Le chef de Saudi Aramco est à la tête du classement des 100 premiers dirigeants d’entreprise de Forbes ME pour une quatrième année consécutive

Cette réalisation souligne le leadership de Nasser, qui consolide sa position de dirigeant dans la région, comme l’indique la liste annuelle de 2024 du magazine Forbes ME.
Cette réalisation souligne le leadership de Nasser, qui consolide sa position de dirigeant dans la région, comme l’indique la liste annuelle de 2024 du magazine Forbes ME.
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Publié le Mercredi 14 août 2024

Le chef de Saudi Aramco est à la tête du classement des 100 premiers dirigeants d’entreprise de Forbes ME pour une quatrième année consécutive

  • Le mandat d’Amin Nasser en tant que président et chef de la direction d’Aramco a été marqué par plusieurs réalisations.
  • Les critères de classement de Forbes ME sont complets, évaluant les dirigeants d’entreprise en fonction de leurs réalisations, de leurs innovations, de la taille de l’entreprise et de l’impact sur le secteur dans son ensemble.

RIYAD : Le président et chef de la direction du géant saoudien de l’énergie Aramco, Amin Nasser, est une fois de plus en tête du classement des 100 premiers dirigeants d’entreprise au Moyen-Orient publié par Forbes pour la quatrième année consécutive.

Cette réalisation souligne le leadership de Nasser, qui consolide sa position de dirigeant dans la région, comme l’indique la liste annuelle de 2024 du magazine Forbes ME.

Cette année, la liste reflète un paysage exécutif dynamique et diversifié, mettant en vedette des dirigeants de 19 nationalités. Les Emiratis mènent avec 27 entrées, les Egyptiens suivent avec 21 et les Saoudiens avec 14 entrées. Ces trois nationalités représentent ensemble 62 % de la liste, ce qui met en évidence une tendance positive à la localisation des postes de cadres au Moyen-Orient.

Le secteur bancaire se distingue avec 19 PDG, illustrant son impact significatif, tandis que l’immobilier, soutenu par la croissance récente, contribue 10 entrées. Les télécommunications ont également leur place avec neuf PDG, et les 10 premières positions couvrent six industries différentes, mettant en valeur un large éventail d’expertise.

Le mandat d’Amin Nasser en tant que président et chef de la direction d’Aramco, qui a débuté en 2015, a été marqué par plusieurs réalisations.

Au premier trimestre de 2024, Aramco a enregistré des revenus impressionnants de 107,2 milliards de dollars et un bénéfice net de 27,27 milliards de dollars. La société a également effectué un important appel public à l’épargne, vendant 0,64 % de ses actions totales pour plus de 10 milliards de dollars. En juin, Aramco a démontré son talent stratégique en accordant plus de 25 milliards de dollars en contrats pour appuyer ses grandes initiatives d’expansion gazière.

En plus de son rôle chez Aramco, il siège à des conseils d’administration influents, notamment le conseil consultatif international de l’Université du pétrole et des minéraux King Fahd, le conseil d’administration de KAUST et les conseils consultatifs de BlackRock, le Conseil international des entreprises du Forum économique mondial et JP Morgan.

Il est suivi par des personnalités de premier plan telles que Sultan Al-Jaber du groupe ADNOC, Ahmed bin Saeed Al-Maktoum d’Emirates Airline and Group et Saad Sherida Al-Kaabi de QatarEnergy. Les cinq premiers classements restent constants par rapport à l’année précédente, avec Syed Basar Shueb de l’IHC faisant un bond notable de la neuvième à la cinquième place.

Les critères de classement de Forbes ME sont complets, évaluant les dirigeants d’entreprise en fonction de leurs réalisations, innovations, taille de l’entreprise et impact plus large sur le secteur. Selon Forbes, la liste de cette année comprend des leaders de divers secteurs, dont la plus grande compagnie pétrolière du monde, le plus grand producteur de gaz naturel liquéfié et la principale compagnie aérienne internationale, ce qui reflète les rôles variés et influents que jouent ces cadres.

Le rapport annuel souligne également que bon nombre de ces leaders ont un impact qui va au-delà des mesures commerciales traditionnelles. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où les gouvernements détiennent souvent des participations importantes dans de grandes entreprises, les PDG doivent équilibrer la création de valeur pour les actionnaires avec l’alignement de leurs stratégies sur les intérêts nationaux.

Cette année, la liste est réservée aux PDG des entreprises ayant leur siège social dans la région MENA.

« Abdulrahman Al-Hatmi, de Asyad Group, a dévoilé le projet ferroviaire Hafeet et inauguré le terminal à conteneurs Asyad au port de Duqm, en Oman. De même, Said Zater de Contact Financial Holding a lancé un programme de financement spécialement conçu pour les véhicules électriques. Ali Al-Baqali de Aluminum Bahrain a lancé EternAl, une gamme de produits en aluminium à faible teneur en carbone et utilisant des matériaux recyclés, qui démontre l’innovation dans le domaine du développement durable », souligne le rapport.

La liste comprend également des cadres saoudiens notables tels qu’Olayan Al-Wetaid, PDG du groupe stc Group, qui s’est classé 12e, et Nadhmi Al-Nasr, PDG du projet giga NEOM, soulignant l’importance du leadership saoudien dans la formation de l’avenir de la région. Waleed Abdullah Al-Mogbel, directeur général et PDG d’Al Rajhi Bank, a obtenu la 15e place, après Ahmed Khalifa Al-Qubaisi, PDG de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abu Dhabi.

