Plus d'un Français sur deux s'identifie comme appartenant à la classe moyenne, selon une étude

Un client passe devant Windy, un robot "gardien de sécurité", dans un supermarché du Havre, dans le nord-ouest de la France, le 5 novembre 2024. (AFP)
Un client passe devant Windy, un robot "gardien de sécurité", dans un supermarché du Havre, dans le nord-ouest de la France, le 5 novembre 2024. (AFP)
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Publié le Jeudi 07 novembre 2024

Plus d'un Français sur deux s'identifie comme appartenant à la classe moyenne, selon une étude

  • Plus d’un Français sur deux (55%) s’identifie comme appartenant à la classe moyenne, se basant sur son niveau de revenu, sa catégorie socioprofessionnelle ou encore son niveau de diplôme
  • Dans le détail, 34% s'identifient à la classe moyenne inférieure et 21% à la classe moyenne supérieure, selon le baromètre d'opinion de la direction de la recherche

PARIS: Plus d’un Français sur deux (55%) s’identifie comme appartenant à la classe moyenne, se basant sur son niveau de revenu, sa catégorie socioprofessionnelle ou encore son niveau de diplôme, selon une étude du service statistique des ministères sociaux publiée jeudi.

Dans le détail, 34% s'identifient à la classe moyenne inférieure et 21% à la classe moyenne supérieure, selon le baromètre d'opinion de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) réalisé en 2023 en France métropolitaine. A peine 7% des Français interrogés s'identifient aux catégories aisées, 8% aux très modestes et 30% aux catégories modestes.

A titre de comparaison, l'approche usuelle - et non autodéclarative - fondée sur le revenu fait généralement état de 10% de Français très modestes, 20% modestes, 30% appartenant à la classe moyenne inférieure, 20% à la classe moyenne supérieure et 20% de catégories aisées, selon l'étude.

Le revenu et la catégorie socioprofessionnelle figurent parmi les principaux facteurs influençant l'identification à une classe sociale, au même titre que le niveau de diplôme, le type de revenus perçus (minima sociaux, revenus d'actifs financiers ou de location...) et le statut d'occupation du logement, relève la Drees.

Ainsi le fait d’être diplômé du supérieur "augmente sensiblement la probabilité de s’autopositionner dans une catégorie sociale supérieure". A l'inverse, poursuit la Drees, le fait de percevoir des revenus sociaux ou d’être locataire diminue la probabilité de déclarer se situer dans une catégorie sociale supérieure.

Par ailleurs, plus la perception de leur position sociale est élevée, plus les personnes interrogées portent un regard optimiste sur leur propre situation, l’avenir ou la société.

Les Français "s'autopositionnant" dans la classe moyenne supérieure jugent ainsi leur situation plutôt ou bien meilleure que ceux de la classe moyenne inférieure (57% contre 40%). De la même manière, ils se disent plus fréquemment plutôt ou très optimistes quant à leur propre avenir (59% contre 48%) ou celui de leurs enfants ou des générations futures (42% contre 33%).

Même dichotomie concernant les attentes en matière de politiques sociales. Au moins neuf Français sur dix s’identifiant à la classe moyenne inférieure ou aux catégories modestes (dont très modestes) considèrent par exemple qu’il faut augmenter le Smic, le salaire minimum (1426,30 euros net depuis le 1er novembre). Cette part descend à 85% de la classe moyenne supérieure et 75% des catégories aisées, précise la Drees.


La Bourse de Paris est soutenue par les promesses de relance économique en Chine

La façade de l'ancienne bourse de Paris le 18 mai 2020 (Photo, AFP).
La façade de l'ancienne bourse de Paris le 18 mai 2020 (Photo, AFP).
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  • La Bourse de Paris prenait de l'élan lundi, portée par son secteur du luxe qui se montre optimiste quant à l'engagement de la Chine à poursuivre la relance de l'économie du pays.
  • Ces annonces ont permis à l'indice vedette parisien de progresser après l'ouverture du marché. Vers 9 h 55, le CAC 40 gagnait 0,81 %, avançant de 60,23 points pour s'établir à 7 487,11 points.

PARIS : La Bourse de Paris prenait de l'élan lundi, portée par son secteur du luxe qui se montre optimiste quant à l'engagement de la Chine à poursuivre la relance de l'économie du pays, en raison d'une politique budgétaire plus interventionniste et d'une politique monétaire plus souple.

Alors que le contrat à terme de la Bourse de Paris laissait présager une ouverture stable, ces annonces ont permis à l'indice vedette parisien de progresser après l'ouverture du marché. Vers 9 h 55, le CAC 40 gagnait 0,81 %, avançant de 60,23 points pour s'établir à 7 487,11 points.

