L'Arabie saoudite réaffirme son engagement en faveur de la protection des écosystèmes lors de la COP16

La délégation saoudienne à la COP16, qui a débuté le 21 octobre et s'est achevée le 1er novembre, était dirigée par Mohammad Qurban, PDG du Centre national saoudien pour la faune et la flore. (SPA)
La délégation saoudienne à la COP16, qui a débuté le 21 octobre et s'est achevée le 1er novembre, était dirigée par Mohammad Qurban, PDG du Centre national saoudien pour la faune et la flore. (SPA)
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Publié le Samedi 02 novembre 2024

L'Arabie saoudite réaffirme son engagement en faveur de la protection des écosystèmes lors de la COP16

  • Des représentants de 196 pays ont participé à la 16e conférence des parties à la convention sur la diversité biologique à Cali, en Colombie
  • Au cours de la conférence qui s'est tenue du 21 octobre au 1er novembre, l'Arabie saoudite a reçu la certification "Liste verte" pour ses réalisations dans la réserve naturelle royale du roi Salmane et dans la zone protégée du bouquetin

CALI, Colombie: Le Royaume reste engagé à faire progresser la biodiversité mondiale et la protection de l'environnement, ont souligné ses délégués lors de la 16e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique à Cali, en Colombie.

La délégation à la COP16, qui a débuté le 21 octobre et se poursuit jusqu'au 1er novembre, était dirigée par Mohammad Qurban, PDG du Centre national pour la faune et la flore.

Des représentants de 196 pays se sont réunis autour du thème "La paix avec la nature".

"L'Arabie saoudite a réaffirmé l'objectif ambitieux du Royaume de protéger 30 pour cent de ses zones terrestres et marines d'ici 2030, conformément aux objectifs de conservation de la biodiversité des Nations unies", a rapporté l'Agence de presse saoudienne en début de semaine.

"Cet engagement reflète l'approche proactive de l'Arabie saoudite en matière de conservation des habitats naturels, de sauvegarde des espèces menacées et de lutte contre les défis pressants du changement climatique".

La délégation saoudienne a souligné l'importance d'élargir les sources de données pour le suivi de la biodiversité, en insistant sur le fait que des rapports complets et précis sont essentiels pour renforcer les stratégies de conservation.

Elle a également plaidé en faveur d'une meilleure intégration des efforts régionaux aux objectifs mondiaux en matière de biodiversité, tout en soulignant le besoin crucial de programmes de renforcement des capacités dans la région arabe, axés sur l'apprentissage collaboratif et l'échange d'informations.

L'Arabie saoudite a reçu la prestigieuse certification "Liste verte" lors de la COP16 en reconnaissance de ses réalisations dans la réserve naturelle royale du roi Salman et dans la zone protégée du bouquetin. Cette reconnaissance souligne l'engagement du Royaume en faveur de pratiques durables en matière de biodiversité et d'une gestion efficace des écosystèmes.

Qurban a déclaré à propos de cette reconnaissance: "Notre participation à la COP16 réaffirme l'engagement de l'Arabie saoudite à soutenir les efforts mondiaux en matière de biodiversité et à faire progresser les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, adopté lors de la COP15 en 2022”.

"Ce cadre ambitieux fournit une feuille de route pour parvenir à l'harmonie avec la nature, avec l'objectif 30x30 - un engagement à protéger et à restaurer 30 pour cent des zones terrestres et océaniques d'ici 2030 - comme objectif clé".

Qurban a ajouté: "La participation de la délégation saoudienne à cette conférence reflète l'engagement du Royaume en faveur de la protection des écosystèmes et de l'amélioration de la biodiversité, conformément à la Vision 2030, à l'Initiative verte saoudienne et à la Stratégie nationale pour l'environnement".

Il s'est dit optimiste quant au potentiel de la conférence à conduire à des résultats significatifs en matière de biodiversité mondiale et à inspirer des solutions innovantes pour le développement durable.

Les délégués saoudiens ont également mis en avant les initiatives nationales en matière de conservation, notamment les préparatifs de la 16e conférence des parties à la lutte contre la désertification, que l'Arabie saoudite accueillera du 2 au 13 décembre.

Les délégués du Royaume ont lancé des invitations à leurs homologues mondiaux et ont donné leur avis sur les documents de la conférence qui reflètent les priorités nationales de l'Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.