Conférence de Paris pour le Liban: des aides d’un montant d’un milliard, mais la guerre continue

Il faut « démontrer que le pire n’est pas écrit et permettre au libanais de retrouver le contrôle de leur destin » a plaidé le président français Emmanuel Macron dans son discours prononcé à l’ouverture de la conférence. (AFP)
Il faut « démontrer que le pire n’est pas écrit et permettre au libanais de retrouver le contrôle de leur destin » a plaidé le président français Emmanuel Macron dans son discours prononcé à l’ouverture de la conférence. (AFP)
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Publié le Lundi 28 octobre 2024

Conférence de Paris pour le Liban: des aides d’un montant d’un milliard, mais la guerre continue

  • Encore une fois, la communauté internationale, la France en tête, se penche au chevet du Liban, pour secourir sa population et préserver autant que faire se peut, ce qui reste de sa souveraineté et de ses institutions
  • Il faut « démontrer que le pire n’est pas écrit et permettre au libanais de retrouver le contrôle de leur destin » a plaidé le président français Emmanuel Macron

PARIS: Impossible de chasser l’impression pénible de déjà vu, en suivant le déroulement de la conférence de soutien à la population et à la souveraineté du Liban, tenue à Paris en présence de représentants de soixante dix pays et organisations internationales.

Encore une fois, comme en 1982, ou en 2006, pour ne retenir que ces deux dates, ce pays est soumis à la vindicte israélienne.

Encore une fois des centaines de milliers de libanais, se retrouvent déplacés et démunis, broyés par une machine de guerre israélienne impitoyable et un état libanais atrophié et incapable de les protéger ou de subvenir à leurs besoins.

Encore une fois, la communauté internationale, la France en tête, se penche au chevet du Liban, pour secourir sa population et préserver autant que faire se peut, ce qui reste de sa souveraineté et de ses institutions.

Il faut « démontrer que le pire n’est pas écrit et permettre au libanais de retrouver le contrôle de leur destin » a plaidé le président français Emmanuel Macron dans son discours prononcé à l’ouverture de la conférence.

Il a martelé la nécessité d’un cessez-le-feu, du renforcement de l’armée libanaise pour lui permettre de jouer son rôle auprès de la FINUL, (force de paix internationale) sur la frontière sud du Liban.

Le président Macron n’a pas une grande emprise sur le cours des choses, et au moment où il prononçait son discours, le ministre israélien de la défense. 

Il appelé le Hezbollah, parti libanais proche de l’Iran à « cesser ses frappes indiscriminées » contre Israël, et il a fustigé la violence israélienne en soulignant qu’il n’est pas « sûr qu’on défende une civilisation en semant soit même la barbarie ».

La sincérité du propos a du mal à cacher le fait que le président Macron n’a pas une grande emprise sur le cours des choses, et au moment où il prononçait son discours, le ministre israélien de la défense Yoav Galant appelait les Libanais à se préparer à une guerre longue et douloureuse, et des obus étaient tirés à partir du Liban sur le Nord d’Israël.

Le problème de cette conférence, assure le chercheur en relations internationales David Rigoulet-Roze, en répondant à Arab News en français, réside dans le fait que « la France veut manifester, son attachement au Liban, mais elle n’est plus en mesure de peser sur le cours des événements”. 

« Il y a une dévaluation stratégique de l'influence de la France qui l’empêche aujourd’hui de peser comme elle le souhaite », ajoute-t-il, et que ce type de conférence, vient d'une certaine manière, à contretemps, sachant que ce n'est pas le mobile qui est en question, c'est plutôt le timing ».

Pour rappel, poursuit Rigoulet-Roze, la troisième conférence de Paris organisée par l’ancien président Jacques Chirac, en janvier 2007, « succédait à un cessez le feu instauré suite à la guerre de de l'été 2006, pour reconstruire, apporter un soutien planifier et le coordonner ».

Ceci n’est pas le cas aujourd’hui, en l’absence d’une volonté internationale de peser sur Israël pour lui faire accepter le feu, et peser sur l’Iran pour régler ce que Rigoulet-Roze appelle « la problématique du Hezbollah », même « si ce parti est un élément du Liban, et non pas un corps étranger ». 

De son côté, le Premier ministre libanais en charge des affaires courantes Najib Mikati a demandé à la communauté internationale, de « soutenir le Liban pour mettre fin aux agressions en cours et mettre en œuvre un cessez le feu immédiat ».

