Centre du Mali: le vice-président en visite aux troupes sur le terrain

ette photographie, prise le 3 novembre 2020, montre le logo des opérations spéciales dirigées par la France pour la nouvelle Task Force Barkhane Takuba, une mission militaire multinationale dans la région troublée du Sahel en Afrique subsaharienne. (AFP)
ette photographie, prise le 3 novembre 2020, montre le logo des opérations spéciales dirigées par la France pour la nouvelle Task Force Barkhane Takuba, une mission militaire multinationale dans la région troublée du Sahel en Afrique subsaharienne. (AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 10 janvier 2021

Centre du Mali: le vice-président en visite aux troupes sur le terrain

  • Le vice-président du Mali Assimi Goïta a été visiter samedi à Gossi dans le centre du pays les troupes engagées dans une opération conjointe avec la force française Barkhane
  • Depuis début janvier, la France, la Force conjointe du G5 Sahel et l'armée malienne mènent une opération appelée « Eclipse » dans la zone dite des « trois frontières »

DAKAR : Le vice-président du Mali Assimi Goïta a été visiter samedi à Gossi dans le centre du pays les troupes engagées dans une opération conjointe avec la force française Barkhane au cours de laquelle une frappe aérienne dimanche dernier a créé la polémique.

« Aujourd'hui, les résultats réalisés sur le terrain (nous rendent) très fiers, ce sont des résultats très probants qui se sont soldés par la neutralisation d'un grand nombre de terroristes, la récupération d'armes de guerre et surtout un lot important d'engins explosifs improvisés », a déclaré le colonel Goïta à la télévision nationale consultée par l'AFP dimanche.

Depuis début janvier, la France, la Force conjointe du G5 Sahel et l'armée malienne mènent une opération appelée « Eclipse » dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso, et notamment dans le secteur de Douentza/Hombori dans le centre du Mali.

Durant l'opération, les armées ont fait « un nettoyage de la forêt de Serma », repaire présumé de la katiba Serma, membre du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda, selon un communiqué de l'armée malienne posté sur les réseaux sociaux.

De même source l'opération a permis la destruction « d'un atelier de fabrication d'engins explosifs improvisés (et) d'une infirmerie de campagne », la saisie de « nombreuses motos et munitions » et la capture d'une « dizaine de terroristes déjà remis à la gendarmerie ».

L'armée malienne revendique « une soixantaine de terroristes neutralisés » depuis le début de l'opération.

Le 3 janvier, une frappe aérienne menée dans le secteur du village de Bounti, dans la même zone et au cours de la même opération, a créé la polémique.

Des villageois et une association de défense de l'ethnie peule ont fait état d'une frappe d'hélicoptères ayant atteint une fête de mariage faisant une vingtaine de morts, quand la France et le Mali ont plusieurs fois martelé que la cible était un regroupement de jihadistes de la katiba Serma.

« Nous avons engagé deux avions de la chasse française qui ont éliminé des dizaines de djihadistes », a dit la ministre française des armées Florence Parly dimanche sur la radio française « France Inter », estimant que « beaucoup de gens disent beaucoup de choses, et beaucoup de choses totalement inexactes ».

Il n'y avait pas de mariage, a-t-elle répété.

Vendredi, six soldats français ont été blessés par l'explosion d'un véhicule-suicide dans le même secteur de Hombori, où deux soldats français avaient été tués fin décembre par l'explosion d'une mine artisanale.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.