Les principaux responsables politiques chinois, dont le président Xi Jinping, se sont réunis lundi pour définir les politiques économiques du pays pour 2025, a annoncé un média officiel.

« Nous devons stimuler vigoureusement la consommation, améliorer l'efficacité des investissements et élargir de manière globale la demande intérieure », ont déclaré des responsables cités par Xinhua.

Les membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste, organe de décision clé du parti, ont également annoncé leur intention d'adopter « une politique monétaire légèrement assouplie », ouvrant ainsi la voie à un changement très attendu par les investisseurs.

La deuxième économie mondiale est confrontée à une consommation domestique atone, à une crise persistante dans le secteur de l'immobilier et à une dette publique galopante, autant de facteurs qui menacent l'objectif officiel de croissance de Pékin pour cette année.

Les dirigeants ont également à l'esprit le second mandat de Donald Trump à la Maison Blanche, le président américain élu ayant menacé d'augmenter les taxes douanières, alimentant ainsi les craintes d'une nouvelle guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques.

Les investisseurs restent également attentifs à l'évolution de la situation politique en Syrie, où le président Bachar al-Assad a été chassé du pouvoir au cours du week-end par une offensive des rebelles islamistes.

Enfin, l'attention des marchés devrait se tourner mercredi vers l'inflation américaine de novembre (CPI), qui devrait animer les indices, commente John Plassard, spécialiste de l'investissement pour Mirabaud.

« Jeudi, c'est bien évidemment la BCE qui sera au centre de l'attention », a-t-il poursuivi, l'institution monétaire européenne devant annoncer sa prochaine décision en matière de taux.

Le marché estime que la BCE devrait « annoncer une baisse des taux de 25 points de base », même si certains investisseurs estiment qu'elle pourrait aller plus loin.

Le secteur du luxe profite des annonces chinoises.

LVMH, le numéro un mondial du secteur, particulièrement sensible au marché chinois, prenait 2,11 % à 640,00 euros. Kering gagnait 2,94 % à 250,00 euros et Hermès 1,15 % à 2 285,00 euros.

Vivendi : une scission bientôt actée

Les actionnaires de Vivendi (+1,05 % à 8,84 euros) doivent approuver lundi le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré, qui garde la main.

La réunion se tiendra à partir de 15 heures à Paris et trois résolutions seront mises au vote concernant les sociétés Canal+, Havas et Louis Hachette Group, qui ont vocation à devenir indépendantes de Vivendi.

Stellantis reprend son activité de lobbying.

Le constructeur, en hausse de 1,08 % à 13,08 euros, va réintégrer l'ACEA (lobby européen des constructeurs automobiles) qu'il avait quittée en 2023, a indiqué samedi le numéro 2 européen de l'automobile, quelques jours après la mise à l'écart de son patron Carlos Tavares.


La chute d'Assad en Syrie fait monter le prix du pétrole

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  • Les cours du pétrole montent lundi, poussés par l'instabilité au Proche-Orient, au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie, et soutenus par le maintien des coupes de l'Opep+ jeudi dernier.
  • Vers 9 h 40 GMT (10 h 40 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, s'établit à 71,84 dollars, enregistrant une hausse de 1,01 %. Son équivalent américain, le baril de WTI pour livraison en janvier, gagne 1,19 %,

LONDRES : Les cours du pétrole montent lundi, poussés par l'instabilité au Proche-Orient, au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie, et soutenus par le maintien des coupes de l'Opep+ jeudi dernier.

Vers 9 h 40 GMT (10 h 40 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, s'établit à 71,84 dollars, enregistrant une hausse de 1,01 %. Son équivalent américain, le baril de WTI pour livraison en janvier, gagne 1,19 %, à 68,00 dollars.

« Tous les yeux sont rivés sur les événements étonnants en Syrie » et les prix ont réagi à la hausse, « mais de manière plutôt calme, car tout le monde est en train d'évaluer ce qu'un nouveau visage de la Syrie pourrait signifier », explique John Evans, analyste chez PVM.

Dimanche, Bachar al-Assad, au pouvoir depuis 24 ans en Syrie, a fui le pays, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes.

« Il n'y a pas de conséquences immédiates pour le pétrole, si ce n'est que la position de l'Iran et de la Russie dans la région est considérablement affaiblie », précise Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

La Russie est le deuxième producteur mondial de pétrole brut et l'Iran fait partie des dix premiers producteurs et possède les troisièmes réserves prouvées. La proximité de ces deux pays avec les événements du week-end explique la hausse des prix du pétrole.