Il a souligné l’importance de la mise en application de « la résolution 1701 du conseil de sécurité, qui reste la pierre angulaire de la stabilité et de la sécurité dans le sud Liban ».

Le chef-d’état major adjoint libanais, Youssef Haddad, a pris la parole pour indiquer qu’il est possible d’arrêter le carnage en cours au Liban, par plusieurs moyens, dont essentiellement « le soutien aux forces armées libanaises », alors que ce soutien figure parmi les volets de la conférence.

On peut bien sûr atténuer la douleur, en injectant une aide humanitaire, d’ailleurs la conférence a bien débouché sur des promesses d’aides d’un montant de 800 millions d’euros pour subvenir aux besoins de la population et de 200 millions d’euros.

Mais là aussi le propos ne masque pas la réalité d’un pays dans une situation de vulnérabilité inédite, guerre après guerre et crise après crise, les difficultés se sont multipliées, les divisions entre libanais se sont approfondies et les institutions ont vu leur légitimité s’éroder.

Les Libanais ont prouvé leur incapacité à resserrer leur cohésion nationale et à se prémunir des influences étrangères en consolidant et en modernisant leurs institutions.

Il n’est donc pas étonnant que le Liban, malgré le capital sympathie qu’il a à travers le monde, soit aujourd’hui perçu par beaucoup comme un navire à la dérive, où le spectre d’un potentiel retour à la guerre civile est dans la tête de tous.

On peut bien sûr atténuer la douleur, en injectant une aide humanitaire, d’ailleurs la conférence a bien débouché sur des promesses d’aides d’un montant de 800 millions d’Euros pour subvenir aux besoins de la population et de 200 millions d’Euros pour renforcer les forces armées libanaises, selon les propos du ministre français des affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

Cependant on reste loin d’un arrêt des hostilités et de la mise en application de la résolution 1701, au sujet de laquelle les lectures sont différentes au sein de la communauté internationale.

Ce qui fait dire à Rigoulet-Roze qu’en l’absence d’un cessez le feu, l'armée libanaise, « qui est censée être l'expression militaire de la souveraineté, n'est pas en situation de s'imposer sur le terrain et de garantir la stabilité du pays ».

C'est le drame du Liban, poursuit-il, ce n'est pas la première fois, ça fait des décennies que ça dure, et « c’est tout le problème de ce décalage entre les ambitions légitimes de soutien au Liban de la part de la France, et les limites de ses capacités en termes d’actions ».

 


Largages humanitaires français sur Gaza: inefficaces mais politiquement confortables

Sur le terrain, les largages provoquent des scènes chaotiques : des centaines de Gazaouis affamés se ruent sur les colis, parfois au péril de leur vie ; certains sont blessés lors de l’atterrissage des palettes, d’autres se battent pour un sac de farine. (AFP)
Sur le terrain, les largages provoquent des scènes chaotiques : des centaines de Gazaouis affamés se ruent sur les colis, parfois au péril de leur vie ; certains sont blessés lors de l’atterrissage des palettes, d’autres se battent pour un sac de farine. (AFP)
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  • L’action est devenue un impératif, pour atténuer, autant que possible, l’horreur insoutenable suscitée par la vue de ces petits corps osseux voués à une mort certaine
  • Ainsi, le vendredi 1er août, un avion militaire français a largué dix tonnes de vivres sur Gaza : des palettes parachutées depuis le ciel, composées de denrées non périssables

PARIS: Ébranlé par les images relayées par les médias, montrant des enfants et des nourrissons décharnés par la famine imposée aux habitants de Gaza, le monde ne pouvait plus se contenter de détourner le regard.
L’action est devenue un impératif, pour atténuer, autant que possible, l’horreur insoutenable suscitée par la vue de ces petits corps osseux voués à une mort certaine.

Ainsi, le vendredi 1er août, un avion militaire français a largué dix tonnes de vivres sur Gaza : des palettes parachutées depuis le ciel, composées de denrées non périssables.
Un geste présenté comme un acte de solidarité par le président français Emmanuel Macron — un geste similaire à ceux des Jordaniens, des Émiratis, des Allemands et d’autres encore.

Un geste dérisoire

Mais pour ceux qui connaissent la réalité humanitaire sur le terrain, il s’agit surtout d’un geste dérisoire face à l’ampleur de la catastrophe.
La vérité, c’est que personne n’est dupe — ni les ONG, ni les diplomates, ni même les responsables politiques qui admettent eux-mêmes que « les largages ne suffisent pas ».

