Athènes menacée par les flammes, la Grèce appelle l'UE à l'aide

Une maison brûle lors d'un incendie de forêt à Varnavas, au nord d'Athènes, le 11 août 2024. (Photo AFP)
Une maison brûle lors d'un incendie de forêt à Varnavas, au nord d'Athènes, le 11 août 2024. (Photo AFP)
Short Url
Publié le Lundi 12 août 2024

Athènes menacée par les flammes, la Grèce appelle l'UE à l'aide

  • "La situation est dramatique", a déclaré la maire de Penteli, Natassa Kosmopoulou, au site d'information newsit.gr. "Une école et des habitations sont en flammes et je vois le feu s'approcher de la mairie".
  • Un total de 670 pompiers et 183 véhicules ont été déployés, et 32 avions survolent la zone, a précisé le ministre de la Protection civile Vassilis Kikilias.

Des incendies massifs continuent de se propager lundi dans les banlieues nord-est d'Athènes malgré le déploiement de centaines de pompiers, forçant des milliers d'habitants à fuir leurs logements et contraignant la Grèce à appeler l'UE à l'aide.

Scènes inédites dans la capitale, des habitants portant des masques pour se protéger des fumées suffocantes aspergeaient leurs habitations d'eau, dans l'espoir de les rendre moins vulnérables aux flammes qui ont gagné les banlieues boisées de Nea Penteli et Vrilissia.

Dans ces deux communes, des images à la télévision ont montré les flammes ravager des voitures et les toits de bâtiments, survolés par des hélicoptères larguant de l'eau pour tenter de contrer l'incendie.

"La situation est dramatique", a déclaré la maire de Penteli, Natassa Kosmopoulou, au site d'information newsit.gr. "Une école et des habitations sont en flammes et je vois le feu s'approcher de la mairie".

L'incendie, dont les fumées recouvrent une partie de la capitale, s'est déclenché dimanche après-midi à Varnavas, à 35 km au nord-est d'Athènes, et sa propagation rapide a contraint le pays à lancer un appel à l'aide.

"Le mécanisme de la protection civile de l'UE a été activé sur demande des autorités grecques", a déclaré lundi un porte-parole de l'Union européenne, Balazs Ujvari, dans un communiqué, en précisant que l'Italie, la France, la République tchèque et la Roumanie envoyaient des renforts.

Le feu a déjà contraint les autorités à ordonner lundi l'évacuation de nouvelles localités de la banlieue nord-est d'Athènes, après celle de la ville de Marathon la veille qui compte plus de 7.000 habitants.

Dans la matinée, cinq communes ont été évacuées, de même que deux hôpitaux, l'un pédiatrique et l'autre militaire. Simos Roussos, le maire de Chalandri, une des plus grandes banlieues d'Athènes avec plus de 70.000 habitants, a lui aussi demandé aux habitants des quartiers proches de l'incendie de quitter leur logement.

"En raison de la direction du vent, nous avons décidé une évacuation préventive (...) Le feu est très proche", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision ERT.

"Les forces de la protection civile ont livré bataille toute la nuit et malgré des efforts surhumains, l'incendie continue de se propager très vite et se dirige vers Penteli", a expliqué Vassilis Vathrakogiannis, porte-parole des pompiers.

- "Catastrophe biblique" -

Les autorités grecques ont ouvert le stade olympique OAKA, dans le nord d'Athènes, pour accueillir les milliers de déplacés. Un pompier a été grièvement blessé et un autre hospitalisé pour des problèmes respiratoires, selon le porte-parole des pompiers.

Ce feu ravive les souvenirs de la catastrophe de l'incendie de Mati, la zone côtière proche de Marathon où 104 personnes sont mortes en juillet 2018 dans une tragédie imputée aux retards et aux erreurs d'évacuation.

"Nous faisons face à une catastrophe biblique. Toute notre municipalité est en proie aux flammes", a déclaré à la chaîne de télévision Skai le maire de Marathon, Stergios Tsirkas.

D'après ERT, le front de l'incendie s'étend désormais sur plus de 30 kilomètres.

