Un important chef du Hezbollah tué par Israël dans une frappe près de Beyrouth

Des personnes et des secouristes se rassemblent devant un bâtiment visé par une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, le 20 septembre 2024. (AFP)
Des personnes et des secouristes se rassemblent devant un bâtiment visé par une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, le 20 septembre 2024. (AFP)
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Publié le Samedi 21 septembre 2024

Un important chef du Hezbollah tué par Israël dans une frappe près de Beyrouth

  • Un important chef du mouvement libanais Hezbollah a été tué vendredi dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth qui a fait au moins 14 morts
  • Ce raid constitue un nouveau coup dur pour le Hezbollah après une série d'explosions meurtrières, imputées à Israël, ayant visé cette semaine ses systèmes de transmission

BEYROUTH: Un important chef du mouvement libanais Hezbollah a été tué vendredi dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth qui a fait au moins 14 morts, au moment où le front de la guerre dans la bande de Gaza se déplace vers le Liban.

Ce raid constitue un nouveau coup dur pour le Hezbollah après une série d'explosions meurtrières, imputées à Israël, ayant visé cette semaine ses systèmes de transmission. "Très inquiète", l'ONU a appelé vendredi à la "désescalade" et à la "retenue maximale".

"Des avions de combat de l'armée de l'air israélienne ont effectué une frappe ciblée (...) éliminant Ibrahim Aqil, chef de l'unité des opérations du Hezbollah, commandant de l'unité Radwan", a déclaré un porte-parole de l'armée.

Il a ajouté qu'une "dizaine de commandants" du Hezbollah, "responsables des tirs de roquettes quotidiens" sur Israël, avaient été tués dans le raid.

Le Hezbollah a confirmé dans la soirée la mort d'Ibrahim Aqil. Aqil, "un de nos grands dirigeants", a été tué "sur la route de Jérusalem", selon la formule utilisée par le Hezbollah pour désigner les victimes d'Israël.

Une source proche du Hezbollah a indiqué plus tôt qu'Aqil avait été tué "lors d'une réunion avec des commandants".

Quatorze personnes ont péri dans le raid et 66 autres ont été blessées, dont neuf grièvement, selon le ministère libanais de la Santé, qui a souligné que les secouristes s'attendaient à découvrir davantage de victimes sous les décombres.

Il s'agit du deuxième haut commandant militaire du Hezbollah éliminé par Israël depuis que le mouvement pro-iranien a ouvert le front du sud du Liban il y a près d'un an, en soutien au Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

- "Agression terroriste" -

Les Etats-Unis avaient offert une récompense de 7 millions de dollars pour toute information sur Ibrahim Aqil, qui était recherché par Washington pour son implication dans les sanglants attentats anti-américains de Beyrouth en 1983.

Un photographe de l'AFP présent sur le lieu de la frappe a vu un immeuble effondré et des secouristes évacuant des victimes au milieu de scènes de chaos.

"Le ciblage d'une zone résidentielle peuplée prouve une fois de plus que l'ennemi israélien ne tient compte d'aucune considération humanitaire", a dénoncé le Premier ministre libanais, Najib Mikati.

Le Hamas a condamné une "agression violente et terroriste" et l'Iran une "violation flagrante (...) de l'intégrité territoriale" du Liban, alors que l'armée israélienne a assuré ne pas rechercher "une large escalade" dans la région.

"Nos ennemis n'ont aucun lieu où se réfugier, pas même la banlieue (sud de) Beyrouth", a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

Après les explosions mardi et mercredi des appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah, qui ont fait 37 morts et 2.931 blessés, les échanges de tirs se sont intensifiés depuis jeudi entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste.

L'armée a annoncé vendredi qu'environ 140 roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël à la mi-journée. Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs sites militaires israéliens, dont une base des renseignements.

- "Terrible châtiment" -

Jeudi soir, Israël avait multiplié les raids aériens dans le sud du Liban. Selon l'agence de presse libanaise ANI, l'aviation israélienne a frappé la région une cinquantaine de fois.

