L'Arabie saoudite maintiendra sa capacité de production de brut, déclare le ministre de l’Énergie à FII8

Le prince Abdelaziz ben Salmane s'exprimant lors du FII8. (Capture d'écran)
Le prince Abdelaziz ben Salmane s'exprimant lors du FII8. (Capture d'écran)
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Publié le Mercredi 30 octobre 2024

L'Arabie saoudite maintiendra sa capacité de production de brut, déclare le ministre de l’Énergie à FII8

  • L'Arabie saoudite est déterminée à maintenir sa capacité de production de pétrole brut à 12,3 millions de barils par jour, malgré un passage à l'énergie renouvelable
  • Le ministre a souligné les progrès réalisés par le Royaume en matière d'efficacité énergétique

RIYAD: L'Arabie saoudite est déterminée à maintenir sa capacité de production de pétrole brut à 12,3 millions de barils par jour, malgré un passage à l'énergie renouvelable, selon le ministre de l'Énergie du Royaume.

Lors d'un discours prononcé le premier jour de la Future Investment Initiative, qui se tient à Riyad du 29 au 31 octobre, le prince Abdelaziz ben Salmane a expliqué comment l'Arabie saoudite cherche à révolutionner son approvisionnement en énergie, grâce à des développements tels que l'énergie hydrogène et la promotion d'une économie circulaire du carbone.

Le ministre a souligné les progrès réalisés par le Royaume en matière d'efficacité énergétique, affirmant que les réalisations du pays dans ce domaine étaient comparables à celles des pays développés, mais qu'elles avaient été accomplies en un cinquième du temps.

S'exprimant à l'occasion de FII8, qui devrait accueillir plus de 7 000 participants, le prince Abdelaziz a déclaré: "Nous nous sommes engagés à maintenir une capacité de production de 12,3 millions de tonnes de brut et nous en sommes fiers”.

L'Arabie saoudite s'est engagée à produire 50 pour cent de son électricité à partir de sources renouvelables d'ici à 2030, et le prince Abdelaziz a tenu à souligner à quel point le gouvernement est fier de ses succès dans la poursuite de cet objectif.

Le ministre a poursuivi: "Nous n'avons pas honte de nos résultats en matière d'émissions. Nous en sommes fiers, mais les experts essaient de créer un écran de fumée pour nous empêcher de nous placer sur un terrain soi-disant plus moral”.

Réfléchissant aux réalisations du Royaume dans le contexte des tendances mondiales en matière d'efficacité énergétique, il a déclaré: "Regardez ce que nous avons réalisé en moins de six ans, en moins de 11 ans. En ce qui concerne l'efficacité des climatiseurs, nous sommes presque au même niveau que les États-Unis, un peu moins que l'UE, mais nous continuerons certainement à essayer de rattraper notre retard”.

Il a ajouté: "Si l'OCDE a atteint tous ces chiffres en près de 50 ans et que nous parvenons à des conclusions ou à des résultats similaires en moins de temps, 20 pour cent du temps qui a été consacré à ces programmes, je vous demande à nouveau, qu’est-ce que nous ne pourrons pas faire?".

Il poursuit: "Ce pays, les citoyens de ce pays et nos partenaires ont été capables de réaliser cette transformation historique gigantesque qui, à mon avis, et j'espère ne pas me tromper, et je vous laisse le soin et je laisse le soin à l'histoire d'en tirer la conclusion et le verdict, mais montrez-moi un pays sur la planète Terre qui a subi cette transformation en si peu de temps".

Il a également expliqué comment le Royaume évolue en matière de réduction des émissions et de renforcement des capacités en matière d'énergies renouvelables.

"Nous effectuons une transition avec un objectif, et cet objectif, vous pouvez le voir devant vous, est que nous essayons d'exporter toutes les formes d'énergie. Nous essayons d'utiliser notre économie circulaire du carbone comme une approche pour nous guider sur la voie à suivre, et nous exportons également des produits manufacturés et des produits d'ingénierie. Pourquoi? Pour une raison très simple. Nous voulons renforcer la diversification de notre économie, la création de valeur, la résilience de notre chaîne d'approvisionnement et la création d'emplois, ce qui est fondamental et important pour nous tous", a-t-il déclaré.

Passant aux projets d'énergie renouvelable faisant l'objet d'un appel d'offres, le ministre de l'Énergie a établi une comparaison entre l'Arabie saoudite et d'autres pays.

"Voici ce que nous avons proposé comme projets d'énergie renouvelable. Nous ne pouvons pas cacher que tout est public - 44 gigawatts d'énergies renouvelables représentent exactement 50 pour cent de la capacité installée du Royaume-Uni, 90 pour cent de la capacité installée de la Suède, 100 pour cent de la capacité installée de la Suisse et de l'Australie réunies et 100 pour cent de la capacité de la Malaisie", a-t-il déclaré.

"En ce qui concerne la croissance, il faut comparer les 44 GW installés par les États-Unis l'année dernière, les 18 GW installés par l'Allemagne et les 20 GW installés par nous-mêmes cette année. Je ne voulais pas faire de comparaison avec la Chine, car nous aurions tous l'air petit par rapport à elle", a ajouté le prince Abdelaziz.

Le ministre a souligné les efforts en cours pour relier toutes les régions d'Arabie saoudite afin que chacune d'entre elles ait accès à au moins deux sources d'électricité. Il a ajouté que d'importantes lignes de transmission seraient consacrées à cette entreprise dans tout le royaume.

"Dans ce pays, je peux l'attester ici devant vous, il n'y a pas un seul consommateur qui n'ait pas de compteurs intelligents. Je ne veux pas faire de comparaison, car ce serait une honte pour de nombreux pays du G20. Ils n'en sont pas équipés", a déclaré le prince Abdelaziz.

Passant au sujet de l'hydrogène, le ministre a souligné que l'Arabie saoudite est le plus grand producteur d'hydrogène.

Il a conclu son discours en déclarant: "Nous accueillons favorablement l'idée de coentreprise, et nous avons réussi à maîtriser l'art de la coentreprise, et nous voulons que vous soyez nos partenaires”.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.