Un total de 670 pompiers et 183 véhicules ont été déployés, et 32 avions survolent la zone, a précisé le ministre de la Protection civile Vassilis Kikilias.

"Nous travaillons tous 24 heures sur 24", a déclaré à l'AFP Marinos Peristeropoulos, un pompier déployé à Grammatiko, l'un des fonts de l'incendie les plus difficiles. "Le feu s'est propagé très rapidement à cause du vent fort".

Dans la capitale grecque, l'Union des pneumologues a averti qu'il fallait éviter de faire de l'exercice en extérieur, et que les femmes enceintes et les personnes fragiles devaient limiter leurs déplacements en extérieur. Les incendies ont conduit le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis à interrompre ses vacances.

- Oliviers brûlés -

Les conditions météorologiques extrêmes s'annoncent difficiles pour toute la semaine.

La Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies de forêt après un hiver particulièrement sec. Les mois de juin et de juillet ont été les plus chauds depuis le début de la collecte des statistiques en 1960.

Giorgos Tsevas, 48 ans, originaire de Polydendri, un village situé près du front de l'incendie et dont le nom signifie en grec "beaucoup d'arbres", était désespéré dimanche: "Tout brûle. J'avais 200 oliviers, ils ont tous disparu".

Les scientifiques avertissent que les émissions de combustibles fossiles aggravent la durée, la fréquence et l'intensité des vagues de chaleur dans le monde entier.

D'autres régions d’Europe sont également aux prises avec des températures élevées.


Blinken se rendra au Royaume-Uni pour des discussions sur l'Ukraine et le Moyen-Orient

Short Url
  • M. Blinken sera à Londres lundi et mardi. Il est le plus haut responsable américain à s'y rendre depuis que le parti travailliste de M. Starmer a remporté les élections de juillet
  • Les discussions porteront sur l'Asie, le Moyen-Orient et "notre effort collectif pour soutenir l'Ukraine", a-t-il ajouté dans un communiqué

WASHINGTON: Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, se rendra à Londres la semaine prochaine pour discuter du Moyen-Orient et de l'Ukraine, a annoncé samedi le département d'Etat, avant la visite aux Etats-Unis du Premier ministre britannique, Keir Starmer.

M. Blinken sera à Londres lundi et mardi. Il est le plus haut responsable américain à s'y rendre depuis que le parti travailliste de M. Starmer a remporté les élections de juillet, mettant fin à 14 ans de pouvoir conservateur.

Il participera à un dialogue stratégique "réaffirmant notre relation spéciale", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.

Les discussions porteront sur l'Asie, le Moyen-Orient et "notre effort collectif pour soutenir l'Ukraine", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Keir Starmer sera reçu le 13 septembre par le président américain, Joe Biden, a annoncé la Maison Blanche, sa deuxième visite à Washington depuis son élection.

Il avait été reçu à la Maison Blanche le 10 juillet, lors de ses premiers pas sur la scène internationale à l'occasion du sommet de l'Otan à Washington.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont coopéré étroitement sur la plupart des questions internationales et les démocrates sont historiquement considérés plus proches du parti travailliste que des conservateurs.

Cependant, le Royaume-Uni de M. Starmer a durci sa position face à Israël, avec l'annonce de la suspension de licences d'exportation d'armes à Israël, en évoquant un "risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza.

Le gouvernement travailliste a également abandonné le projet initié sous les conservateurs de contester la demande par la Cour pénale internationale (CPI) d'un mandat d'arrêt international contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Washington, qui n'est pas membre de la CPI, avait de son côté condamné cette demande.

Les Etats-Unis, premier soutien militaire d'Israël, n'ont toutefois pas critiqué la décision du Royaume-Uni, affirmant qu'il avait son propre processus d'évaluation.