Elie Rmeih, un commerçant de la localité de Marjayoun dont la maison est située dans une zone exposée, décrit "une scène terrifiante qui n'avait rien à voir avec ce que nous avons vu" depuis le début des échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah et l'armée israélienne en octobre 2023.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait assuré jeudi qu'Israël allait recevoir "un terrible châtiment" après les deux vagues d'explosions.

Israël n'a pas commenté ces attaques, survenues dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans le sud et l'est du Liban, bastions du Hezbollah.

Le chef de la diplomatie libanaise, Abdallah Bou Habib, a annoncé le dépôt d'une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU suite à "l'agression cyberterroriste israélienne qui constitue un crime de guerre".

Le droit international "interdit" l'utilisation d'appareils "piégés" ayant l'apparence d'objets "inoffensifs", a lancé vendredi devant le Conseil de sécurité le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont promis "une réponse écrasante du front de la résistance", le nom donné par l'Iran aux groupes armés de la région hostiles à Israël.

La première vague d'explosions de bipeurs est survenue mardi peu après l'annonce par Israël qu'il étendait ses objectifs de guerre jusqu'au front nord, c'est-à-dire la frontière avec le Liban, pour permettre le retour chez eux de dizaines de milliers d'habitants déplacés par les violences.

- Bombardements à Gaza -

Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent étaient la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et le retour des otages retenus dans le territoire palestinien.

"Vous ne pourrez pas ramener les habitants du nord" chez eux, a rétorqué Hassan Nasrallah. "Le front du Liban avec Israël restera ouvert jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", a-t-il affirmé.

Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent sur la bande de Gaza assiégée, où deux frappes israéliennes ont fait au moins 14 morts vendredi matin, selon la Défense civile.

L'une d'elles a visé une maison du camp de Nousseirat (centre), faisant huit morts, tandis que six personnes, dont des enfants, ont été tuées dans le bombardement d'un immeuble dans la ville de Gaza (nord), selon cette source.

La guerre a éclaté le 7 octobre 2023, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens qui inclut les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

Plus de 41.272 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne lancée en représailles sur la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l'ONU.


Turquie: Mme Erdogan en appelle à Mme Trump en faveur des enfants de Gaza

Le président américain Donald Trump et la première dame Melania Trump aux côtés du président turc Tayyip Erdogan et d'Emine Erdogan à la Maison Blanche à Washington en 2019. (Reuters)
Le président américain Donald Trump et la première dame Melania Trump aux côtés du président turc Tayyip Erdogan et d'Emine Erdogan à la Maison Blanche à Washington en 2019. (Reuters)
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  • Emine Erdogan appelle Melania Trump à écrire à Netanyahu pour soutenir les enfants de Gaza, comme elle l’a fait pour l’Ukraine
  • Elle dénonce l’urgence humanitaire à Gaza, évoquant 18 000 enfants tués, et appelle à un geste fort en faveur de la paix

ISTANBUL: La Première Dame de Turquie, Emine Erdogan, appelle samedi Melania Trump à écrire au Premier ministre israélien en faveur des enfants palestiniens de Gaza, comme elle l'a fait pour les petits Ukrainiens.

En accueillant la semaine dernière Vladimir Poutine en Alaska, le chef de le Maison Blanche Donald Trump lui avait remis un "message de paix" pour l'Ukraine, qu'aurait rédigé son épouse et Première dame américaine.

Dans une lettre adressée à cette dernière et rendue publique par la présidence turque, Mme Erdogan l'invite à faire preuve de la même "sensibilité" à l'égard de la population de Gaza, assiégée depuis près de deux ans par l'armée israélienne en représailles aux attaques du 7 octobre 2023, conduites par le Hamas palestinien.

"J'ai confiance que la sensibilité dont vous avez fait preuve à l'égard des 648 enfants ukrainiens qui ont perdu la vie dans la guerre pourra s'étendre à Gaza où 62.000 civils dont 18.000 enfants ont perdu la vie en moins de deux ans" écrit Mme Erdogan, citant un bilan des autorités de Santé du Hamas jugé crédible par l'ONU.

