Coronavirus: la Belgique franchit le cap des 20.000 morts

Le Premier ministre belge Alexander De Croo s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du comité consultatif avec les ministres du gouvernement fédéral, des gouvernements régionaux et des gouvernements communautaires, sur les mesures Covid-19, à Bruxelles, le 18 décembre 2020.  (Benoit DOPPAGNE / Belga / AFP)
Le Premier ministre belge Alexander De Croo s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du comité consultatif avec les ministres du gouvernement fédéral, des gouvernements régionaux et des gouvernements communautaires, sur les mesures Covid-19, à Bruxelles, le 18 décembre 2020. (Benoit DOPPAGNE / Belga / AFP)
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Publié le Dimanche 10 janvier 2021

Coronavirus: la Belgique franchit le cap des 20.000 morts

  • Ce seuil est franchi au moment où le pays entame sa campagne de vaccination anti-Covid en ciblant en premier lieu les maisons de retraite, depuis le 5 janvier
  • Durant la première vague, le comptage intégrait aussi les décès potentiellement dus au virus sans qu'un test ait pu nécessairement le confirmer

BRUXELLES: La Belgique, un des pays le plus endeuillés au monde par la pandémie par rapport à son nombre d'habitants, a franchi dimanche le cap des 20.000 décès liés au nouveau coronavirus, dont plus de la moitié concernent des résidents de maisons de retraite.

Ce pays de 11,5 millions d'habitants recensait 662.694 cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie en mars 2020, et 20.038 décès (contre 19.992 samedi), selon les chiffres publiés par l'institut de santé publique Sciensano.

Ce seuil est franchi au moment où le pays entame sa campagne de vaccination anti-Covid en ciblant en premier lieu les maisons de retraite, depuis le 5 janvier.

Au moins la moitié des morts de la pandémie sont des résidents de ces établissements. Les autorités avaient annoncé le 18 décembre que le virus avait déjà tué 10.270 personnes âgées hébergées en maisons de retraite. 

Amnesty International Belgique avait dénoncé en novembre dans un rapport au vitriol l'"abandon" des maisons de retraite belges par les pouvoirs publics durant la pandémie.

Dès le début, les autorités sanitaires belges ont fait le choix d'un recensement large des morts.

Durant la première vague, le comptage intégrait aussi les décès potentiellement dus au virus sans qu'un test ait pu nécessairement le confirmer.

Depuis la deuxième vague, le recensement reprend tous les patients décédés ayant été testés positifs même si la cause du décès n'est pas le virus.

Cela a pour effet de classer la Belgique au premier rang mondial (hors micro-Etats comme Saint-Marin) pour la mortalité rapportée à la population, selon des données de l'AFP. Le pays affiche un taux de 1.725 décès pour un million d'habitants.

La barre des 5.000 morts dans le pays avait été franchie le 17 avril et celle des 10.000 morts le 30 septembre.

Lors du pic de la première vague, en avril, la Belgique avait comptabilisé pendant une dizaine de jours plus de 250 décès quotidiens, avec un record de 322 le 8 avril, toujours selon les chiffres de Sciensano.

La courbe, plate à un très bas niveau tout l'été, était repartie à la hausse début octobre avec la deuxième vague, jusqu'à atteindre un nouveau pic le 10 novembre (218 morts).

Le déclin a ensuite été bien moins net qu'au printemps, et le pays recense encore actuellement 58 morts chaque jour en moyenne (selon les données de la dernière semaines écoulée).

Côté contaminations, au cours des sept derniers jours le pays a enregistré en moyenne près de 1.780 nouvelles infections quotidiennement. Autour de 20.000 nouveaux cas par jour avaient été recensés fin octobre.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.