Etats-Unis: chasse à l'homme après une fusillade qui a fait cinq blessés

Un homme âgé de 32 ans, Joseph Couch est soupçonné d'être l'auteur des tirs. Le bureau du shérif a indiqué que le suspect semblait "armé et dangereux" et que l'autoroute avait été fermée dans les deux sens de la circulation. (AFP)
Un homme âgé de 32 ans, Joseph Couch est soupçonné d'être l'auteur des tirs. Le bureau du shérif a indiqué que le suspect semblait "armé et dangereux" et que l'autoroute avait été fermée dans les deux sens de la circulation. (AFP)
Short Url
  • La fusillade a éclaté dans le comté de Laurel, situé à environ 145 kilomètres au sud de la ville de Lexington dans le Kentucky
  • Le tireur a ouvert le feu depuis un bois bordant l'autoroute I-75, une grande artère nord-sud qui traverse la moitié des Etats-Unis

WASHINGTON: La police a lancé des recherches pour retrouver le principal suspect d'une fusillade qui a blessé cinq personnes près d'une autoroute dans le Kentucky aux Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités de cet Etat du sud-est du pays.

La fusillade a en outre provoqué un accident de voiture qui a fait d'autres blessés, selon le maire de la ville de London dans le Kentucky, Randall Weddle, qui n'a pas précisé leur nombre ni leur état de santé.

Le tireur semble avoir dirigé ses tirs, qui n'étaient pas le fruit du hasard, a-t-il déclaré au Louisville Courier Journal, une radio locale affirmant que la fusillade avait été déclenchée "par une altercation entre deux voitures".

La fusillade a éclaté dans le comté de Laurel, situé à environ 145 kilomètres au sud de la ville de Lexington dans le Kentucky.

Le tireur a ouvert le feu depuis un bois bordant l'autoroute I-75, une grande artère nord-sud qui traverse la moitié des Etats-Unis.

Il y a eu "plusieurs blessés graves" mais aucun décès n'a été confirmé, a rapporté la chaîne d'information locale WYMT, citant le bureau du shérif du comté de Laurel.

Un homme âgé de 32 ans, Joseph Couch est soupçonné d'être l'auteur des tirs. Le bureau du shérif a indiqué que le suspect semblait "armé et dangereux" et que l'autoroute avait été fermée dans les deux sens de la circulation.

Le porte-parole de la police de l'Etat du Kentucky, Scottie Pennington, a affirmé au Louisville Courier Journal n'avoir "aucune idée de l'endroit où se trouve (le suspect)".

Cette fusillade survient après qu'un adolescent de 14 ans a tué quatre personnes, deux élèves de son âge et deux enseignants, en ouvrant le feu mercredi dans son lycée de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis.

Avec plus d'armes à feu que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.

Les fusillades y sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n'ont jusqu'à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes.

 


Jill Stein: « Gaza est notre guerre et nous pouvons l'arrêter d'un battement de cil »

Short Url
  • La candidate du parti vert estime que les milliards de dollars d'aide militaire accordés à Israël devraient être utilisés pour répondre aux besoins des Américains
  • Interrogée sur le fait qu'un troisième parti pourrait affaiblir les principaux candidats, Jill Stein répond que les démocrates et les républicains "ne sont pas propriétaires de ces votes"

CHICAGO : Jill Stein, candidate du Parti vert américain à l'élection présidentielle de novembre, affirme que les Américains perdent des "avantages indispensables" parce que l'argent de leurs impôts est prétendument redirigé vers le financement de la guerre d'Israël à Gaza.

S'adressant au Ray Hanania Radio Show lors d'un épisode diffusé jeudi, Mme Stein a accusé les grands médias et les démocrates d'essayer de bloquer sa candidature pour renforcer artificiellement celle de la candidate du parti démocrate Kamala Harris.

Elle a également déclaré que les États-Unis portaient la responsabilité de la violence à Gaza, alimentée par le parti pris pro-israélien perçu dans les médias et par les politiciens qui ont reçu des millions de dons de la part de comités d'action politique pro-israéliens pour soutenir la guerre.

"Dans le cas présent, les États-Unis fournissent 80 % des armes utilisées pour assassiner des femmes, des enfants et des civils innocents. Nous fournissons également de l'argent, un soutien militaire, une couverture diplomatique et des renseignements. Les États-Unis jouissent donc d'une autonomie totale dans ce domaine", a-t-elle déclaré.

