Forbes Middle East Women’s Summit à Riyad: Les intervenantes inspirent leur public

L’activiste et mannequin somalien Halima Aden et la fondatrice de Kayali Fragrances, Mona Kattan, ont animé une table ronde consacrée à la valorisation de la représentation des femmes dans le domaine de la beauté. (Ghadi Joudah)
L’activiste et mannequin somalien Halima Aden et la fondatrice de Kayali Fragrances, Mona Kattan, ont animé une table ronde consacrée à la valorisation de la représentation des femmes dans le domaine de la beauté. (Ghadi Joudah)
L’activiste et mannequin somalien Halima Aden et la fondatrice de Kayali Fragrances, Mona Kattan, ont animé une table ronde consacrée à la valorisation de la représentation des femmes dans le domaine de la beauté. (Ghadi Joudah)
L’activiste et mannequin somalien Halima Aden et la fondatrice de Kayali Fragrances, Mona Kattan, ont animé une table ronde consacrée à la valorisation de la représentation des femmes dans le domaine de la beauté. (Ghadi Joudah)
L’activiste et mannequin somalien Halima Aden et la fondatrice de Kayali Fragrances, Mona Kattan, ont animé une table ronde consacrée à la valorisation de la représentation des femmes dans le domaine de la beauté. (Ghadi Joudah)
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Publié le Mercredi 24 mai 2023

Forbes Middle East Women’s Summit à Riyad: Les intervenantes inspirent leur public

  • Lors de sa 1re édition, à Riyad, le Forbes Middle East Women’s Summit a donné le ton en accueillant des dizaines d’intervenantes inspirantes issues d’horizons divers
  • «Notre région compte un grand nombre de femmes de caractère qui accomplissent des choses extraordinaires», se félicite Halima Aden

RIYAD: Lors de sa 1re édition, à Riyad, le Forbes Middle East Women’s Summit a donné le ton en accueillant des dizaines d’intervenantes inspirantes issues d’horizons divers.

Lundi, des centaines de représentants ont écouté avec intérêt les présentations de ces femmes qui travaillent dans des secteurs tels que la technologie, le soin, la mode et la beauté, les voyages et le tourisme.

L’activiste et mannequin somalien Halima Aden et la fondatrice de Kayali Fragrances, Mona Kattan, ont animé une table ronde consacrée à la valorisation de la représentation des femmes dans le domaine de la beauté.

Clause autorisant le port du hijab

Mona Abou Soulaymane, modératrice de la session et ambassadrice de bonne volonté du Programme des nations unies pour le développement (Pnud), a notamment déclaré: «Nous sommes heureux de compter parmi nous deux femmes issues de cultures différentes. Elles partagent des moments de leur vie avec des millions de followers sur les réseaux sociaux. Chacune d’entre elles a su briser, à sa manière, les barrières imposées par le pouvoir traditionnel. Elles sont parvenues à conquérir le pouvoir et à s’imposer dans le monde du travail.»

Halima Aden a quitté le monde de la mode alors qu’elle était en pleine gloire. Elle a évoqué les luttes internes qui ont motivé sa décision. Plus tard, elle a repris ses activités dans le domaine du divertissement et de la mode, et elle se sentait plus forte que jamais, raconte-t-elle.

IMG, l’une des plus grandes agences de mannequins au monde, s’est pliée aux conditions que Mme Aden a posées avant de signer un nouveau contrat. Elle a notamment introduit une clause autorisant le port du hijab et a embauché une femme pour l’accompagner lors de ses voyages à l’étranger.

«Le plus intéressant, c’est que la mode m’a approchée, et non le contraire. Au début de ma carrière, IMG a accepté que j’apporte une valise contenant mes hijabs. Ils ont été très compréhensifs», confie Mme Aden.

C’est à Kakuma, l’un des plus grands camps de réfugiés du monde, qu’elle est née et qu’elle a grandi. À l’âge de 7 ans, elle s’est installée avec sa famille aux États-Unis.

Lorsque la pandémie de coronavirus s’est déclarée, elle a interrompu ses activités de mannequin pendant trois ans.

