Richard Attias, PDG du FII Institute, annonce son départ lors de l'ouverture du 8e forum de l'organisation

Richard Attias, PDG du FII Institute, s'exprimant lors du forum à Riyad. (Capture d'écran)
Richard Attias, PDG du FII Institute, s'exprimant lors du forum à Riyad. (Capture d'écran)
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Publié le Mardi 29 octobre 2024

Richard Attias, PDG du FII Institute, annonce son départ lors de l'ouverture du 8e forum de l'organisation

  • Dans son discours, le dirigeant, qui a rejoint le FII Institute en tant que PDG en janvier 2020, a souligné l'importance de passer le relais à la prochaine génération
  • «Merci de m'avoir permis de participer à cette aventure remarquable. C'est un honneur incommensurable», a-t-il déclaré

RIYAD: Le PDG du Future Investment Initiative Institute, Richard Attias, quitte son poste, a-t-il annoncé lors de l'ouverture du huitième forum FII.

S'adressant à un public de dirigeants et d'investisseurs internationaux, M. Attias a exprimé sa gratitude pour son parcours au sein du FII Institute, déclarant qu'il quitterait son poste d'ici à la fin de l'année 2024.

Dans son discours, le dirigeant, qui a rejoint le FII Institute en tant que PDG en janvier 2020, a souligné l'importance de passer le relais à la prochaine génération.

«Merci de m'avoir permis de participer à cette aventure remarquable. C'est un honneur incommensurable», a-t-il déclaré.

M. Attias a ouvert l'événement par un message mettant en avant le potentiel et l'ambition par lesquels se distingue l'ordre du jour du sommet: «Lorsque nous parlons d'horizons infinis, nous n'imaginons pas seulement de vastes paysages.»

Il a ajouté: «Nous invoquons les possibilités illimitées qui définissent notre esprit humain.»

Décrivant le thème des «Horizons infinis» comme une invitation à imaginer de nouveaux avenirs, M. Attias a déclaré: «L'horizon n'est pas une fin, c'est une invitation à repousser les limites de ce que nous croyons possible et à façonner l'avenir qui reflète nos plus grandes ambitions.»

Il a exhorté les participants à faire preuve de vision et de dynamisme: «Aujourd'hui, nous appelons chacun d'entre vous à être les leaders qui ne voient pas le monde tel qu'il est, mais tel qu'il pourrait être.»

S'attardant sur l'impact transformateur du FII Institute depuis ses débuts en 2017, M. Attias a célébré le rôle de l'événement comme étant plus qu'un forum de dialogue. «Depuis sa création, le FII Institute a transcendé les simples discussions, devenant une force transformatrice pour l'action, le progrès et les solutions», précise-t-il.

Le gouverneur du Fonds public d'investissement, président de Saudi Aramco et président du FII Institute, Yasir al-Rumayyan, a appuyé les propos de M. Attias, soulignant la nécessité de solutions interconnectées dans un monde de plus en plus complexe.

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Yasir al-Rumayyan, président du FII Institute. (Capture d'écran)

«Aujourd'hui, nous faisons face à des défis qui ne sont plus isolés, mais interconnectés», a déclaré M. Al-Rumayyan.

Il a expliqué que ces défis ouvrent de nouvelles voies en faveur du progrès et résument l'ambition du thème de cette année. Il a, par ailleurs, insisté sur la responsabilité d'investir dans un but précis, en disant: «Nous avons la responsabilité et la possibilité de façonner un avenir qui investit non seulement dans nos économies, mais aussi dans l'humanité elle-même.»

Soulignant le rôle des marchés émergents, le président du FII Institute a déclaré: «D'ici à 2030, on prévoit que la croissance des économies des marchés émergents dépassera celle des marchés développés.» Cette évolution, a-t-il expliqué, «souligne la nécessité d'investissements stratégiques dans les lieux qui seront les moteurs de l'économie mondiale de demain».

L'intelligence artificielle a été au cœur du discours, M. Al-Rumayyan soulignant son potentiel de transformation économique. «À elle seule, l'IA pourrait ajouter près de 20 000 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) à l'économie mondiale d'ici à 2030», a-t-il prévu, ajoutant que d'ici à 2027, «le rôle de l'IA en tant que moteur économique deviendra un critère de puissance nationale».