Mais persister dans cette mise en scène permet de contourner l’essentiel, parce que faire plus, c’est-à-dire briser le blocus israélien, exige un courage politique qui manque cruellement aujourd’hui.
Le largage aérien est une technique de dernier recours, utilisée lorsque les routes sont impraticables — or ce n’est pas le cas à Gaza, où les camions peuvent passer.

Ils l’ont déjà fait lors du cessez-le-feu instauré début 2024 : entre 500 et 600 camions entraient chaque jour dans l’enclave, atteignant la totalité de la population « en toute sécurité et dignité », rappelle le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.
Aujourd’hui, 6 000 camions sont prêts à franchir la frontière, mais ils sont bloqués par décision politique.

En comparaison, un avion transporte deux fois moins qu’un camion et coûte cent fois plus cher, souligne l’ancien officier français Guillaume Ancel, sur son blog Ne pas subir.
Sur le terrain, les largages provoquent des scènes chaotiques : des centaines de Gazaouis affamés se ruent sur les colis, parfois au péril de leur vie ; certains sont blessés lors de l’atterrissage des palettes, d’autres se battent pour un sac de farine.

« Une faim créée par l’homme ne peut être traitée que par la volonté politique », martèle Lazzarini.
Sans réseau organisé de distribution, ces parachutages sont condamnés à rester aléatoires, et ne remplacent pas un acheminement massif par voie terrestre, seul capable d’assurer une aide équitable et durable.

Si Israël autorise ces largages, c’est parce qu’ils offrent un alibi, affirme Ancel, ajoutant que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, « simule une ouverture tout en persistant à étrangler la population ».
Le geste donne l’illusion d’un effort humanitaire, mais en réalité, il permet de maintenir le blocus sans en assumer la responsabilité politique — c’est, en somme, un faux-semblant.

Toutefois, ce faux-semblant arrange aussi certaines capitales occidentales, car il leur permet de dire : « Nous agissons », tout en évitant d’affronter frontalement Tel-Aviv.
Le largage est donc une scène de théâtre diplomatique, où l’essentiel n’est pas d’aider vraiment, mais de se donner bonne conscience et de montrer que l’on fait quelque chose.

Pourtant, le blocus de Gaza n’est pas une fatalité, mais un choix politique — et c’est là que réside le nœud du problème.
L’ONU, le Programme alimentaire mondial, l’UNICEF et Médecins Sans Frontières sont unanimes : il faut rétablir immédiatement des couloirs terrestres, laisser entrer des centaines de camions par jour, avec de la nourriture, de l’eau, du carburant et du matériel médical.

Des largages politiquement confortables 

Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial, appelle à « inonder Gaza d’aide alimentaire massive », mais tant que le blocus israélien ne sera pas levé, ces appels resteront lettre morte.
Les largages peuvent continuer à tomber du ciel — coûteux, inefficaces, mais politiquement confortables.

Confortables, car personne ne peut briser le blocus : les Européens sont divisés, trop dépendants de Washington, et les Nations unies n’ont aucune emprise sur la situation.
Reste les États-Unis, indique Ancel, qui rappelle que le président américain Donald Trump avait réussi à imposer à Netanyahou la fin d’une opération militaire contre l’Iran, en 2020.
Cependant, aujourd’hui, aucun dirigeant occidental ne semble prêt à exercer la même pression pour Gaza.

Alors, en attendant, la famine avance et tue.
Plus de 150 morts par malnutrition ont déjà été recensés, et chaque jour sans camions est un jour de trop, affirment les organisations humanitaires.
Chaque largage aérien, aussi bien intentionné soit-il, est une diversion qui permet au blocus de perdurer.

Pour parler clairement, il faut dire que larguer quelques tonnes de vivres sur Gaza ne sauvera pas la population : c’est un geste de communication, pas une stratégie humanitaire.
Les dirigeants qui s’en contentent se réfugient dans le confort du symbole, au lieu d’affronter la réalité politique.
Car seule la levée, même partielle, du blocus permettra d’éviter une famine massive — et c’est d’ailleurs ce que le président français reconnaît dans un post sur X.

Ce n’est pas une question de moyens techniques, ni même une question de financement, mais une question de volonté politique.
Tant que celle-ci fera défaut, Gaza restera prisonnière de ce que Lazzarini appelle « une faim créée par l’homme » : une faim délibérée, qui n’est pas le fruit du hasard, mais d’une stratégie assumée — et tolérée — par tous.