Mme Aden explique à Arab News: «Au début de ma carrière, je ne parvenais pas à trouver un modèle à suivre; c’est l’un des obstacles que j’ai rencontrés. Servir de modèle aux autres est une tâche ardue.»

Montrer le bon exemple aux femmes arabes

Elle se demande sans cesse si elle montre le bon exemple aux femmes arabes qui choisissent de porter le hijab.

«Je représente une communauté tout entière. Les avant-gardistes se réjouissent de voir les gens suivre leur chemin. J’en suis fière», se félicite Mme Kattan.

Elle travaillait dans le domaine des banques d’investissement. En 2018, elle a fondé avec ses sœurs l’une des plus grandes entreprises mondiales de produits de beauté, Huda Beauty. Elle explique que les médias sociaux ont donné un véritable coup de fouet à l’industrie de la beauté. Elle souligne leur rôle dans la montée en puissance de l’entreprise qu’elle a financée avec sa sœur.

«Si nous avions créé la marque vingt ans plus tôt, je ne pense pas que nous aurions trouvé les ressources nécessaires pour qu’elle se développe aussi rapidement. La mise en place d’une communauté virtuelle a joué un rôle déterminant dans la réussite de notre entreprise. Nous avons investi 6 000 dollars [1 dollar = 0,93 euro] pour démarrer notre société», indique-t-elle.

Elle a grandi aux États-Unis avant de s’installer aux Émirats arabes unis (EAU). Elle précise que sa culture, ses origines et son passé ont été les principaux facteurs de réussite.

«Je me suis inspirée du Moyen-Orient et de sa culture pour créer ma marque de parfum, Kayali. Si je n’avais pas décidé de vivre à Dubaï, je n’aurais jamais créé cette entreprise qui puise son inspiration dans la perception qu’ont les Arabes des parfums», affirme-t-elle.

S’imposer dans le monde du travail

Les sœurs Kattan confient que chaque parfum est associé à une émotion ou à un souvenir, qu’il permet de faire ressurgir.

Mme Aden s’est inspirée de la chaîne YouTube que les sœurs Kattan ont lancée. «Notre région compte un grand nombre de femmes de caractère qui accomplissent des choses extraordinaires», se félicite-t-elle.

Mme Abou Soulaymane indique à Arab News que «le Forbes Middle East Women’s Summit offre une occasion exceptionnelle de créer des réseaux entre les leaders de l’industrie, qui évoquent ouvertement leur parcours, leur leadership et leur travail, et les jeunes cadres et les jeunes femmes qui désirent s’imposer dans le monde du travail».

«C’est donc une excellente occasion pour que les gens se réunissent et s’entraident», conclut-elle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L’Arabie saoudite lève 1,42 milliard de dollars via une émission de sukuk en août

Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
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  • Le Centre national de gestion de la dette saoudien a levé 1,42 milliard de dollars en août via une émission de sukuk, poursuivant la hausse entamée depuis plusieurs mois
  • L’Arabie saoudite reste le leader du marché primaire de la dette dans le Golfe, représentant plus de la moitié des émissions de la région au premier semestre 2025

RIYAD : Le Centre national de gestion de la dette d’Arabie saoudite a levé 5,31 milliards de riyals (1,42 milliard de dollars) via son émission de sukuk libellés en riyals pour le mois d’août, soit une hausse de 5,8 % par rapport à juillet.

Le Royaume avait levé 5,02 milliards de riyals en juillet, contre 2,35 milliards en juin et 4,08 milliards en mai.

Les sukuk sont des instruments financiers conformes à la charia, accordant aux investisseurs une propriété partielle d’actifs sous-jacents. Ils constituent une alternative populaire aux obligations traditionnelles.

L’émission d’août a été répartie en quatre tranches : 755 millions de riyals arrivant à échéance en 2029, 465 millions en 2032, 1,12 milliard en 2036, et 2,97 milliards en 2039.

