Blinken en Moldavie pour soutenir ses aspirations occidentales face à la Russie

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Publié le Mercredi 29 mai 2024

Blinken en Moldavie pour soutenir ses aspirations occidentales face à la Russie

  • Une semaine après la signature par l'UE d'un pacte de défense et de sécurité avec Chisinau, elle pourrait jeter les bases d'un accord bilatéral similaire
  • Le temps presse à l'approche des élections américaines de novembre, le candidat républicain Donald Trump ayant évoqué sa volonté de conclure un accord sur l'Ukraine avec le président russe

CHISINAU: Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken retourne mercredi en Moldavie pour marquer son soutien aux aspirations occidentales de ce pays frontalier de l'UE et de l'Ukraine, au moment où Washington s'inquiète des avancées russes dans la région.

Le chef de la diplomatie US doit annoncer "un ensemble solide de mesures de soutien", a annoncé Jim O'Brien, chargé de l'Europe au sein du département d'Etat.

Outre un volet énergétique pour aider Chisinau à réduire sa dépendance à Moscou, elles visent à renforcer la démocratie et la lutte contre la désinformation avant des élections décisives en octobre pour cette ex-République soviétique.

Longtemps dans l'orbite du Kremlin, elle a entamé un virage vers l'ouest sous l'actuelle présidence de Maia Sandu, élue en 2020 et candidate à sa réélection.

La dirigeante accuse régulièrement Moscou de chercher à déstabiliser son pays via des attaques hybrides, particulièrement à l'approche du scrutin du 20 octobre.

Un référendum sur l'adhésion à l'Union européenne (UE) doit être organisé en même temps, les 27 ayant donné leur feu vert à l'ouverture de négociations avec ce pays de 2,6 millions d'habitants parmi les plus pauvres d'Europe.

M. O'Brien a qualifié le bilan de Mme Sandu de "réussite", malgré "les opérations agressives dont elle a été la cible dès son entrée en fonction" après une très large victoire en 2020.

"Nous voulons que le peuple moldave se prononce dans un environnement libre et équitable avec le moins d'interférences possible", a déclaré M. O'Brien à la presse.

Des troupes russes sont stationnées depuis des décennies dans la région séparatiste de Transdniestrie en Moldavie, dont les dirigeants ont appelé fin février à la "protection de Moscou".

Armes occidentales contre le territoire russe : Poutine brandit de nouvelles menaces

Le président Vladimir Poutine a menacé mardi de "graves conséquences" en cas d'usage d'armes occidentales contre le territoire russe, son homologue français Emmanuel Macron préconisant de son côté de "neutraliser" les bases en Russie d'où sont tirés des missiles sur l'Ukraine.

Les Etats-Unis, toutefois, ont réitéré leur opposition à l'utilisation d'armes américaines pour frapper le territoire russe.

"En Europe, en particulier dans les petits pays, ils doivent réfléchir à ce avec quoi ils jouent. Ils doivent se souvenir qu'ils sont bien souvent des Etats ayant un petit territoire et une population très dense", a prévenu M. Poutine au cours d'un point presse à Tachkent, en Ouzbékistan.

"Ce facteur est une chose sérieuse qu'ils doivent avoir à l'esprit avant de parler de frapper en profondeur le territoire russe", a-t-il poursuivi. "Cette escalade permanente peut avoir de graves conséquences".

L'Ukraine réclame de pouvoir utiliser les armes livrées par les Occidentaux contre des cibles militaires sur le sol russe mais le sujet divise ses soutiens.

Parmi les plus réticents d'entre eux, l'Italie et l'Allemagne mettent en avant le risque d'un emballement, avec en filigrane la crainte de l'utilisation de l'arme nucléaire par la Russie.

Et ce alors que pour le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, les restrictions actuelles "lient les mains dans le dos des Ukrainiens".

Pour M. Macron, qui s'exprimait mardi en Allemagne aux côtés du chancelier Olaf Scholz, "on doit leur permettre (aux Ukrainiens, ndlr) de neutraliser les sites militaires d'où sont tirés les missiles (...), les sites militaires depuis lesquels l'Ukraine est agressée".

"Si on leur dit vous n'avez pas le droit d'atteindre le point d'où sont tirés les missiles, en fait, on leur dit, on vous livre des armes mais vous ne pouvez pas vous défendre", a ajouté le chef de l'Etat français.

"Mais on ne doit pas permettre de toucher d'autres cibles en Russie et évidemment des capacités civiles", a-t-il précisé.

 "Un conflit mondial" 

Selon Vladimir Poutine, il s'agirait dans ce cas de figure d'une escalade car même si ce sont les militaires ukrainiens qui procèderaient aux frappes, elles seraient "préparées" par les Occidentaux qui leur fournissent les armes.

"La tâche n'est pas préparée par l'armée ukrainienne mais par les représentants des pays de l'Otan", a-t-il martelé, reprochant en outre aux Occidentaux de vouloir "un conflit mondial".