Il a également souligné que le secteur de l'énergie était un excellent exemple d'investissement ciblé, en déclarant: «Notre objectif n'est pas seulement d'alimenter les économies, mais de favoriser un avenir où l'énergie soutient le progrès et le bien-être pour les générations à venir.»

M. Al-Rumayyan a souligné l'importance d'aligner les politiques gouvernementales sur les stratégies fiscales afin d'obtenir un impact durable, qualifiant cet alignement de «nouvelle frontière où les investissements ciblés ont un impact durable».

Soulignant les tendances mondiales en matière d'investissement, M. Al-Rumayyan s'est référé aux données du FII Priority Compass, soulignant que si l'augmentation du coût de la vie reste une préoccupation mondiale majeure, «le changement climatique est désormais la quatrième priorité au niveau mondial».

Au FII Institute, il a promis un engagement continu en faveur de l'inclusion, déclarant: «Investir dans un but précis signifie créer une nouvelle norme où les rendements financiers et le progrès humain vont de pair.»

Il a exhorté les investisseurs et les administrateurs à considérer les défis comme des opportunités d'impact transformateur: «En tant que leaders et investisseurs mondiaux, nous pouvons transformer les défis d'aujourd'hui en opportunités de demain.»

Plus tard, lors d'une table ronde, M. Al-Rumayyan a évoqué l'évolution de la stratégie d'investissement de l'Arabie saoudite. «Beaucoup de gens venaient chercher notre argent pour l'investir à l'étranger. Mais cela a changé au fil des ans; aujourd'hui, nous nous concentrons davantage sur l'économie nationale.»

Au cours des huit ou neuf dernières années, le PIF s'est de plus en plus concentré sur les initiatives locales, transformant le paysage économique de l'Arabie saoudite et modifiant les perceptions mondiales. «La plupart de nos projets deviennent opérationnels et commerciaux, et les gens voient la différence entre leur perception de l'Arabie saoudite en 2015 et aujourd'hui», a-t-il déclaré.

L'économie du Royaume, a souligné M. Al-Rumayyan, est l'une de celles qui connaissent la croissance la plus rapide au monde. «En 2022, nous étions l'économie à la croissance la plus rapide du G20, avec une croissance de plus de 7%», a-t-il déclaré, ajoutant que les prévisions placent le pays parmi les plus performants du G20 dans les années à venir.

Afin d'équilibrer les investissements mondiaux et nationaux, il a expliqué que le PIF vise à ajuster sa part d'investissement international de 30% à une fourchette cible de 18 à 20%.

M. Al-Rumayyan a souligné le positionnement stratégique du Royaume en tant que lien économique international, décrivant les avantages uniques du pays.

«L'Arabie saoudite est très bien placée pour devenir un centre mondial et pas seulement régional», affirme-t-il, citant des facteurs tels que l'utilisation efficace de l'énergie, les faibles coûts énergétiques et les ressources étendues, y compris les technologies de pointe et le potentiel d'énergie renouvelable.

Il a souligné l'ampleur du soutien nécessaire à la croissance des infrastructures à l'échelle mondiale, en évoquant les 9 000 milliards de dollars d'investissements en attente sur les marchés monétaires.

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Laurence Fink, PDG de BlackRock. (Capture d'écran)

Laurence Fink, PDG de BlackRock, a repris ces propos, qualifiant la période actuelle d'«épanouissement de l'investissement». M. Fink a souligné la forte croissance des bénéfices et l'alignement des bénéfices sur l'élasticité des prix, ce qui indique que les marchés mondiaux connaissent une croissance soutenue.

Le potentiel de transformation de l'IA a été un thème récurrent, approfondi par d'autres dirigeants du secteur technologique. Ruth Porat, présidente et directrice des investissements d'Alphabet et de Google, a décrit l'IA comme une «technologie transformationnelle et générationnelle», invitant les dirigeants à repenser ce qui est possible à l'ère des systèmes de pointe.

L'ancien PDG de Google, Eric Schmidt, a commenté l'avenir de l'IA dans le domaine de la défense, suggérant une redéfinition de la guerre, où l'automatisation pourrait transformer les rôles de combat traditionnels.

«La guerre est aujourd'hui définie de manière stéréotypée comme un homme qui tire sur un autre homme. Pour un informaticien, cela n'a aucun sens. Les armes devraient être automatisées et les gens devraient boire du café ailleurs», a déclaré M. Schmidt.