Dans un communiqué, le Centre a déclaré que cette opération s’inscrivait dans les efforts continus de diversification des sources de financement et de renforcement du marché local de la dette.

Un rapport récent du Kuwait Financial Centre (Markaz) indique que l’Arabie saoudite a dominé le marché primaire de la dette dans le Golfe au premier semestre 2025, avec 47,9 milliards de dollars levés via 71 opérations de sukuk et d’obligations — soit 52,1 % du total du CCG.

L’agence de notation S&P a également souligné le rôle moteur du Royaume dans la finance islamique, estimant que les émissions mondiales de sukuk pourraient atteindre entre 190 et 200 milliards de dollars en 2025, dont jusqu’à 80 milliards en devises étrangères.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


SAMI et Amentum s’allient pour renforcer la défense terrestre

La cérémonie de signature avec le leader mondial des solutions d'ingénierie et de technologie avancées s'est déroulée en présence de personnalités des deux entreprises. (SAMI)
La cérémonie de signature avec le leader mondial des solutions d'ingénierie et de technologie avancées s'est déroulée en présence de personnalités des deux entreprises. (SAMI)
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  • L’accord marque une étape clé dans le renforcement de la préparation des systèmes terrestres du Royaume
  • Il consolide la position de SAMI en tant que leader national de la maintenance de défense

DJEDDAH : Saudi Arabian Military Industries (SAMI) a signé un accord de coopération avec l’entreprise américaine Amentum pour renforcer les systèmes de défense terrestre du Royaume, améliorer la maintenance et la remise à niveau, et localiser la production de pièces détachées.

La cérémonie de signature s’est tenue en présence de figures clés des deux entreprises, dont Mohammed Al-Hodaib, vice-président exécutif de SAMI Land, et Feras Al-Hassoun, directeur des ventes opérationnelles pour le Moyen-Orient chez Amentum, un leader mondial des solutions technologiques et d’ingénierie avancées.

Dans le cadre de la Vision 2030, l’Arabie saoudite poursuit activement son objectif d’autosuffisance en matière de défense. SAMI vise à localiser 50 % des dépenses de défense du Royaume en s’appuyant sur des partenariats mondiaux et des coentreprises avec des fabricants internationaux de premier plan.

« Cet accord marque une étape déterminante dans le renforcement de la préparation de nos systèmes terrestres, dans la localisation des pièces détachées et dans la consolidation de notre position de leader national en matière de maintenance et de soutien de défense », déclaré le champion saoudien de la défense et de la sécurité nationale, qui opère sous l'égide du Fonds d'investissement public (PIF), dans un communiqué.

En juillet, SAMI, classé parmi les 100 premières entreprises de défense au monde, avait déjà signé des accords de transfert de technologie avec trois grands groupes turcs — Nurol Makina, FNSS et Aselsan — afin d’accélérer la fabrication localisée de systèmes terrestres avancés en Arabie saoudite.

SAMI Land avait alors réaffirmé son engagement à faire progresser les objectifs stratégiques en localisant les industries de défense, en renforçant les capacités industrielles, et en livrant des produits et services de haute qualité tout au long du cycle de vie des équipements.

SAMI opère à travers cinq divisions principales :

  • SAMI Land : spécialisée dans les capacités de défense terrestre

  • SAMI Aerospace : développe des composants pour aéronefs et drones

  • SAMI Sea : technologies navales, incluant corvettes et systèmes maritimes

  • SAMI Defense Systems : solutions intégrées (radars, systèmes de commandement)

  • SAMI Advanced Electronics : cybersécurité et guerre électronique

Ensemble, ces divisions appuient la mission du PIF de renforcer les capacités de défense du Royaume et de localiser l’industrie militaire.