Le rapport d’avril sur les « 30 banques les plus précieuses » a souligné la force des banques saoudiennes. La banque Al Rajhi a atteint la première place avec une augmentation de sa valeur marchande de 21,7 milliards de dollars au cours de l’année écoulée, pour atteindre 96,6 milliards de dollars. La Banque nationale saoudienne a suivi en deuxième position avec une valeur marchande de 68,2 milliards de dollars. La valeur combinée des 30 banques de l’indice a augmenté de 14 % au cours de l’année écoulée, pour un total de 581,1 milliards de dollars. Les entités du Conseil de coopération du Golfe ont notamment dominé le classement, reflétant la résilience du secteur bancaire de la région, soutenue par des taux d’intérêt favorables et des prix pétroliers élevés.

Les ÉAU se sont classés deuxième avec sept entrées et une valeur marchande totale de 128,7 milliards de dollars, tandis que le Qatar a terminé troisième avec six entrées d’une valeur de 73,6 milliards de dollars. Selon le rapport, cette prééminence des banques et des chefs d’entreprise saoudiens met en évidence l’influence croissante du pays dans les secteurs financiers régionaux et mondiaux.

En 2023, les PDG saoudiens ont donné la priorité à la durabilité, à la consolidation et à l’expansion. Des investissements importants dans divers secteurs et une corporatisation accélérée ont renforcé l’économie saoudienne. La fusion des entreprises publiques a donné lieu à des sociétés plus grandes et plus concurrentielles. Les premières offres publiques et les événements mondiaux majeurs, tels que la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar et la COP28 à Dubaï, ont encore renforcé les bénéfices des entreprises.

Le classement Forbes ME pour 2023 comprenait des leaders de 22 pays, avec les Émiratis, les Égyptiens et les Saoudiens en tête de liste. Le secteur bancaire a continué de dominer, suivi par l’immobilier et la construction, ainsi que les télécommunications.

La liste de cette année reconnaît les PDG les plus éminents de la région qui ont traversé des temps difficiles, tirant parti de la technologie et du développement durable pour améliorer l’efficacité et la compétitivité de leurs entreprises. Leur leadership est essentiel pour diversifier l’économie régionale et faire de la région MENA un centre du commerce international.

Alors que l’Arabie saoudite continue de jouer un rôle central dans le paysage économique de la région, ses dirigeants restent à la pointe de l’innovation et de la croissance.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.


Face à l'explosion des dépenses militaires, l'ONU appelle à «repenser les priorités»

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté. (AFP)
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté. (AFP)
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  • "Aujourd'hui, nous publions un rapport qui révèle une réalité saisissante: le monde dépense bien plus à faire la guerre qu'à construire la paix", a-t-il déclaré Antonio Guterres
  • Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2024 près de 2.700 milliards de dollars, en hausse de plus de 9% sur un an

NATIONS-UNIES: Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté.

"Aujourd'hui, nous publions un rapport qui révèle une réalité saisissante: le monde dépense bien plus à faire la guerre qu'à construire la paix", a-t-il déclaré Antonio Guterres.

Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2024 près de 2.700 milliards de dollars, en hausse de plus de 9% sur un an.

C'est "l'équivalent de 334 dollars par habitant de la planète", "près de 13 fois le montant de l'aide publique au développement des pays les plus riches et 750 fois le budget ordinaire de l'ONU", a noté Antonio Guterres.

Et en parallèle, la majorité des Objectifs de développement durables (ODD) visant à améliorer le sort de l'humanité d'ici 2030 (éradication de l'extrême pauvreté, égalité hommes-femmes, éducation...) ne sont pas sur la bonne voie.

Pourtant, mettre un terme à la faim dans le monde d'ici 2030 nécessiterait seulement 93 milliards de dollars par an, soit 4% des dépenses militaires de 2024, et faire en sorte que chaque enfant soit totalement vacciné coûterait entre 100 et 285 milliards par an, note le rapport demandé par les Etats membres.

Au total, l'ONU estime aujourd'hui à 4.000 milliards de dollars les investissements supplémentaires nécessaires chaque année pour atteindre l'ensemble des ODD, un montant qui pourrait grimper à 6.400 milliards dans les prochaines années.

Alors le secrétaire général de l'ONU a lancé un "appel à l'action, un appel à repenser les priorités, un appel à rééquilibrer les investissements mondiaux vers la sécurité dont le monde a vraiment besoin".

"Des dépenses militaires excessives ne garantissent pas la paix, souvent elles la sapent, encourageant la course aux armements, renforçant la méfiance et détournant des ressources de ce qui représentent les bases de la stabilité", a-t-il ajouté. "Un monde plus sûr commence par investir au moins autant pour lutter contre la pauvreté que nous le faisons pour faire la guerre".

"Rediriger même une fraction des dépenses militaires actuelles pourraient combler des écarts vitaux, envoyer des enfants à l'école, renforcer les soins de santé de base, développer les énergies propres et des infrastructures résistantes, et protéger les plus vulnérables", a-t-il plaidé.