L'événement du FII Institute se poursuivra jusqu'au 31 octobre, avec des dirigeants et des investisseurs qui participeront à des discussions soulignant l'engagement en faveur de l'investissement ciblé en tant que moteur de l'impact durable, du progrès humain et de la croissance économique axée sur l'avenir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Le chef de l'ONU appelle à mettre fin au «cauchemar de la violence» au Soudan

Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
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  • Antonio Guterres appelle à des négociations immédiates pour mettre fin au conflit au Soudan, avertissant que la crise humanitaire et sécuritaire devient « incontrôlable » après deux ans de guerre entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR)
  • La situation à El-Facher, au Darfour, illustre la gravité du drame, avec des civils pris au piège, des milliers de morts, des violations massives des droits humains et près de 12 millions de déplacés selon l’ONU

DOHA: Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à des "négociations" pour un arrêt immédiat du conflit au Soudan, mettant en garde contre une crise "en train de devenir incontrôlable".

Le secrétaire général des Nations unies a exhorté les parties au conflit à "venir à la table des négociations, (et) mettre fin à ce cauchemar de violence, maintenant".

"La crise horrifiante au Soudan (...) est en train de devenir incontrôlable", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en marge du deuxième sommet mondial pour le développement social à Doha.

Le conflit entre l'armée et les paramilitaires dure depuis deux ans et a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé près de 12 millions de personnes et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.

Le 26 octobre, après 18 mois de siège, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris la ville d'El-Facher, dernier verrou stratégique de l'armée au Darfour (ouest du Soudan).

Depuis, les informations et témoignages se multiplient sur les cas d'exécutions, viols, attaques contre des humanitaires et pillages qui y sont commis, documentés par des images satellites et par des vidéos d'exactions publiées par les combattants eux-même.

"El-Facher et les zones environnantes du Nord-Darfour ont été un épicentre de souffrance, de faim, de violence et de déplacements" a souligné M.Guterres, ajoutant que depuis l'entrée des FSR dans la ville, "la situation s'aggrave de jour en jour".

"Des centaines de milliers de civils sont pris au piège par ce siège. Les gens meurent de malnutrition, de maladie et de violence. Et nous continuons à entendre des rapports sur des violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme", a affirmé M.Guterres.


Pour Aoun, le Liban «n'a pas d'autre choix que de négocier avec Israël»

Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
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  • Joseph Aoun réaffirme l'engagement de Beyrouth en faveur d'un dialogue sans guerre, tout en admettant qu'Israël reste un "ennemi"
  • Les frappes aériennes israéliennes tuent deux personnes, dont un commandant du Hezbollah précédemment blessé dans l'explosion d'un téléavertisseur

BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun a réaffirmé lundi son engagement à négocier avec Israël, affirmant que son pays n'avait "aucune option" en la matière.

Toutefois, il a ajouté : "La négociation n'est pas menée avec Israël : "La négociation ne se fait pas avec un ami ou un allié, mais avec un ennemi.

"Le langage de la négociation est plus important que celui de la guerre, dont nous avons vu ce qu'elle nous a fait subir.

Selon le bureau des médias du palais présidentiel, M. Aoun a réaffirmé son attachement au "langage diplomatique adopté par nous tous, du président du Parlement Nabih Berri au Premier ministre Nawaf Salam".

Le Liban reste attaché au cadre de négociation "à travers le Comité du mécanisme", qui est limité aux représentants militaires, avec la possibilité d'inclure des civils conformément à une proposition américaine présentée la semaine dernière par Morgan Ortagus aux responsables libanais.

Les remarques de M. Aoun font suite à l'intensification des attaques israéliennes sur le Sud-Liban visant à accroître la pression sur le Hezbollah pour qu'il désarme.

Une frappe aérienne israélienne a visé une moto à Aita Al-Shaab, tuant son conducteur. Il s'agit de la deuxième frappe en l'espace de quelques heures.

Des médias proches du Hezbollah ont rapporté que l'homme tué était Youssef Naameh, le frère de deux autres personnes tuées précédemment dans des frappes israéliennes.

Lors d'une frappe précédente, les forces de défense israéliennes ont visé la ville de Doueir dans le district de Nabatieh, tuant une personne et en blessant sept autres, selon un communiqué du ministère libanais de la santé.

