Trump à Al-Arabiya: Biden est responsable des crises au Moyen-Orient et de la guerre Russie-Ukraine 

Le candidat républicain à la présidence, Donald Trump, affirme qu'il pourrait mettre fin à la guerre d'Israël contre le Hamas et le Hezbollah au Moyen-Orient et rétablir la paix au Moyen-Orient. (Images Getty)
Le candidat républicain à la présidence, Donald Trump, affirme qu'il pourrait mettre fin à la guerre d'Israël contre le Hamas et le Hezbollah au Moyen-Orient et rétablir la paix au Moyen-Orient. (Images Getty)
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Publié le Lundi 21 octobre 2024

Trump à Al-Arabiya: Biden est responsable des crises au Moyen-Orient et de la guerre Russie-Ukraine 

  •  L'ancien président américain Donald Trump a critiqué Joe Biden et les échecs de son administration en matière de politique étrangère
  • Il a affirmé qu’il coopérerait avec le prince héritier d'Arabie saoudite et Premier ministre Mohammed ben Salmane en vue de rétablir la paix dans la région s’il était réélu

RIYAD: L'ancien président américain Donald Trump a critiqué Joe Biden et les échecs de son administration en matière de politique étrangère dans les guerres sur plusieurs fronts, affirmant que s'il était président, l'attaque du 7 octobre contre Israël n'aurait pas eu lieu.

Dans un entretien exclusif accordé à Nadia Bilbassy-Charters d'Al-Arabiya, M. Trump a déclaré: «Si j'étais président, cette guerre n'aurait jamais commencé. Il n'y aurait pas eu tous ces morts... ainsi que des villes et des zones démolies. (Nous) n'aurions pas eu de 7 octobre.»

Le candidat républicain à la présidence a également évoqué l'escalade du conflit entre le Hezbollah libanais et Israël, la guerre entre la Russie et l'Ukraine et son souhait d'étendre les accords d'Abraham s'il remporte les élections.

C'est lorsque M. Trump était président des États-Unis qu'Israël a signé des accords de normalisation avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, dans le cadre de ce que l'on a appelé les accords d'Abraham. Le 15 septembre 2020, alors que Trump était à la Maison Blanche, l'accord a été signé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et les ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis et du royaume de Bahreïn.

Dans leurs accords bilatéraux, les EAU et Bahreïn ont reconnu la souveraineté d'Israël, ce qui a permis l'établissement de relations diplomatiques complètes. Le Soudan et le Maroc ont suivi en signant leurs propres accords avec Israël.  

Récemment, cependant, le Parlement bahreïni a décidé de mettre fin aux liens économiques du pays avec Israël à la suite de l'assaut aveugle et incessant d'Israël à Gaza, qui a fait au moins 42 603 morts et 99 795 blessés à ce jour.

Faisant fi des appels de plus en plus nombreux à la cessation des hostilités, Israël a étendu la violence en attaquant de vastes zones du Liban dans sa guerre contre le Hezbollah, soutenu par l'Iran, et les groupes palestiniens et leurs alliés.

L'incapacité du président américain Joe Biden à freiner les attaques de Netanyahou a divisé les électeurs musulmans américains sur la question de savoir s'il fallait ou non soutenir la candidate démocrate – la vice-présidente américaine Kamala Harris – lors de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre.

Lors d'une conférence de presse tenue le 27 septembre, Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle, a déclaré qu'il pourrait obtenir d'Israël qu'il mette fin à la guerre, qui, selon lui, doit cesser «d'une manière ou d'une autre».

Dans l'entretien accordé à Al-Arabiya dimanche, Donald Trump a déclaré que s'il redevenait président, il coopérerait avec le prince héritier d'Arabie saoudite et Premier ministre Mohammed ben Salmane en vue de rétablir la paix dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


L'armée libanaise fait état d'un mort et de quatre soldats blessés dans une frappe israélienne dans le sud du pays

Des soldats libanais conduisent un véhicule blindé dans la ville de Tyr, au sud du Liban, le 7 décembre 2024, alors que la trêve entre Israël et le Hezbollah est fragile. (Photo AFP)
Des soldats libanais conduisent un véhicule blindé dans la ville de Tyr, au sud du Liban, le 7 décembre 2024, alors que la trêve entre Israël et le Hezbollah est fragile. (Photo AFP)
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  • « L'ennemi israélien a pris pour cible une voiture près du poste de contrôle militaire de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, tuant un citoyen et blessant modérément quatre soldats », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
  • L'Agence nationale libanaise d'information (Ani, officielle) a également fait état d'une « frappe israélienne visant une voiture sur la route de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, près d'un poste de contrôle de l'armée, tuant le conducteur du véhicule, un civil ».

BEYROUTH : L'armée libanaise a indiqué qu'une personne avait été tuée et que quatre de ses soldats avaient été blessés lundi dans une frappe israélienne visant un véhicule dans le sud du pays, où un fragile accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël est entré en vigueur le 27 novembre.

« L'ennemi israélien a pris pour cible une voiture près du poste de contrôle militaire de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, tuant un citoyen et blessant modérément quatre soldats », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

L'Agence nationale libanaise d'information (Ani, officielle) a également fait état d'une « frappe israélienne visant une voiture sur la route de Saf al-Hawa - Bint Jbeil, près d'un poste de contrôle de l'armée, tuant le conducteur du véhicule, un civil ».

L'armée israélienne a à plusieurs reprises demandé aux habitants du sud du Liban de ne pas se rendre dans plusieurs localités situées le long de la frontière, dont Bint Jbeil.

Une trêve a mis fin le 27 novembre à une guerre ouverte de plus de deux mois entre le Hezbollah libanais et Israël, qui a fait plus de 4 000 morts au Liban et dévasté des bastions de cette formation pro-iranienne.