Tourisme en France: un an après les JO, un bilan prometteur mais insuffisant

La fréquentation aérienne à Paris devrait augmenter de 18 % en juillet et de 7 % en août. « On ne fantasme pas une explosion de fréquentation grâce aux Jeux, mais l’image de Paris s’est consolidée », affirme l’Office de tourisme de Paris. La tendance est également positive ailleurs dans l’Hexagone, même si elle reste tributaire de facteurs saisonniers. La météo joue toujours un rôle majeur dans les réservations. (AFP)
La fréquentation aérienne à Paris devrait augmenter de 18 % en juillet et de 7 % en août. « On ne fantasme pas une explosion de fréquentation grâce aux Jeux, mais l’image de Paris s’est consolidée », affirme l’Office de tourisme de Paris. La tendance est également positive ailleurs dans l’Hexagone, même si elle reste tributaire de facteurs saisonniers. La météo joue toujours un rôle majeur dans les réservations. (AFP)
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  • Les anciens sites olympiques suscitent encore la curiosité : des touristes viennent découvrir les lieux où étaient installés les stades éphémères, et la vasque olympique, désormais située dans le jardin des Tuileries, s’impose comme un symbole fédérateur
  • La fréquentation aérienne à Paris devrait augmenter de 18 % en juillet et de 7 % en août. « On ne fantasme pas une explosion de fréquentation grâce aux Jeux, mais l’image de Paris s’est consolidée », affirme l’Office de tourisme de Paris

PARIS: Un an après les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la France continue de récolter les fruits de cet événement mondial.
Si l’été olympique avait quelque peu déçu certains professionnels du tourisme, l’été 2025 marque un tournant plus favorable.
L’Île-de-France, en particulier, affiche une dynamique encourageante : entre janvier et mai, 19,2 millions de visiteurs y ont été recensés, soit une hausse de 1 % par rapport à l’an dernier.
Ce rebond est porté principalement par la clientèle étrangère, en augmentation de 8 %, selon le Comité régional du tourisme Paris Île-de-France.
Les anciens sites olympiques suscitent encore la curiosité : des touristes viennent découvrir les lieux où étaient installés les stades éphémères, et la vasque olympique, désormais située dans le jardin des Tuileries, s’impose comme un symbole fédérateur.
La fréquentation aérienne à Paris devrait augmenter de 18 % en juillet et de 7 % en août. « On ne fantasme pas une explosion de fréquentation grâce aux Jeux, mais l’image de Paris s’est consolidée », affirme l’Office de tourisme de Paris.
La tendance est également positive ailleurs dans l’Hexagone, même si elle reste tributaire de facteurs saisonniers. La météo joue toujours un rôle majeur dans les réservations.
Si les régions du Nord-Ouest ont pâti d’un été 2024 maussade, la Bretagne et la Normandie reprennent des couleurs grâce au beau printemps 2025 et à la canicule de juin. Les campings enregistrent une hausse de 4 % des réservations, et les professionnels anticipent une croissance globale de 2,5 % dans l’hôtellerie de plein air.
Au niveau national, les signaux sont au vert, selon Atout France : les réservations dans l’hôtellerie sont en hausse de 1,5 %, et de 16 % pour les locations de vacances. Juin a été un excellent mois, porté notamment par une clientèle de seniors, attirés par des températures plus clémentes et une moindre affluence.

Contexte économique difficile
Si les Français restent prudents en raison du contexte économique, les étrangers sont bien au rendez-vous.
Les Américains, malgré une parité euro-dollar moins avantageuse, maintiennent leur fréquentation, tandis que les Canadiens, Scandinaves, Australiens et Chinois affichent une croissance de 10 à 15 %.
Au total, les visiteurs internationaux devraient être 4,7 % plus nombreux cet été qu’en 2024.