Plusieurs médias libanais ont rapporté que l'homme tué était le commandant du Hezbollah Mohammed Ali Hadid, qui avait déjà été blessé lors de l'explosion d'un téléavertisseur par le Mossad en septembre 2024 - une opération dont Israël n'a jamais officiellement revendiqué la responsabilité.

Selon certaines informations, M. Hadid avait survécu à une première frappe israélienne dimanche dans la ville de Zefta, dans le sud du pays, au cours de laquelle des drones israéliens avaient lancé au moins trois missiles sur une cible. Ces frappes n'ont toutefois pas atteint l'objectif visé.

Des images diffusées en ligne montrent la voiture visée en proie à de violentes flammes, tandis que les équipes de pompiers luttent contre les effets de la frappe, qui a également provoqué l'incendie de plusieurs voitures en stationnement.

Un complexe commercial contenant des magasins et des restaurants a également été endommagé.

La chaîne israélienne Channel 12 a rapporté que les récentes attaques israéliennes faisaient suite aux commentaires d'une "source de sécurité israélienne" dimanche.

Cette source a déclaré que "l'État libanais ne pénètre pas dans certaines zones où le Hezbollah opère et, si l'on nous demande d'agir, nous savons comment augmenter le rythme des attaques au Liban si nécessaire".

L'escalade des frappes israéliennes a porté à 16 le nombre de morts en moins d'une semaine, la plupart étant des membres du Hezbollah.

Samedi, une frappe aérienne meurtrière sur la ville de Kfar Roummane à Nabatieh a tué quatre membres du Hezbollah et blessé trois passants.

Une source de sécurité s'attend à une escalade des attaques israéliennes au cours des derniers mois de l'année, qui est la date limite fixée par l'armée libanaise pour achever le plan de désarmement au sud de la ligne Litani.

Le ministre israélien de la défense, Israël Katz, a accusé dimanche le Hezbollah de "jouer avec le feu". Il a déclaré qu'il tenait le gouvernement et le président libanais "responsables des atermoiements dans le respect de leurs engagements concernant le désarmement du parti et son retrait du sud".

Il a également affirmé qu'"Israël continuera à appliquer une politique de riposte maximale dans ses opérations militaires et n'autorisera aucune menace visant les résidents du nord", appelant les autorités libanaises à "assumer pleinement leurs responsabilités pour assurer la stabilité et empêcher l'escalade".


Israël: des élus favorables à une loi instaurant la peine de mort pour les «terroristes»

 La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
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  • Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative
  • La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture

JERUSALEM: La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir.

La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture.

Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative.

Dans une note explicative de la commission, il est indiqué que "son objectif est de couper le terrorisme à sa racine et de créer une forte dissuasion".

Le texte propose qu'un "terroriste reconnu coupable de meurtre motivé par le racisme ou la haine (...) soit condamné à la peine de mort - de manière obligatoire", ajoutant que cette peine serait "non optionnelle".

La proposition de loi a été présentée par une élue du parti Otzma Yehudit (Force Juive) d'Itamar Ben Gvir.

Ce dernier a menacé de cesser de voter avec la coalition de droite de Benjamin Netanyahu si ce projet de loi n'était pas soumis à un vote parlementaire d'ici le 9 novembre.

"Tout terroriste qui se prépare à commettre un meurtre doit savoir qu'il n'y a qu'une seule punition: la peine de mort", a dit le ministre lundi dans un communiqué.

M. Ben Gvir avait publié vendredi une vidéo de lui-même debout devant une rangée de prisonniers palestiniens allongés face contre terre, les mains attachées dans le dos, dans laquelle il a appelé à la peine de mort.

Dans un communiqué, le Hamas a réagi lundi soir en affirmant que l'initiative de la commission "incarne le visage fasciste hideux de l'occupation sioniste illégitime et constitue une violation flagrante du droit international".

"Nous appelons les Nations unies, la communauté internationale et les organisations pertinentes des droits de l'Homme et humanitaires à prendre des mesures immédiates pour arrêter ce crime brutal", a ajouté le mouvement islamiste palestinien.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés, basé à Ramallah, a également dénoncé cette décision, la qualifiant de "nouvelle forme d'extrémisme israélien croissant et de criminalité contre le peuple palestinien".

"C'est une étape dangereuse visant à poursuivre le génocide et le nettoyage ethnique sous le couvert de la légitimité", a ajouté le ministère.