"C'est notre guerre. À bien des égards, il est erroné d'appeler cela la guerre d'Israël. C'est la guerre des États-Unis. Nous sommes en charge de cette guerre et nous pouvons l'arrêter en un clin d'œil", a-t-elle ajouté, exhortant les électeurs à ne pas se laisser convaincre de "cautionner un génocide".

"Il n'y a pas de problème plus critique que ce qui se passe actuellement à Gaza, car il s'agit vraiment de normaliser la torture et le meurtre d'enfants à une échelle industrielle. La destruction du droit international et des droits de l'homme.

"Si Gaza disparaît, nous disparaîtrons tous un jour ou l'autre. Si nous permettons que les droits de l'homme et le droit international soient systématiquement bafoués, comme c'est le cas ici, cela finira par nous retomber dessus parce que les États-Unis ont été la puissance dominante au cours des dernières décennies, mais nous ne sommes plus la puissance dominante sur le plan économique et militaire.

Mme Stein a déclaré que chaque vote en faveur de sa candidature et du parti vert pourrait contribuer à mettre fin non seulement à la guerre d'Israël à Gaza, mais aussi à d'autres conflits dans le monde.

"Ce qui se passe est terrible pour les États-Unis et pour Israël. Nous sommes des hypocrites. Nous sommes censés défendre la démocratie, mais nous écartons des candidats du scrutin dans notre propre pays", a-t-elle déclaré, faisant référence aux récentes tentatives du parti démocrate dans le Montana, le Nevada et le Wisconsin d'écarter le parti vert du scrutin pour de prétendues questions de procédure.

"Nous mobilisons également les voisins d'Israël contre ce dernier. Dans les pays qui ont signé des traités de paix, certains des partenaires les plus fidèles d'Israël, notamment l'Égypte et surtout la Jordanie, où il y a de grands rassemblements et des manifestations contre Israël exigeant la fin du traité de paix".

Mme Stein, qui est juive américaine, a ouvertement déclaré qu'elle soutenait Israël, la Palestine et la solution des deux États, mais elle a critiqué la coalition de droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qu'elle a qualifiée de "gouvernement fasciste" engagé dans un génocide.

Elle a exhorté les électeurs à ne pas croire l'image unilatérale souvent présentée par les politiciens et les médias, insistant sur le fait que la critique de la politique israélienne n'était "pas de l'antisémitisme" mais un discours politique légitime qui doit avoir lieu pour rendre les États-Unis plus forts.

"Dans l'intérêt à long terme de tous les habitants de la région, les États-Unis et le gouvernement Netanyahou doivent se conformer au droit international et plus particulièrement aux décisions de la Cour internationale de justice", a-t-elle déclaré.

"Cela signifie qu'il faut mettre fin immédiatement au génocide et se retirer sur les frontières de 1967, ce que prévoit l'accord. Le retrait, la fin de l'occupation et la fin du nettoyage ethnique, qui dure depuis très longtemps", a-t-elle ajouté, faisant référence au nombre de civils tués, qui s'élève à plus de 40 000, selon le ministère de la santé de Gaza.

"Critiquer Israël ne doit pas être assimilé à de l'antisémitisme. Le sionisme et le judaïsme sont deux choses très différentes. Le sionisme est une idéologie politique. Ce n'est pas la religion juive. De nombreux partisans de la religion juive sont de farouches opposants au sionisme.

Au lieu de financer les campagnes militaires d'Israël, M. Stein a déclaré que le prochain président des États-Unis devrait "financer des solutions" pour améliorer la vie des Américains en proposant des soins de santé abordables, en créant davantage d'emplois, en améliorant l'éducation des enfants et en renforçant la sécurité sociale pour les personnes âgées et les retraités.

Les démocrates et les républicains envoient l'argent des contribuables américains à Israël tout en privant les services publics du financement dont ils ont besoin.