Mais tous ces efforts ne masquent pas certaines failles persistantes. Un sondage mené auprès de plus de 100 touristes à Paris révèle une légère baisse de satisfaction par rapport à l’été olympique.
Alors que la capitale avait obtenu la note moyenne de 8,18/10 en 2024, elle plafonne à 7,94 en 2025. En cause : la dégradation perçue de la propreté (passée de 7 à 6,5/10) et de la sécurité (de 8,6 à 7,6/10).
Paris est une ville magnifique, mais les touristes ont bien des raisons de se plaindre : certains quartiers sentent l’urine, d’autres pâtissent de la présence de détritus, de crottes de chien ou d’un sentiment d’insécurité accru.
Sans le dispositif policier exceptionnel des JO, les incivilités semblent avoir regagné du terrain.
Les transports, eux aussi, cristallisent les critiques : le métro parisien est jugé vétuste, mal indiqué, et les procédures de billetterie souvent incompréhensibles pour les étrangers.
Enfin, si les serveurs gagnent en amabilité (note moyenne de 7,9 contre 7,2 en 2024), les Parisiens, dans leur ensemble, sont perçus comme moins accueillants, malgré l’importance de l’impact touristique sur le plan économique.

En 2024, 100 millions de visiteurs étrangers

Avec 100 millions de visiteurs étrangers accueillis en 2024, la France reste la première destination touristique mondiale en nombre. Mais en termes de recettes, elle stagne à la quatrième place, derrière l’Espagne (126 milliards d’euros), les États-Unis et le Royaume-Uni.
En 2024, les recettes touristiques françaises s’élevaient à 71 milliards d’euros. Pour corriger ce déséquilibre, le Comité interministériel du tourisme, réuni fin juillet à Angers, a fixé un objectif ambitieux : atteindre 100 milliards d’euros de recettes d’ici 2030.
Cette transformation passe par une diversification et une montée en gamme de l’offre : tourisme durable, œnotourisme, tourisme de savoir-faire, tourisme sportif ou encore tourisme d’affaires.
Des mesures concrètes ont été annoncées, parmi lesquelles une nouvelle régulation des meublés touristiques, une simplification de l’embauche dans le secteur, ainsi que des campagnes de promotion ciblées, notamment vers l’Asie.
Le gouvernement souhaite également renforcer l’attractivité des métiers du tourisme, avec un plan « saisonniers » et une nouvelle édition de la Semaine des Métiers du Tourisme.

La campagne internationale lancée sous le slogan « Jouez les prolongations » vise à capitaliser sur l’héritage des Jeux pour prolonger l’élan positif. Car au-delà des infrastructures rénovées et des chiffres flatteurs, l’enjeu est désormais qualitatif : faire en sorte que chaque visiteur reparte avec une image chaleureuse, fluide et durable de la France.


La chaleur s'installe dans le sud de la France, incertitude sur une possible canicule

Des touristes se protègent du soleil avec des parapluies lors d'une balade en gondole dans la lagune de Venise, le 27 juin 2025. Le ministère italien de la Santé a mis en garde les habitants et les touristes le 27 juin 2025. (Photo par ANDREA PATTARO / AFP)
Des touristes se protègent du soleil avec des parapluies lors d'une balade en gondole dans la lagune de Venise, le 27 juin 2025. Le ministère italien de la Santé a mis en garde les habitants et les touristes le 27 juin 2025. (Photo par ANDREA PATTARO / AFP)
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  • Un épisode de chaleur s'installera à partir de lundi sur le sud-ouest de la France et la vallée du Rhône,
  • Les températures devraient rester moins élevées que lors de la canicule de la fin juin-début juillet, selon Météo-France

TOULOUSE, FRANCE : Un épisode de chaleur s'installera à partir de lundi sur le sud-ouest de la France et la vallée du Rhône, mais les températures devraient rester moins élevées que lors de la canicule de la fin juin-début juillet, selon Météo-France.

« Sur le sud-ouest, on s'attend à un bel épisode de chaleur, mais pour le moment, on n'anticipe pas quelque chose de l'ampleur de ce qu'on a connu en juillet, loin de là », a déclaré à l'AFP le prévisionniste Jérôme Lecou.

« On ne peut pas exclure qu'une partie du sud-ouest passe en vigilance orange canicule, mais il y a quand même des incertitudes sur ce qui peut se passer en fin de semaine », souligne-t-il.

Les modèles de Météo-France dessinent en effet un « scénario incertain pour le week-end », bien que l'option privilégiée reste, à ce stade, le maintien d'une masse d'air chaud sur le sud-ouest, où les températures atteindront 34 à 35 °C, avec des pointes de 36 à 38 °C, précise M. Lecou.

L'air frais présent au nord de l'Hexagone, en raison d'une dépression située au large de l'Écosse, pourrait toutefois se déplacer vers le sud et contribuer, le cas échéant, à rafraîchir la moitié méridionale du pays.