Istanbul: Le prince Faisal rencontre Erdogan et Hakan Fidan pour discuter des liens bilatéraux

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a été reçu par le président turc Recep Erdogan à Istanbul dimanche. (KSAMOFA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a été reçu par le président turc Recep Erdogan à Istanbul dimanche. (KSAMOFA)
Au cours de sa visite, le prince Faisal a également rencontré son homologue turc Hakan Fidan. (KSAMOFA)
Au cours de sa visite, le prince Faisal a également rencontré son homologue turc Hakan Fidan. (KSAMOFA)
Short Url
Publié le Lundi 15 juillet 2024

Istanbul: Le prince Faisal rencontre Erdogan et Hakan Fidan pour discuter des liens bilatéraux

  • La rencontre entre le prince Faisal et le président turc s'est déroulée en présence du sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères pour les affaires politiques, Saud Al-Sati, et de l'ambassadeur saoudien en Turquie, Fahad Abu Al-Nasr
  • Ils ont également parlé des développements régionaux et des efforts pour assurer la stabilité dans la région

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a été reçu dimanche à Istanbul par le président turc Recep Erdogan dans le cadre d'une visite officielle visant à renforcer les relations bilatérales entre l'Arabie saoudite et la Turquie, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les deux hommes ont également parlé des développements régionaux et des efforts visant à assurer la stabilité dans la région.

La rencontre entre le prince Faisal et le président turc s'est déroulée en présence du sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères pour les affaires politiques, Saud Al-Sati, et de l'ambassadeur saoudien en Turquie, Fahad Abu Al-Nasr.

Le prince Faisal a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Ataturk par le vice-ministre turc des affaires étrangères, Noah Yilmaz.  

Au cours de sa visite, le prince Faisal a également rencontré son homologue turc Hakan Fidan et a déclaré lors d'une conférence de presse que les relations entre l'Arabie saoudite et la Turquie connaissaient des progrès remarquables dans tous les domaines politiques, économiques et sécuritaires.

Il a noté que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s'élevait à 6,8 milliards de dollars en 2023, soit une croissance de 15 % par rapport à l'année précédente.

Il a ajouté qu'il attendait avec impatience une coopération économique accrue, en particulier à l'approche de la deuxième session du Conseil de coordination saoudo-turc à Riyad.

Le prince Faisal a également révélé qu'il s'était entretenu avec M. Fidan sur un certain nombre de questions régionales, notamment la question palestinienne et l'attaque israélienne contre Gaza. Il a déclaré que le Royaume et la Turquie avaient des positions politiques identiques, soulignant que les deux pays cherchaient à relancer le processus de paix dans la région et à poursuivre les efforts visant à arrêter la machine de destruction et d'extermination israélienne.

L'Arabie saoudite et la Turquie veulent également empêcher le déplacement forcé des Palestiniens, permettre l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza et accorder au peuple palestinien le droit à l'autodétermination en établissant un État palestinien indépendant et internationalement reconnu, a-t-il ajouté.


L'armée libanaise fait état d'un mort et de quatre soldats blessés dans une frappe israélienne dans le sud du pays

Des soldats libanais conduisent un véhicule blindé dans la ville de Tyr, au sud du Liban, le 7 décembre 2024, alors que la trêve entre Israël et le Hezbollah est fragile. (Photo AFP)
Des soldats libanais conduisent un véhicule blindé dans la ville de Tyr, au sud du Liban, le 7 décembre 2024, alors que la trêve entre Israël et le Hezbollah est fragile. (Photo AFP)
Short Url
  • « L'ennemi israélien a pris pour cible une voiture près du poste de contrôle militaire de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, tuant un citoyen et blessant modérément quatre soldats », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
  • L'Agence nationale libanaise d'information (Ani, officielle) a également fait état d'une « frappe israélienne visant une voiture sur la route de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, près d'un poste de contrôle de l'armée, tuant le conducteur du véhicule, un civil ».

BEYROUTH : L'armée libanaise a indiqué qu'une personne avait été tuée et que quatre de ses soldats avaient été blessés lundi dans une frappe israélienne visant un véhicule dans le sud du pays, où un fragile accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël est entré en vigueur le 27 novembre.

« L'ennemi israélien a pris pour cible une voiture près du poste de contrôle militaire de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, tuant un citoyen et blessant modérément quatre soldats », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

L'Agence nationale libanaise d'information (Ani, officielle) a également fait état d'une « frappe israélienne visant une voiture sur la route de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, près d'un poste de contrôle de l'armée, tuant le conducteur du véhicule, un civil ».

L'armée israélienne a à plusieurs reprises demandé aux habitants du sud du Liban de ne pas se rendre dans plusieurs localités situées le long de la frontière, dont Bint Jbeil.

Une trêve a mis fin le 27 novembre à une guerre ouverte de plus de deux mois entre le Hezbollah libanais et Israël, qui a fait plus de 4 000 morts au Liban et dévasté des bastions de cette formation pro-iranienne.

Les deux parties s'accusent régulièrement de violer la trêve.

L'accord de cessez-le-feu prévoit le retrait de l'armée israélienne du Liban dans un délai de 60 jours et stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du pays.

Le 2 décembre, les frappes israéliennes sur le sud du pays ont tué 11 personnes, selon le ministère de la Santé, après que le Hezbollah a revendiqué sa première attaque contre une position israélienne depuis le début de la trêve.