A Washington, un porte-parole de la Maison Blanche a une nouvelle fois exprimé les réticences américaines en la matière.

"Notre position n'a pas changé à ce stade. Nous n'encourageons ni ne permettons l'utilisation d'armes fournies par les Etats-Unis pour frapper sur le sol russe", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

Autre ligne rouge pour Moscou qui fait l'objet d'intenses discussions parmi les alliés de Kiev : l'envoi sur le sol ukrainien d'instructeurs militaires pour aider l'armée ukrainienne.

Si certains pays, comme la France, l'envisagent et en discutent avec l'Ukraine, d'autres sont des plus circonspects.

A Bruxelles, à l'issue d'un conseil des ministres de la Défense des Etats de l'UE, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a confirmé qu'un débat était en cours sur cette éventualité mais qu'il n'y avait "pas pour le moment de position commune claire sur ce sujet".

L'Ukraine a annoncé lundi que des instructeurs français allaient se rendre "prochainement" sur son sol afin de former les troupes ukrainiennes, avant de dire être toujours "en discussions avec la France et d'autres pays sur cette question".

Interrogé sur le sujet mardi, le président russe Vladimir Poutine a assuré que ces instructeurs étaient "déjà" sur le territoire ukrainien, "sous l'apparence de mercenaires".

Quelque 50.000 soldats ukrainiens ont été formés grâce à un programme financé par l'UE et 10.000 de plus pourraient l'être avant la fin de l'année, a noté M. Borrell.

«De retour à l'ordre du jour»

"Alors que certains font tout pour nous mettre en difficulté, d'autres nous tendent une main amicale et nous en sommes extrêmement reconnaissants", a commenté lundi le ministre moldave des Affaires étrangères Mihai Popsoi.

Il a qualifié ce voyage de nouveau "signal fort", la première visite de M. Blinken ayant eu lieu quelques semaines après le début de l'offensive russe en Ukraine, alors que les craintes d'extension du conflit étaient vives.

Il s'agissait alors d'un geste intervenant dans une période "d'alerte extrême", rappelle Andrei Curararu, expert en sécurité et cofondateur de WatchDog.md, un groupe de réflexion moldave.

Aujourd'hui, "une visite à ce niveau indique que la Moldavie est de retour dans l'ordre du jour des Etats-Unis, en raison des risques pour la sécurité nationale" moldave que la situation actuelle engendre selon lui.

Une semaine après la signature par l'UE d'un pacte de défense et de sécurité avec Chisinau, elle pourrait jeter les bases d'un accord bilatéral similaire.

Les autorités américaines disent ne plus voir de menace imminente concernant les 1.500 soldats russes basés en Transdniestrie, mais affirment ne prendre aucun risque, alors que le Kremlin a ordonné un assaut dans la région de Kharkiv (nord-est de l'Ukraine) il y a deux semaines.

Vladimir Poutine espère prendre l'avantage avant que les armes envoyées par les Etats-Unis pour aider Kiev à repousser l'offensive n'arrivent sur le front, après avoir été retenues pendant des mois par des querelles politiques intestines.

Le temps presse à l'approche des élections américaines de novembre, le candidat républicain Donald Trump ayant évoqué sa volonté de conclure un accord sur l'Ukraine avec le président russe.

Les Etats-Unis gardent aussi un œil sur la Géorgie, autre ancienne république soviétique qui a adopté définitivement mardi une loi sur "l'influence étrangère", inspirée d'une législation répressive russe.

Antony Blinken est attendu en début d'après-midi dans la capitale moldave Chisinau, où il doit rencontrer Maia Sandu et tenir une conférence de presse à 17H30 (14H30 GMT).

Il s'envolera dans la soirée pour Prague où se tient une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan pour préparer le 75e anniversaire de l'Alliance atlantique à Washington en juillet.


Trump a écrit au président israélien pour lui demander de gracier Netanyahu

Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
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  • "Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël
  • "Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu

JERUSALEM: Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence.

M. Herzog a reçu "ce matin" une lettre de Donald Trump, "l'invitant à envisager d'accorder une grâce" à M. Netanyahu, détaille un communiqué du bureau présidentiel, qui précise que "toute personne souhaitant obtenir une grâce présidentielle doit présenter une demande officielle".

M. Netanyahu est poursuivi dans son pays pour corruption et est régulièrement entendu dans le cadre d'au moins trois procédures judiciaires, dans lesquels aucun jugement n'a encore été rendu.

"Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël, "sa contribution considérable au retour des otages, à la refonte de la situation au Moyen-Orient et à Gaza en particulier, et à la garantie de la sécurité de l'Etat d'Israël", précise le communiqué.

Aussitôt plusieurs personnalités politiques israéliennes ont réagi.

"Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu.