Elle lui suggère d"envoyer une lettre en faveur de la fin de la crise humanitaire à Gaza au Premier ministre israélien (Benjamin) Netanyahu".

"Votre appel en faveur de Gaza revêtrait une responsabilité historique en faveur de la population palestinienne".

"En tant que mère, que femme et comme être humain, je partage sincèrement les sentiments que vous avez exprimés dans votre lettre et j'espère que vous saurez donner le même espoir aux enfants de Gaza qui aspirent, eux aussi, à la paix et à la tranquillité".

Les Nations unies ont officiellement déclaré une famine à Gaza vendredi - un "mensonge éhonté" a répliqué M.Netanyahu.


L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël menace de raser le territoire

Le ministère israélien des affaires étrangères a déclaré qu'il n'y avait pas de famine à Gaza, en réponse à un rapport publié vendredi par un organisme mondial de surveillance de la faim qui affirmait que la famine avait frappé une partie de la bande de Gaza. (AP)
Le ministère israélien des affaires étrangères a déclaré qu'il n'y avait pas de famine à Gaza, en réponse à un rapport publié vendredi par un organisme mondial de surveillance de la faim qui affirmait que la famine avait frappé une partie de la bande de Gaza. (AP)
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  • L'ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, qu'Israël menace de destruction totale si le Hamas n'accepte pas la paix à ses conditions
  • Le gouvernement israélien a immédiatement rejeté le rapport onusien, bâti selon lui sur des "mensonges" et "fabriqué 'sur-mesure'" pour le Hamas

Jérusalem: L'ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, qu'Israël menace de destruction totale si le Hamas n'accepte pas la paix à ses conditions.

Le gouvernement israélien a immédiatement rejeté le rapport onusien, bâti selon lui sur des "mensonges" et "fabriqué 'sur-mesure'" pour le Hamas, le mouvement islamiste palestinien dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre.

"C'est la famine, la famine de Gaza", a déclaré à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, après des mois de mises en garde humanitaires. Le constat s'appuie sur le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) onusien, qui a confirmé qu'une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (nord).

Cela confirme "l'ampleur de la catastrophe humanitaire que subit notre peuple en raison de l'agression israélienne", a réagi le Hamas, appelant à "une action immédiate de l'ONU" pour mettre fin à la guerre, et "l'ouverture sans restriction des points de passage" en vue de "l'entrée urgente et continue de nourriture, médicaments, eau et carburant".

Selon des experts de l'ONU, plus d'un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions "catastrophiques", le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l'IPC, caractérisé par la famine et la mort.

- "Obstruction systématique" -

Cette famine "aurait pu être évitée" sans "l'obstruction systématique d'Israël", a accusé M. Fletcher.

"Il n'y a pas de famine à Gaza", a rétorqué le ministère des Affaires étrangères israélien, accusant l'IPC de s'être "détourné de ses propres règles".

Chaque jour des journalistes de l'AFP dans la bande de Gaza assistent à des distributions alimentaires où des foules de Palestiniens de tous âges se ruent en criant, pleurant, suppliant qu'on leur remplisse des gamelles ou casseroles vides tendues avec l'énergie du désespoir.

Selon l'IPC, la famine devrait s'étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d'ici à fin septembre.

Le gouvernorat de Gaza, qui englobe essentiellement Gaza-ville, représente environ 20% de la superficie du territoire palestinien assiégé.

L'ONU y estime actuellement la population à près d'un million de personnes, autant se trouvant dans celui de Deir el-Balah, et plus de 500.000 dans celui de Khan Younès.

"Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre", a rappelé le haut-commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Volker Türk.

- "Portes de l'enfer" -

"Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité", a déclaré pour sa part le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, appelant à un "cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire total".

Début mars, le gouvernement israélien a imposé à la bande de Gaza - déjà sous blocus israélien depuis plus de 15 ans avant la guerre - un total blocus humanitaire, entraînant de graves pénuries de nourriture.

Il l'a assoupli à partir de fin mai, mais la quantité d'aide internationale autorisée à entrer depuis lors est jugée largement insuffisante par l'ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.

