Le PIF de l'Arabie saoudite génère un rendement de 8,7 pour cent pour les actionnaires en fin 2023

La performance du PIF (Fonds public d'investissement) souligne sa position centrale dans la réduction de la dépendance du pays aux revenus pétroliers.
La performance du PIF (Fonds public d'investissement) souligne sa position centrale dans la réduction de la dépendance du pays aux revenus pétroliers.
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Publié le Mardi 20 août 2024

Le PIF de l'Arabie saoudite génère un rendement de 8,7 pour cent pour les actionnaires en fin 2023

  • Les actifs sous gestion ont atteint plus de 3,47 trillions de dollars en juillet
  • Les performances du PIF soulignent sa position centrale dans la réduction de la dépendance du pays à l'égard des recettes pétrolières

RIYAD: Le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite a généré un rendement annuel moyen pour les actionnaires de 8,7 pour cent d'ici à la fin de 2023, soulignant son rôle important dans la diversification économique en cours du Royaume.

Alors que le pays fait progresser son programme Vision 2030, les performances du PIF soulignent sa position centrale dans la réduction de la dépendance du pays à l'égard des revenus pétroliers, un objectif essentiel du cadre de l'initiative.

Le plan Vision 2030, lancé en 2016, vise à transformer l'économie de l'Arabie saoudite en réduisant sa dépendance au pétrole, en encourageant de nouvelles industries et en attirant les investissements étrangers.

Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du PIF, a insisté sur la mission du fonds, soulignant que 2023 serait une période de progrès significatifs et de grandes réalisations.

Il a déclaré: "Au cours d'une année de progrès et de grandes réalisations, le PIF a continué à remplir son mandat en tant que moteur de la transformation et de la diversification économiques durables de l'Arabie saoudite”.

Al-Rumayyan a noté le dévoilement de nouveaux méga-projets, le lancement de sociétés de portefeuille dans divers secteurs et l'établissement de partenariats historiques.

Le PIF est au cœur de cet effort, car il a permis de canaliser des investissements stratégiques dans des secteurs clés, favorisant ainsi la transition du Royaume vers un modèle économique plus diversifié et plus durable.

Le rapport annuel du PIF pour 2023 a révélé que ses actifs sous gestion, connus sous le nom de AuM, ont augmenté de 29 pour cent, atteignant 2 871 milliards de SR (765 milliards de dollars) à la fin de l'année.

Ce chiffre est passé à plus de 3,47 billions de dollars en juillet de cette année, ce qui témoigne d'une croissance soutenue.

Les actifs internationaux du PIF ont augmenté de 14,3 pour cent, atteignant 586 milliards de SR à la fin de 2023, reflétant l'expansion de son empreinte mondiale et ses efforts pour diversifier son portefeuille d'investissement sur différents marchés internationaux.

Au niveau national, le PIF a été un moteur essentiel de la croissance de secteurs critiques, créant plus de 730 000 emplois directs et indirects d'ici à la fin de 2023 - un chiffre qui est passé à plus de 763 000 au premier trimestre de cette année.

Ces efforts ont permis de soutenir des emplois à haute valeur ajoutée et de renforcer le secteur privé, un élément crucial de la transformation économique de l'Arabie saoudite.

Le portefeuille diversifié du fonds couvre un large éventail de secteurs, dont 23,1 pour cent des investissements dans l'énergie, 17 pour cent dans l'immobilier, 9,4 pour cent dans les technologies de l'information et 7,3 pour cent dans les services financiers.

Un aspect essentiel de la stratégie nationale du fonds est le développement du secteur saoudien, qui a joué un rôle déterminant dans la diversification économique du Royaume pendant plus de cinq décennies.

Le Fonds de développement pour le secteur saoudien (SSD) se concentre sur la favorisation de la croissance des industries nationales prometteuses par le biais d'investissements directs et indirects dans des secteurs et des entreprises émergents.

En 2023, le portefeuille, qui comprend plus de 100 entreprises évaluées à plus de 943 milliards de SR, a enregistré une augmentation remarquable de 101 pour cent de ses actifs sous gestion par rapport à l'année précédente.

À l'avenir, les investissements du fonds devraient jouer un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs économiques du Royaume d'ici 2025, selon le rapport.

Il s'agit notamment de contribuer à hauteur de SR1,2 trillions au produit intérieur brut non-pétrolier cumulé, de créer 1,8 million d'emplois et d'assurer une contribution de 60 pour cent au contenu local par l'intermédiaire du PIF et des entreprises de son portefeuille.

Le fonds a pour objectif d'attirer 1 200 milliards de SR d'intérêts non-gouvernementaux cumulés, y compris des investissements directs nationaux et étrangers, dans 13 secteurs stratégiques, dont l'aérospatiale et la défense, l'automobile, le divertissement, les métaux et l'exploitation minière.
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.