Ces femmes qui ont réveillé la France, première internationale à Beyrouth

Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek investissent les planches du théâtre de l’ESA Business School (Liban) pour une soirée unique le 18 mai. (Photo fournie)
Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek investissent les planches du théâtre de l’ESA Business School (Liban) pour une soirée unique le 18 mai. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mardi 16 mai 2023

Ces femmes qui ont réveillé la France, première internationale à Beyrouth

  • Ces femmes qui ont réveillé la France, ce sont toutes ces femmes célèbres ou méconnues qui ont posé les jalons d’une liberté féminine qui peine encore à s’imposer face à celle des hommes
  • La pièce s’articule autour d’une vingtaine de portraits de pionnières, certaines familières du grand public, et d’autres, oubliées, occultées, mais qui ont mené le même combat: celui des droits de la femme

BEYROUTH: Ils forment un couple au théâtre et à la ville… Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek investissent les planches du théâtre de l’ESA Business School (Liban) pour une soirée unique le 18 mai. Ces femmes qui ont réveillé la France les réunit pour la première fois sur scène.
Jean-Louis Debré, parmi ses nombreuses fonctions, a exercé en tant que magistrat, a été ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel ainsi qu’auteur à succès… Valérie Bochenek est mime et autrice notamment de l’ouvrage de référence sur le mime Marceau. Humour et engagement républicain sont au programme de cette pièce mise en scène par Olivier Macé.

theatre
Ces femmes qui ont réveillé la France, ce sont toutes ces femmes célèbres ou méconnues qui ont posé les jalons d’une liberté féminine qui peine encore à s’imposer face à celle des hommes. (Photo fournie)


Ces femmes qui ont réveillé la France, ce sont toutes ces femmes célèbres ou méconnues qui ont posé les jalons d’une liberté féminine qui peine encore à s’imposer face à celle des hommes. Elles ont bravé le conservatisme et le pouvoir. Tout au long de leur combat, elles auront osé.
La pièce s’articule autour d’une vingtaine de portraits de pionnières, certaines familières du grand public, telles que Simone Veil, Olympe de Gouges, George Sand, Louise Michel, Colette, Marguerite Yourcenar pour ne citer qu’elles… et d’autres, oubliées, occultées, mais qui ont mené le même combat: celui des droits de la femme. À titre d’exemple, la duchesse d’Uzès, première femme à passer le permis de conduire; Jeanne Chauvin, première avocate; ou Madeleine Brès, première médecin. C’est une première sur les planches pour Jean-Louis Debré qui donne libre cours à une autre de ses passions, le théâtre. Il s’agit également de la première internationale de la pièce au Liban à l’amphithéâtre Audi de l’ESA qui accueille conférences, concerts et, cette fois, le couple français.

Ces femmes qui ont réveillé la France, ce sont ces maltraitées, ces anarchistes qui ne lâchent pas et qui vont changer le cours de l’Histoire pour leurs semblables à tout jamais.

Caline Daher, directrice de la fondation de l’ESA inaugurée en 2023, explique à Arab News en français que la fondation, issue du fonds de dotation créé en France en 2022, supervise le projet de la pièce et porte la cause de l’éducation au Liban. «Avec la multiplication des crises, lever des fonds pour les bourses, la recherche, l’insertion sociale, la santé et l’écosystème tel que nous le concevons nous a semblé essentiel», souligne-t-elle.
Jean-Louis Debré sera d’ailleurs, à cet effet, l’invité d’un dîner de gala le lendemain, le 19 mai. Tous les bénéfices de la pièce jouée par les deux comédiens seront reversés au profit de bourses destinées aux étudiantes, thème de la pièce oblige.
Le spectacle dure précisément une heure et vingt minutes, consacrées à dépeindre ces portraits sous forme de courtes scènes de dix minutes chacune. Le spectacle commence avec vingt minutes de musique au piano, le tout étant présenté dans un décor fidèlement recréé par l'ESA. «C’était compliqué pour les Marianne, nous avons dû nous faire aider par l’ambassade de France à Beyrouth», précise Caline.
Ces femmes qui ont réveillé la France, ce sont ces maltraitées, ces anarchistes qui ne lâchent pas et qui vont changer le cours de l’Histoire pour leurs semblables à tout jamais. Une pièce qui, paradoxalement ou à bon escient, est jouée dans un pays qui peine à accorder à ses citoyennes leurs droits les plus élémentaires, mais qui les a vues se mobiliser elles aussi pour enclencher le changement.
Jean-Louis Debré a déclaré à Arab News en français que pour concevoir le présent et mieux appréhender l’avenir, il s’agit de regarder le passé, et le combat de ces femmes qui ont réveillé la France est essentiel à comprendre pour mieux percevoir l’évolution du droit des libertés et de l’égalité en France.
«Finalement, ce qui vaut pour la France vaut naturellement pour tous les autres pays qui croient en la liberté et donc en l’égalité», ajoute-t-il. Valérie Bochenek considère pour sa part que c’est l’essence même du théâtre lorsqu’une pièce entre en résonance avec une cause et la sert, plus particulièrement quand il s’agit de la cause des femmes. «Y a-t-il plus noble métier que celui à la fois d’avertir, de divertir et de donner du courage, en l’occurrence de donner le courage aux femmes d’avoir les mêmes droits et les mêmes libertés?», demande-t-elle à Arab News en français.
Interrogé sur l’importance que revêt pour l’homme politique qu’il est le fait de jouer à Beyrouth, Jean-Louis Debré déclare: «Venir au Liban est une grande chance parce qu’il existe des liens très profonds entre la France et le Liban.» M. Debré voudrait montrer aux citoyens du pays combien il est important de tendre vers la liberté et donc l’égalité, message éternel et universel de la France, que le duo va lancer au Liban.
Ces femmes qui ont réveillé la France, représentation unique le 18 mai à l’amphithéâtre Audi de l’ESA à Beyrouth.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com