Avant la déclaration de famine, le ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé la ville de Gaza de destruction totale si le Hamas n'acceptait pas la paix aux termes israéliens.

"Bientôt, les portes de l'enfer s'ouvriront" jusqu'à ce que le Hamas accepte "les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, principalement la libération de tous les otages et (son) désarmement" a-t-il écrit sur X.

Parallèlement à la pression militaire, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a annoncé jeudi avoir ordonné des "négociations immédiates" pour  "la libération de tous (les) otages" et "mettre la fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël".

- "Souhaiter la mort" -

Sans la citer explicitement, il répondait à la dernière proposition des médiateurs - Egypte, Qatar et Etats-Unis - en vue d'un cessez-le-feu, acceptée lundi par le Hamas.

Elle prévoit, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages toujours captifs à Gaza (au nombre de 49 dont 27 morts selon l'armée) israélienne) seraient relâchés en deux temps en échange de la libération de prisonniers palestiniens.

Israël, qui contrôle aujourd'hui environ 75% du territoire palestinien, a approuvé cette semaine un plan d'assaut contre Gaza-ville, la plus grande du territoire, et annoncé le rappel de 60.000 réservistes supplémentaires.

Depuis, l'étau militaire se resserre sur Gaza-ville.

"C'est comme si nous étions en enfer. Je deviens folle. Je ne peux pas imaginer être déplacée encore une fois",  déclare à l'AFP Oum Ibrahim Younès, une mère de quatre enfants de 43 ans, qui vit dans les ruines de sa maison à Gaza.

"Le bombardement s'intensifie chaque jour, les explosions ne s'arrêtent jamais. Nous attendons la mort, nous en sommes venus à la souhaiter", témoigne Nivine Ahmed, 47 ans, déplacée avec ses cinq enfants dans une tente à l'ouest de Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU, mais qui ne précise pas le nombre de combattants tués.


L’Arabie saoudite condamne l’attaque contre un convoi humanitaire au Soudan

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  • Le ministère saoudien des Affaires étrangères « rejette catégoriquement » tout acte menaçant la sécurité des civils et des travailleurs humanitaires
  • La Ligue musulmane mondiale condamne également fermement l’attaque contre le convoi d’aide

​​​​​​RIYAD: L’Arabie saoudite a condamné jeudi une attaque survenue la veille contre un convoi d’aide du Programme alimentaire mondial dans la région du Darfour-Nord, au Soudan.

Trois camions ont pris feu lorsque le convoi, composé de 16 véhicules, a été ciblé mercredi alors qu’il tentait de livrer de l’aide dans une zone frappée par la famine au nord d’El-Fasher.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré que le Royaume rejetait catégoriquement « tout ce qui menace la sécurité et la sûreté des civils, ainsi que des travailleurs humanitaires et de secours ».

Il a ajouté : « Le Royaume appelle toutes les parties soudanaises à respecter les engagements pris dans la Déclaration de Djeddah du 11 mai 2023, notamment la protection des civils et la sécurisation des corridors humanitaires. »

La Ligue musulmane mondiale (LMM) a également fermement condamné l’attaque, la qualifiant de « violation grave des valeurs religieuses et du droit international, alors que le peuple soudanais subit les ravages de la guerre », selon l’agence de presse saoudienne SPA.

Dans un communiqué, la LMM a exhorté les parties en conflit à se conformer aux dispositions de la Déclaration de Djeddah, signée en mai 2023, et à accorder la priorité à « un dialogue sérieux et constructif » en vue d’une solution politique au conflit.

La Déclaration de Djeddah, parrainée par l’Arabie saoudite et les États-Unis, a été signée en mai 2023 par les deux principaux belligérants de la guerre civile : les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide.

Elle engageait les deux camps à garantir la libre circulation de l’aide humanitaire à travers le pays.

Le conflit, déclenché en avril 2023, est à l’origine de l’une des pires crises humanitaires mondiales. Le Darfour-Nord est le théâtre des combats les plus violents, mettant plus d’un million de personnes au bord de la famine. À l’échelle nationale, 25 millions de Soudanais souffrent de la faim aiguë.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com