Une députée également d'extrême-droite mais dans l'opposition, Yulia Malinovsky, du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison" en hébreu), a de son côté suggéré que le président américain faisait cette demande dans le cadre d'un accord avec M. Netanyahu sur des sujets relatifs au cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Quant au dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, du parti centriste Yesh Atid ("il y a un futur", en hébreu), il a taclé M. Netanyahu en écrivan sur X: "rappel: la loi israélienne stipule que la première condition pour obtenir une grâce est l'aveu de culpabilité et l'expression de remords pour les actes commis".

Lors d'un discours au Parlement israélien le 13 octobre, M. Trump avait déjà suggéré qu'une grâce lui soit accordée.

"J'ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce? Ce passage n'était pas prévu dans le discours (...) Mais j'aime bien ce monsieur", avait dit le président américain dans son allocution, mettant en avant qu'il a été "l'un des plus grands" dirigeants "en temps de guerre".

 


Famine: l'ONU alerte sur «16 zones critiques» où la situation s'aggrave

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.  L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".  Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations. L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante". Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
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  • Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue
  • "Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM

ROME: Des millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient être confrontées à la famine ou au risque de famine, ont averti mercredi les deux organes de l'ONU dédiés à l'alimentation et à l'agriculture, dans un contexte tendu par la limitation des financements.

Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue.

"Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM, tous deux basés à Rome, dans un communiqué commun.

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.

L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".

Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh.

"Nous sommes au bord d'une catastrophe alimentaire totalement évitable qui menace de provoquer une famine généralisée dans de nombreux pays", a mis en garde Cindy McCain, directrice générale du PAM, citée dans le communiqué, ajoutant que "ne pas agir maintenant ne fera qu'aggraver l'instabilité".

Le financement de l'aide humanitaire est "dangereusement insuffisant", alerte également le rapport, précisant que sur les 29 milliards de dollars nécessaires pour venir en aide aux populations vulnérables, seuls 10,5 milliards ont été reçus, précipitant notamment l'aide alimentaire aux réfugiés "au bord de la rupture".

Le PAM indique avoir réduit son assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées en raison des coupes budgétaires et suspendu les programmes d'alimentation scolaire dans certains pays.

La FAO prévient de son côté que les efforts pour protéger les moyens de subsistance agricoles sont menacés et alerte sur la nécessité d'un financement urgent pour les semences et les services de santé animale.

"La prévention de la famine n’est pas seulement un devoir moral – c’est un investissement judicieux pour la paix et la stabilité à long terme", a rappelé le directeur général de la FAO, Qu Dongyu.

 


UE: quatre pays bénéficiaires de l'aide à la répartition des migrants

Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
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  • La Commission européenne propose de relocaliser au moins 30.000 demandeurs d’asile depuis l’Italie, l’Espagne, la Grèce et Chypre vers d’autres États membres pour alléger la pression migratoire sur ces pays
  • Les 27 pays de l’UE doivent désormais négocier : chaque État devra soit accueillir des migrants, soit verser 20.000 € par personne — un débat déjà tendu entre pays réticents

BRUXELLES: La Commission européenne a annoncé mardi que l'Italie, l'Espagne, la Grèce et Chypre devraient recevoir de l'aide pour répartir ailleurs au moins 30.000 demandeurs d'asile et ainsi alléger la "pression migratoire" pesant sur ces pays.

Cette annonce va ouvrir des négociations délicates entre les 27 États membres de l'Union européenne (UE), dont nombre d'entre eux se montrent réticents à l'idée d'en accueillir.

L'UE a adopté en 2024 une réforme de sa politique sur la migration et l'asile, qui va bientôt entrer en vigueur.

L'élément clé est un nouveau système de "solidarité" visant à aider les pays méditerranéens considérés par Bruxelles comme étant sous "pression migratoire".

Les autres pays devront soit accueillir une partie des demandeurs d'asile en provenance de ces pays, soit leur verser une aide financière de 20.000 euros par migrant.

Les États membres ont cherché à influencer la décision de la Commission, ce qui a retardé son annonce d'un mois.

"La Grèce et Chypre subissent une forte pression migratoire du fait du niveau disproportionné des arrivées au cours de l'année écoulée", a déclaré mardi la Commission dans un communiqué.

"L'Espagne et l'Italie subissent également une forte pression migratoire du fait d'un nombre disproportionné d'arrivées à la suite d'opérations de sauvetage et de recherche en mer durant la même période", a-t-elle ajouté.

Cette annonce servira de base aux négociations entre États membres sur le nombre supplémentaire de demandeurs d'asile que chacun est disposé à accueillir, ou le montant de l'aide financière qu'il est prêt à apporter.

Certains pays ont déjà assuré qu'ils n'accueilleraient personne dans le cadre de ce dispositif et qu'ils se limiteraient à verser de l'argent.

Au moins 30.000 migrants devront être "relocalisés" chaque année dans le cadre du nouveau système. Le nombre définitif reste à déterminer, et la décision de qui ira où doit être prise d'ici fin décembre.