Des cavaliers basés en Égypte veulent éradiquer la cruauté envers les animaux

« Egypt Equine Aid » est le héros des chevaux et des ânes maltraités en Egypte. (Fourni)
« Egypt Equine Aid » est le héros des chevaux et des ânes maltraités en Egypte. (Fourni)
Jill Barton et son mari Warren ont créé Egypt Equine Aid (EEA), une organisation à but non lucratif qui sauve les chevaux, les ânes et les mules des mauvais traitements et leur donne une vie meilleure. (Fourni)
Jill Barton et son mari Warren ont créé Egypt Equine Aid (EEA), une organisation à but non lucratif qui sauve les chevaux, les ânes et les mules des mauvais traitements et leur donne une vie meilleure. (Fourni)
Short Url
Publié le Samedi 09 janvier 2021

Des cavaliers basés en Égypte veulent éradiquer la cruauté envers les animaux

  • Jill et Warren Barton ont créé l'Egypt Equine Aid (EEA) en 2014 pour prendre soin des chevaux, ânes et mules maltraités
  • Cette organisation à but non lucratif offre des soins aux animaux malades et blessés, et propose aux habitants de la région des formations en maréchalerie, en soins médicaux et en équitation

 

LE CAIRE : Sept ans se sont écoulés depuis que Jill Barton et son mari sont arrivés au Caire pour faire du bénévolat dans un sanctuaire pour chevaux et ânes. A l'époque, ils ne soupçonnaient pas qu'ils finiraient par s'installer définitivement en Egypte pour s'occuper des animaux sauvés.

Originaires d'Australie, Jill Barton et son mari Warren partagent la même passion pour les chevaux. Pas étonnant donc que le couple soit touché, lors d'une visite en Égypte en décembre 2013, par la souffrance des chevaux et des ânes locaux dans les régions rurales défavorisées de l’Egypte.

Bien souvent, les propriétaires de ces animaux n'ont pas les moyens de payer les soins vétérinaires, ni le luxe de laisser aux animaux le temps de se rétablir.

On estime à trois millions le nombre de chevaux et d'ânes de trait en Égypte, utilisés pour le transport, l'agriculture et le tourisme. Selon Mme Barton, beaucoup d'entre eux sont les descendants des « chevaux de guerre » australiens abandonnés après la Première Guerre mondiale.

Au milieu de l'année 2014, Barton et son mari ont vendu leur maison en Australie ainsi que la quasi-totalité de leurs biens avant de s'installer à Abu Sir, dans la banlieue du Caire. Ils ont loué une propriété comportant des écuries à proximité des célèbres sites archéologiques de la ville, où l'équitation est très populaire.

C'est là que le couple a fondé l’Egypt Equine Aid (EEA), une organisation à but non lucratif qui protège les chevaux, les ânes et les mules contre les abus et leur offre une vie meilleure. Les chevaux et les ânes sont particulièrement vulnérables aux mauvais traitements, étant souvent surexploités et disposant de peu de moyens pour garantir leur bien-être.

« Le traitement des animaux malades dans les fermes locales a une incidence considérable sur les entreprises familiales et sur le bien-être des animaux », affirme Muriel Sacks, directrice technique vétérinaire à l'Egypt Equine Aid (EEA), originaire de Suisse.

L'EEA propose des traitements médicaux gratuits aux animaux malades et blessés. L'organisation propose également des solutions de relogement des animaux lorsque leurs propriétaires ne peuvent plus les garder. Elle entraine également les vétérinaires ainsi que les personnes qui travaillent dans la maréchalerie (soins des sabots des chevaux), les soins médicaux et l'équitation.

« Les propriétaires d'ânes et de chevaux de la région apprennent à traiter, nourrir et faire travailler leurs « aides » de manière durable afin de les maintenir en bonne santé et en bonne forme », explique Mme Sacks.

L'organisation compte actuellement quatre vétérinaires, quatre assistants et huit personnes chargées du travail manuel, dont des palefreniers et des administratifs. L’EEA emploie également sa propre équipe de maréchaux-ferrants qu'elle forme pour travailler dans la communauté.

INFORMATION

L'Egypt Equine Aid (EEA) protège les chevaux, les ânes et les mulets contre les abus et leur offre une vie meilleure.

« En proposant des emplois et une éducation aux jeunes hommes et femmes de la communauté, nous leur offrons la chance d'avoir un salaire fiable et nous renforçons la main-d'œuvre », précise Mme Sacks.

Initialement autofinancée, l'EEA bénéficie désormais de subventions accordées par l'ambassade d'Australie au Caire et par un groupe international de sympathisants et d'amateurs de chevaux.

« Nous comptons sur nos pages de médias sociaux et sur d'autres médias pour promouvoir notre travail », souligne Mme Sacks.

À présent, Mme Barton et son équipe envisagent d'étendre la portée de leur projet. Leurs plans pour l'avenir prévoient notamment d'augmenter la capacité de l'hôpital pour pouvoir soigner davantage d'animaux.

Sur le moyen et le long terme, ils espèrent construire un nouvel hôpital et l'équiper de technologies avancées permettant de faire des diagnostics spécialisés, de pratiquer des anesthésies générales prolongées (médicaments anesthésiants) et d'effectuer des procédures chirurgicales plus complexes.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Short Url
  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Short Url
  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".