Le lendemain, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé de pénétrer « plus en profondeur » au Liban si le fragile accord de cessez-le-feu devait être rompu.

« Si nous repartons en guerre, nous agirons avec plus de force encore et pénétrerons plus en profondeur », « l'immunité de l'État libanais sera levée » et « Israël ne fera plus de distinction entre le Liban et le Hezbollah », a affirmé le ministre lors d'une visite à des troupes.


Syrie : Israël assure que son avancée dans la zone tampon du Golan est «limitée et temporaire»

Lundi, le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a assuré que l'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon est "une mesure limitée et temporaire". (AFP)
Lundi, le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a assuré que l'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon est "une mesure limitée et temporaire". (AFP)
Short Url
  • L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire"
  • La Jordanie a dénoncé lundi le déploiement la veille de l'armée israélienne dans la zone tampon du Golan dans le sud-ouest de la Syrie, adjacente à la partie occupée par Israël du plateau syrien depuis 1967

JERUSALEM: L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire", a assuré lundi le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar.

"J'insiste là-dessus: il s'agit d'une mesure limitée et temporaire que nous avons prise pour des raisons de sécurité", a déclaré M. Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée de "prendre le contrôle" de cette zone tampon après la chute du président syrien Bachar al-Assad.

 


L'aube de la liberté ou le jour où la Syrie a mis fin à 50 ans de règne d'Assad

Un camion traîne la tête de la statue renversée de l'ancien président syrien Hafez el-Assad dans les rues de la ville syrienne de Hama, prise par les rebelles. (AFP)
Un camion traîne la tête de la statue renversée de l'ancien président syrien Hafez el-Assad dans les rues de la ville syrienne de Hama, prise par les rebelles. (AFP)
Short Url
  • Les forces dirigées par Abou Mohammed al-Golani de Hayat Tahrir Al-Cham, ou HTS, ont pris le contrôle de la capitale Damas dimanche matin
  • Le Premier ministre Mohammed Ghazi al-Jalali a été escorté par les hommes d'Al-Golani lors d'une réunion au cours de laquelle il aurait cédé le pouvoir

RIYAD: Les Syriens qui se trouvent à l'intérieur du pays et les réfugiés à l'étranger ont vécu une journée historique dimanche, avec la nouvelle de l'effondrement du régime Assad qui a dirigé le pays pendant plus de cinq décennies.

Les forces dirigées par Abou Mohammed al-Golani de Hayat Tahrir Al-Cham, ou HTS, ont pris le contrôle de la capitale Damas, dimanche matin, point culminant d'une attaque rapide qui a commencé par la prise d'Alep il y a moins de deux semaines.

Le Premier ministre Mohammed Ghazi al-Jalali a été escorté par les hommes d'Al-Golani lors d'une réunion au cours de laquelle il aurait cédé le pouvoir, tandis que des groupes anti-régime ont annoncé à la télévision publique que le président Bachar el-Assad avait été renversé et que tous les prisonniers avaient été libérés.

Bachar el-Assad et sa famille sont arrivés en Russie et ont obtenu l'asile des autorités russes, ont rapporté les agences de presse russes, citant une source du Kremlin.

L'agence de presse Interfax a cité une source anonyme: «Le président syrien Assad est arrivé à Moscou. La Russie leur a accordé (à sa famille et à lui) l'asile pour des raisons humanitaires.»

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré qu'il avait ordonné à l'armée israélienne de «s'emparer» d'une zone tampon démilitarisée à la frontière entre le plateau du Golan et la Syrie à la suite du renversement d'Assad.

«Nous ne permettrons à aucune force hostile de s'établir à notre frontière», a-t-il déclaré.

Netanyahou a déclaré que les événements en Syrie étaient «le résultat direct des coups que nous avons infligés à l'Iran et au Hezbollah».

L'Arabie saoudite a appelé à des efforts pour empêcher la Syrie de sombrer dans le chaos.

«Le Royaume affirme son soutien au peuple syrien frère et à ses choix», a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le Royaume a appelé à «des efforts concertés pour préserver l'unité de la Syrie et la cohésion de son peuple, afin d'éviter qu'elle ne sombre dans le chaos et la division».

Un porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis a indiqué sur les réseaux sociaux que «le président (Joe) Biden et son équipe suivent de près les événements extraordinaires en Syrie et restent en contact permanent avec les partenaires régionaux».

«Les États-Unis continueront à maintenir leur présence dans l'est de la Syrie et prendront les mesures nécessaires pour empêcher une résurgence de (Daech)», a déclaré Daniel Shapiro, secrétaire adjoint à la défense pour le Moyen-Orient, lors de la conférence sur la sécurité organisée dans le cadre du Dialogue de Manama, à Bahreïn.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué la chute d'Assad.

«Les développements en Syrie au cours des dernières heures et des derniers jours sont sans précédent, et nous parlons à nos partenaires dans la région et suivons la situation de près.»

«Le peuple syrien souffre depuis trop longtemps du régime barbare d'Assad et nous saluons son départ», a déclaré Starmer dans un communiqué.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a donné une conférence de presse à Doha: «La Turquie appelle tous les acteurs à agir avec prudence et faire preuve de vigilance.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com