur est surtout connu comme acteur. Il est l'un des visages les plus familiers du cinéma français, jouant volontiers les gros bras dans des polars ("BAC Nord") comme le "bon pote" ("Les petits mouchoirs").

A 51 ans, celui qui avait commencé sa carrière par la réalisation de courts-métrages, fait irruption dans la compétition aux côtés de légendes du cinéma, comme Francis Ford Coppola, et d'habitués comme Jacques Audiard ou Paolo Sorrentino.

Mais Cannes fait aussi de la place à de nouvelles voix, comme celle d'une jeune réalisatrice indienne, Payal Kapadia, qui présentera jeudi également en compétition "All we imagine as light", son premier long-métrage de fiction.

Elle avait obtenu l'Oeil d'or, récompensant à Cannes le meilleur documentaire pour son précédent long-métrage "A night of knowing nothing" en 2021.

Avec ces deux films, la course à la Palme d'or, pour succéder à "Anatomie d'une chute", est dans son avant-dernière ligne droite.

Un film indépendant américain, "Anora" de Sean Baker, est le favori des critiques compilés par le magazine Screen. Il commence comme un conte de fées, avant de virer au thriller new-yorkais survolté.

Mais il reste encore au jury présidé par Greta Gerwig ("Barbie") deux films à découvrir vendredi: "La plus précieuse des marchandises", un long-métrage d'animation de Michel Hazanavicius ("The Artist", "OSS 117") qui évoque la Shoah, et "Les graines du figuier sauvage" de l'Iranien Mohammad Rasoulof.

La présentation de ce film est tout un symbole: son réalisateur, poursuivi par le régime des mollahs, vient de parvenir à quitter secrètement l'Iran. Et viendra en personne défendre son film sur la Croisette.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com