Les deux parties s'accusent régulièrement de violer la trêve.

L'accord de cessez-le-feu prévoit le retrait de l'armée israélienne du Liban dans un délai de 60 jours et stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du pays.

Le 2 décembre, les frappes israéliennes sur le sud du pays ont tué 11 personnes, selon le ministère de la Santé, après que le Hezbollah a revendiqué sa première attaque contre une position israélienne depuis le début de la trêve.

Le lendemain, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé de pénétrer « plus en profondeur » au Liban si le fragile accord de cessez-le-feu devait être rompu.

« Si nous repartons en guerre, nous agirons avec plus de force encore et pénétrerons plus en profondeur », « l'immunité de l'État libanais sera levée » et « Israël ne fera plus de distinction entre le Liban et le Hezbollah », a affirmé le ministre lors d'une visite à des troupes.


Syrie : Israël assure que son avancée dans la zone tampon du Golan est «limitée et temporaire»

Lundi, le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a assuré que l'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon est "une mesure limitée et temporaire". (AFP)
Lundi, le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a assuré que l'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon est "une mesure limitée et temporaire". (AFP)
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  • L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire"
  • La Jordanie a dénoncé lundi le déploiement la veille de l'armée israélienne dans la zone tampon du Golan dans le sud-ouest de la Syrie, adjacente à la partie occupée par Israël du plateau syrien depuis 1967

JERUSALEM: L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire", a assuré lundi le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar.

"J'insiste là-dessus: il s'agit d'une mesure limitée et temporaire que nous avons prise pour des raisons de sécurité", a déclaré M. Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée de "prendre le contrôle" de cette zone tampon après la chute du président syrien Bachar al-Assad.

 


L'aube de la liberté ou le jour où la Syrie a mis fin à 50 ans de règne d'Assad

Un camion traîne la tête de la statue renversée de l'ancien président syrien Hafez el-Assad dans les rues de la ville syrienne de Hama, prise par les rebelles. (AFP)
Un camion traîne la tête de la statue renversée de l'ancien président syrien Hafez el-Assad dans les rues de la ville syrienne de Hama, prise par les rebelles. (AFP)
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  • Les forces dirigées par Abou Mohammed al-Golani de Hayat Tahrir Al-Cham, ou HTS, ont pris le contrôle de la capitale Damas dimanche matin
  • Le Premier ministre Mohammed Ghazi al-Jalali a été escorté par les hommes d'Al-Golani lors d'une réunion au cours de laquelle il aurait cédé le pouvoir

RIYAD: Les Syriens qui se trouvent à l'intérieur du pays et les réfugiés à l'étranger ont vécu une journée historique dimanche, avec la nouvelle de l'effondrement du régime Assad qui a dirigé le pays pendant plus de cinq décennies.

Les forces dirigées par Abou Mohammed al-Golani de Hayat Tahrir Al-Cham, ou HTS, ont pris le contrôle de la capitale Damas, dimanche matin, point culminant d'une attaque rapide qui a commencé par la prise d'Alep il y a moins de deux semaines.

Le Premier ministre Mohammed Ghazi al-Jalali a été escorté par les hommes d'Al-Golani lors d'une réunion au cours de laquelle il aurait cédé le pouvoir, tandis que des groupes anti-régime ont annoncé à la télévision publique que le président Bachar el-Assad avait été renversé et que tous les prisonniers avaient été libérés.

Bachar el-Assad et sa famille sont arrivés en Russie et ont obtenu l'asile des autorités russes, ont rapporté les agences de presse russes, citant une source du Kremlin.

L'agence de presse Interfax a cité une source anonyme: «Le président syrien Assad est arrivé à Moscou. La Russie leur a accordé (à sa famille et à lui) l'asile pour des raisons humanitaires.»

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré qu'il avait ordonné à l'armée israélienne de «s'emparer» d'une zone tampon démilitarisée à la frontière entre le plateau du Golan et la Syrie à la suite du renversement d'Assad.

«Nous ne permettrons à aucune force hostile de s'établir à notre frontière», a-t-il déclaré.

Netanyahou a déclaré que les événements en Syrie étaient «le résultat direct des coups que nous avons infligés à l'Iran et au Hezbollah».

L'Arabie saoudite a appelé à des efforts pour empêcher la Syrie de sombrer dans le chaos.

«Le Royaume affirme son soutien au peuple syrien frère et à ses choix», a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le Royaume a appelé à «des efforts concertés pour préserver l'unité de la Syrie et la cohésion de son peuple, afin d'éviter qu'elle ne sombre dans le chaos et la division».

Un porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis a indiqué sur les réseaux sociaux que «le président (Joe) Biden et son équipe suivent de près les événements extraordinaires en Syrie et restent en contact permanent avec les partenaires régionaux».

«Les États-Unis continueront à maintenir leur présence dans l'est de la Syrie et prendront les mesures nécessaires pour empêcher une résurgence de (Daech)», a déclaré Daniel Shapiro, secrétaire adjoint à la défense pour le Moyen-Orient, lors de la conférence sur la sécurité organisée dans le cadre du Dialogue de Manama, à Bahreïn.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué la chute d'Assad.

«Les développements en Syrie au cours des dernières heures et des derniers jours sont sans précédent, et nous parlons à nos partenaires dans la région et suivons la situation de près.»

«Le peuple syrien souffre depuis trop longtemps du régime barbare d'Assad et nous saluons son départ», a déclaré Starmer dans un communiqué.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a donné une conférence de presse à Doha: «La Turquie appelle tous les acteurs à agir avec prudence et faire preuve de vigilance.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com