Par ailleurs, la semaine passée, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) a prolongé ses réductions de production actuelles et « reporté l'inversion progressive de ces réductions à avril 2025 », rappelle John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Selon Kim Fustier, analyste chez HSBC, « l'excédent du marché prévu pour 2025 est réduit à seulement 200 000 barils par jour », contre une prévision précédente de 500 000 barils par jour. Les rapports mensuels de l'Opep et de l'Agence internationale de l'énergie sont attendus dans la semaine.

L'attention reste dirigée vers les données économiques mitigées en provenance de la Chine, premier importateur mondial de pétrole, dont la réussite ou non de la relance économique pourrait fortement faire varier les cours du pétrole au cours des prochains mois.


L'Arabie saoudite dévoile le programme d'action de Riyad pour la restauration des terres et la sécheresse

L'annonce a été faite par Osama Faqeeha, vice-ministre de l'environnement au ministère de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture, et conseiller auprès de la présidence de la COP16 de l'UNCCD. (Photo Fournie)
L'annonce a été faite par Osama Faqeeha, vice-ministre de l'environnement au ministère de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture, et conseiller auprès de la présidence de la COP16 de l'UNCCD. (Photo Fournie)
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  • L'initiative est lancée à l'occasion de la journée du système agroalimentaire lors de la COP16 à Riyadh
  • La Journée du système agroalimentaire a permis d'aborder le sujet des pratiques agricoles durables, notamment de la santé des sols, des cultures résistantes et de la participation du secteur privé à l'amélioration des systèmes alimentaires.

RIYAD : L'Arabie saoudite a présenté le Programme d'action de Riyad, une initiative visant à unir les parties prenantes dans la lutte contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse. 

L'annonce a été faite par Osama Faqeeha, vice-ministre de l'environnement, conseiller auprès de la présidence de la CdP16 de la CDB, et responsable du ministère de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture, lors d'une allocution prononcée à l'occasion d'un dialogue de haut niveau sur les systèmes agroalimentaires durables. 

L'ordre du jour s'appuiera sur la dynamique de la COP16 au cours des deux années de présidence, en engageant diverses parties prenantes à produire un impact tangible pour les agriculteurs, les peuples indigènes et les autres groupes concernés. 

S'exprimant lors d'un discours liminaire, M. Faqeeha a déclaré : « Si nous voulons accélérer les initiatives de restauration des terres et de résilience à la sécheresse au rythme et à l'échelle requis, il est essentiel que nous continuions à mobiliser et à encourager l'action longtemps après la fin de la COP16 à Riyad, en réaffirmant le leadership de l'Arabie saoudite en la matière, et en laissant un héritage durable de changement mondial. »  

Le lancement a eu lieu lors de la Journée du système agroalimentaire, l'une des sept journées thématiques de la COP16. L'agriculture, l'un des principaux moteurs de la dégradation des terres, représente 23 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, 80 % de la déforestation et 70 % de l'utilisation de l'eau douce, selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). 

La Journée du système agroalimentaire a permis d'aborder le sujet des pratiques agricoles durables, notamment de la santé des sols, des cultures résistantes et de la participation du secteur privé à l'amélioration des systèmes alimentaires. Cette journée coïncidait avec la Journée mondiale des sols, qui souligne l'importance d'une gestion durable de ceux-ci. 

« Environ 95 % de notre nourriture provient du sol, et pourtant nous continuons à le traiter comme de la terre », a déclaré M. Faqeeha. « Les pratiques non durables entraînent chaque année une perte importante de sol, ce qui aggrave la sécurité alimentaire et hydrique mondiale ainsi que les affecte les agriculteurs comme les consommateurs. 

La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification estime que d'ici à 2050, les rendements agricoles mondiaux pourraient diminuer de 10 %, les régions les plus touchées connaissant une baisse de 50 %. Les prix des denrées alimentaires pourraient augmenter de 30 % en raison de la diminution des terres arables et de la demande croissante de la population. 

« Nous n'avons pas besoin de réinventer la roue pour apporter des solutions urgentes », a ajouté M. Faqeeha. « Le réinvestissement des subventions agricoles néfastes pourrait immédiatement soutenir la restauration des terres et réformer les pratiques non durables. » 

La conférence de l'UNCCD COP16, intitulée « Notre terre. Notre avenir » se tient du 2 au 13 décembre 2024 au Boulevard Riyadh World. Marquant le 30^e anniversaire de la CCD, cet événement permettra d'aborder des sujets tels que la résilience face à la sécheresse et le régime foncier.