En avril dernier, Amentum — cotée à la bourse de New York sous le symbole AMTM — a annoncé la vente de sa branche matériel et produits, Rapid Solutions, à Lockheed Martin pour 360 millions de dollars. Cette cession repositionne Amentum comme un acteur dédié aux solutions technologiques et aux services de soutien de mission, tout en accélérant son désendettement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite et la Syrie signent un accord de protection des investissements

Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que le Royaume soutient la proposition du secteur privé d'établir un "Fonds de fonds" pour faciliter et gérer les investissements saoudiens en Syrie. (X/@MISA)
Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que le Royaume soutient la proposition du secteur privé d'établir un "Fonds de fonds" pour faciliter et gérer les investissements saoudiens en Syrie. (X/@MISA)
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  • L’Arabie saoudite et la Syrie ont signé un accord pour protéger et promouvoir les investissements bilatéraux
  • Un fonds d’investissement saoudien en Syrie est en préparation, avec la participation de plus de 80 entreprises saoudiennes à la Foire internationale de Damas

RIYAD : L’Arabie saoudite et la Syrie ont signé un accord visant à protéger et à promouvoir les investissements mutuels entre les deux pays.

L’accord a été signé en marge d’une table ronde à Riyad, à la suite de l’arrivée d’une délégation syrienne composée de responsables gouvernementaux et de dirigeants du secteur privé, conduite par le ministre de l’Économie et de l’Industrie, Mohammad Nidal Al-Shaar.

Cet événement fait suite au Forum syro-saoudien de l’investissement qui s’est tenu le mois dernier à Damas, où plus de 100 entreprises du Royaume et 20 organismes publics ont signé 47 accords d’une valeur de 6,4 milliards de dollars, couvrant l’immobilier, les infrastructures, les finances, les télécommunications, l’énergie et l’industrie.

Dans une publication sur son compte officiel X, le ministère saoudien de l’Investissement a qualifié cet accord de « pas qui reflète la profondeur des liens d’investissement et ouvre la voie à une coopération distinctive entre les deux nations ».

Le ministère a ajouté que l’accord vise à protéger les investisseurs et leurs capitaux, accélérer l’intégration économique, garantir un environnement sûr appuyé par une législation favorable, et renforcer les flux de capitaux vers les secteurs clés.

L’accord traite également des défis auxquels sont confrontés les investisseurs, encourage les investissements croisés dans divers secteurs et vise à créer de nouvelles opportunités d’emploi.

« L’accord souligne la profondeur des liens historiques et économiques entre l’Arabie saoudite et la République arabe syrienne », a ajouté le ministère sur X.

Lors de la table ronde à Riyad, le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que le Royaume soutenait la proposition du secteur privé de créer un « fonds de fonds » pour faciliter et gérer les investissements saoudiens en Syrie.

« Dans le secteur des infrastructures, un accord a été conclu la semaine dernière entre la société saoudienne Khashoggi Holding Co. et l’entreprise syrienne Radiant Structures, en partenariat stratégique avec Sinoma, pour la mise en place d’une cimenterie d’une capacité de 6 000 tonnes par jour », a précisé Al-Falih dans son discours d’ouverture.

Il a également révélé que 80 entreprises saoudiennes se sont inscrites pour participer à la Foire internationale de Damas, qui se tiendra du 27 août au 5 septembre, après une interruption de six ans.

« Notre objectif est de surmonter les défis économiques en Syrie et de soutenir la création d’un fonds d’investissement saoudien à Damas », a-t-il affirmé, cité par Al-Ekhbariya.

Il a également souligné que la nouvelle loi syrienne sur les investissements reflète la volonté du pays de bâtir un avenir axé sur l’investissement.

Cet accord intervient après une rencontre entre Al-Shaar et le ministre saoudien du Commerce, Majid Al-Qasabi, au cours de laquelle les deux parties ont évoqué les moyens de renforcer la coopération et d’élargir les opportunités d’investissement, selon l’agence syrienne SANA.

Les deux responsables ont souligné l’importance de renforcer les liens fraternels entre les deux pays et la nécessité d’une coordination face aux défis économiques mondiaux.

Les discussions ont aussi porté sur le développement de la coopération dans les domaines de l’industrie et du commerce, avec pour objectif d’attirer davantage d’investissements conjoints et de stimuler la croissance économique en Arabie saoudite comme en Syrie.

La visite d’Al-Shaar s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer les relations économiques et à développer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com