Concerts annulés de Taylor Swift à Vienne: un troisième suspect arrêté

Des fans de la chanteuse Taylor Swift laissent des bracelets sur un arbre et en ramassent d'autres alors qu'ils se rassemblent suite à l'annulation de trois concerts de Taylor Swift au stade Happel après que le gouvernement ait confirmé un projet d'attentat dans la salle, à Vienne, en Autriche. (Reuters)
Des fans de la chanteuse Taylor Swift laissent des bracelets sur un arbre et en ramassent d'autres alors qu'ils se rassemblent suite à l'annulation de trois concerts de Taylor Swift au stade Happel après que le gouvernement ait confirmé un projet d'attentat dans la salle, à Vienne, en Autriche. (Reuters)
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Publié le Vendredi 09 août 2024

Concerts annulés de Taylor Swift à Vienne: un troisième suspect arrêté

  • "Un Irakien de 18 ans proche du principal suspect et ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique a été interpellé"
  • Deux autres jeunes, âgés de 19 et 17 ans, ont été incarcérés dans cette affaire. Ils avaient été interpellés mercredi alors qu'ils étaient soupçonnés de vouloir tuer "le maximum de personnes possible" selon les autorités

VIENNE: Un troisième homme se réclamant du groupe jihadiste Etat islamique (EI) a été arrêté à Vienne après la révélation d'un projet d'attentat-suicide, qui a entraîné l'annulation des concerts de la star américaine Taylor Swift, ont annoncé les autorités vendredi.

"Un Irakien de 18 ans proche du principal suspect et ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique a été interpellé" dans la capitale autrichienne jeudi soir, a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Gerhard Karner.

Deux autres jeunes, âgés de 19 et 17 ans, ont été incarcérés dans cette affaire. Ils avaient été interpellés mercredi alors qu'ils étaient soupçonnés de vouloir tuer "le maximum de personnes possible" selon les autorités, lors d'un des trois shows prévus cette semaine.

Le premier, un Autrichien originaire de Macédoine du Nord, "a fait des aveux complets et a dit qu'il avait l'intention de commettre un attentat à l'aide d'explosifs et d'armes blanches", avait affirmé jeudi le directeur des services de renseignement (DSN), Omar Haijawi-Pirchner.

Le second suspect est un Autrichien d'origine turco-croate, "employé depuis quelques jours par une entreprise sous-traitante qui devait fournir des services au stade", avait ajouté le responsable.

Cet élément a été déterminant dans le choix d'annuler les représentations, ont expliqué les organisateurs, salués malgré la déception des fans dans leur décision par le chancelier conservateur Karl Nehammer pour qui un "bain de sang" a pu être évité.

L'Autriche a été mise au courant du projet d'attentat "il y a environ dix à quinze jours" par deux pays qui ont partagé leurs informations avec les services de renseignements de son armée, a détaillé l'agence de presse APA.

La chanteuse de 34 ans devait se produire de jeudi à samedi à Vienne dans le cadre de sa tournée "Eras", dont la partie européenne a démarré en mai à Paris.

Après la France, Taylor Swift, qui ne s'est toujours pas exprimée, s'est rendue en Suède, au Portugal, en Espagne, au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie, en Allemagne et en Pologne, avec à chaque fois un impact notable sur l'économie locale.

En Autriche, plus de 170.000 spectateurs étaient attendus pour des retombées estimées à quelque 100 millions d'euros, selon les chiffres donnés par APA.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.