"La moitié du budget du Congrès est consacrée à la machine de guerre sans fin", a-t-elle déclaré en faisant référence à la législation prévoyant une aide militaire de 12,5 milliards de dollars à Israël, dont 3,8 milliards de dollars provenant d'un projet de loi de mars et 8,7 milliards de dollars provenant d'une loi de crédits supplémentaires d'avril.

Bien que cela ne représente en aucun cas la moitié du budget du Congrès, qui s'élève à 6 800 milliards de dollars, Mme Stein a déclaré que ces dépenses signifiaient néanmoins que "nous ne répondons pas aux urgences que nous avons en matière de soins de santé, de logement, d'éducation et d'environnement".

"Il s'agit donc d'un désastre pour tous les Américains et il est très important de ne pas se laisser convaincre de boire le Kool-Aid", a-t-elle ajouté, utilisant un terme qui signifie que l'on voue un culte à une idée dangereuse en raison de récompenses perçues à tort.

Mme Stein, qui s'est présentée à l'élection présidentielle en 2012 et en 2016, a déclaré qu'elle se présentait à nouveau aux élections parce qu'elle était préoccupée par les problèmes auxquels les Américains étaient confrontés et qu'aucun des deux grands partis ne s'y attaquait, selon elle.

Les Américains "ont besoin d'une nouvelle option politique qui soit dans l'intérêt du public", a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que le parti vert se concentre davantage sur les besoins des Américains que les républicains ou les démocrates.

Dans le même épisode du Ray Hanania Radio Show, lors d'une interview enregistrée quelques jours plus tôt, l'ancien membre du Congrès de Chicago, Bill Lipinski, qui représentait l'une des plus grandes concentrations d'électeurs arabes et musulmans aux États-Unis, a déclaré que les électeurs américains ne devaient pas considérer comme acquis le rôle de candidats tiers tels que Mme Stein.

Bien qu'il soit extrêmement difficile pour un candidat tiers de briser le système bipartite et de remporter une élection présidentielle, M. Lipinski a déclaré qu'il pouvait avoir un impact disproportionné sur le résultat, en particulier dans les "swing states" où chaque voix compte.

Compte tenu de la polarisation actuelle de la politique et de l'émotion qu'elle suscite, M. Lipinski estime que le système électoral américain devrait être modifié afin de mieux prendre en compte les candidats d'un tiers parti.

"Parfois, j'aimerais qu'il y ait un troisième parti. À d'autres moments, je pense qu'il vaut mieux qu'il n'y ait que deux partis. À une autre époque et dans un autre lieu, deux partis suffisaient. Aujourd'hui, je ne pense pas que ce soit le cas", a-t-il déclaré.

"Aujourd'hui, j'aimerais vraiment voir un troisième parti parce que, malheureusement, les Républicains sont aujourd'hui contrôlés dans une large mesure par leur aile d'extrême droite, et les Démocrates par leur aile d'extrême gauche. Ce n'est pas bon pour les partis. Ce n'est pas bon non plus pour le pays.

Le parti vert a présenté des candidats lors de plusieurs élections présidentielles, ce qui a souvent eu un impact significatif sur le résultat final. Ralph Nader, le candidat du parti lors du scrutin de 2000, a attiré des voix du vice-président démocrate Al Gore, contribuant ainsi à sa défaite face au républicain George W. Bush.

Lorsque Mme Stein s'est présentée en tant que candidate du parti vert en 2016, elle a obtenu un soutien important de la démocrate Hillary Clinton, qui a perdu face au républicain Donald Trump.

À ceux qui pourraient faire valoir qu'un vote pour le Parti vert revient à diviser le vote progressiste, facilitant ainsi le succès des républicains, Mme Stein a insisté sur le fait que ni les démocrates ni les républicains "ne possèdent ces votes."

"Ils n'appartiennent pas aux partis. Ils appartiennent aux gens.

Vous pouvez écouter l'intégralité de l'entretien avec la candidate à l'élection présidentielle américaine Jill Stein et l'ancien membre du Congrès américain Bill Lipinski en ligne sur ArabNews.com/RayRadioShow.